(Minghui.org) Le 5 février 2024, une habitante de la ville de Jinzhou, dans la province du Liaoning, qui avait été libérée sous caution, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt officiel et a été remise en détention le même jour en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Mme Wang Guixia, âgée de 80 ans, est actuellement inculpée et détenue au centre de détention pour femmes de la ville de Jinzhou.
Mme Wang a d’abord été arrêtée dans l’après-midi du 25 septembre 2022, après qu’on a signalé qu’elle avait parlé du Falun Gong à des personnes dans le parc local de Beihu. Les agents du poste de police de Shiqiaozi ont également perquisitionné son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong. Ils l’ont ensuite libérée sous caution.
Un jour, au début du mois de juillet 2023, deux personnes du parquet de la ville de Linghai se sont présentées au domicile de Mme Wang et ont déclaré avoir reçu son dossier. Comme elle n’était pas là, elles ont demandé à sa famille de signer son dossier en son nom. [Linghai est sous l’administration de la ville de Jinzhou. Le parquet et le tribunal de Linghai ont été désignés pour traiter les affaires relatives au Falun Gong dans la région de Jinzhou.]
Le 11 juillet 2023, un procureur a appelé la famille de Mme Wang et lui a demandé de lui dire de se présenter au parquet pour être entendue. Sa famille a répondu qu’elle ne s’y rendrait pas parce qu’elle n’avait enfreint aucune loi en pratiquant sa croyance.
Le 5 février 2024, le parquet a émis un mandat d’arrêt formel contre Mme Wang et l’a remise en détention le même jour.
Ce n’est pas la première fois que Mme Wang est visée pour sa pratique du Falun Gong, lequel lui a permis de recouvrer la santé et de mener une vie épanouie.
Mme Wang a été arrêtée en août 2002 et condamnée à quatre ans de prison. Elle a subi diverses formes de mauvais traitements à la prison pour femmes de la province du Liaoning. Une fois, elle a été forcée de rester pieds nus sur un sol en béton froid pendant quatre heures d’affilée. Une autre fois, on lui a interdit de prendre des douches pendant deux mois consécutifs. Elle a également été attachée à un lit en position de l’aigle déployé, la bouche scotchée, pendant dix jours.
Les gardiennes ont souvent fouetté Mme Wang avec des pantoufles, lui ont donné des coups de pied sur les parties intimes et les seins avec des chaussures en cuir, lui ont piqué la poitrine avec des épingles à nourrice et l’ont frappée sur les mains avec des balais. À quelques reprises, elles lui ont plongé la tête dans une bassine remplie d’eau, lui ont enroulé du ruban adhésif autour du cou, se sont assises sur elle pour lui frapper les tempes, lui ont arraché les cheveux et l’ont même déshabillée jusqu’à ses sous-vêtements. Lorsqu’elle a entamé une grève de la faim en signe de protestation, elles l’ont gavée et l’ont maintenue attachée dans un lit sans lui permettre d’aller aux toilettes.
Le 19 juillet 2012, Li Meishan, du Département de police de la ville de Jinzhou et le chef adjoint du poste de police de Shiyou ont conduit trois agents à faire une descente au domicile de Mme Wang. Elle n’était pas là, mais a été forcée de vivre loin de chez elle pour éviter d’être arrêtée.
Mme Wang distribuait des documents d’information sur le Falun Gong le 18 octobre 2013, lorsqu’elle a été arrêtée et contrainte de payer une amende de plus de 10 000 yuans. Elle a été libérée seize jours plus tard.
Traduit de l’anglais