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Une mère et sa fille voient leur santé se dégrader après sept mois de détention pour leur pratique du Falun Gong

27 février 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) À Pékin, la santé d’une mère et de sa fille s’est gravement détériorée après environ sept mois de détention pour leur pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le Parti communiste chinois persécute depuis juillet 1999.

Mme Chen Lifang, 50 ans, autrefois en bonne santé, était gravement malade et émaciée au moment où elle a été libérée vers le 1er octobre 2023. Elle ne pouvait même pas marcher jusqu’aux toilettes sans aide. Sa mère, Mme Zhang Heyu, âgée de 71 ans, était légèrement bossue, ce qui s’est accentué après des mois de détention. Sous la pression et intimidée par la police, leur famille ne leur a pas permis d’avoir le moindre contact avec d’autres pratiquants de Falun Gong. On ne sait pas exactement quel type de mauvais traitements la mère et la fille ont pu subir en détention, ce qui a eu pour effet d’altérer leur santé.

Dernière arrestation et persécution passée

Mme Zhang et Mme Chen, qui partagent une maison dans le district de Chaoyang, à Pékin, ont soudainement disparu avant les « deux sessions » du régime communiste au début de mars 2023.

L’organe législatif de la Chine, l’Assemblée populaire nationale (APN), et son principal organe consultatif politique, la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), tiennent tous deux leurs réunions annuelles (appelées « deux sessions ») à peu près à la même période chaque année (bien que séparément). La réunion de la CCPPC de 2023 a débuté le 4 mars et la réunion de l’APN le lendemain. De nombreux pratiquants de Falun Gong à travers la Chine ont été harcelés avant les « deux séances ».

La famille de ces femmes a appris par la suite qu’elles avaient été arrêtées parce qu’elles pratiquent le Falun Gong. Les agents du poste de police de Xiaohongmen ont fait irruption chez elles et ont confisqué tous leurs livres de Falun Gong. Après la libération de la mère et de la fille vers le 1er octobre 2023, la police a menacé leur famille de sanctions s’ils ne les surveillaient pas de près. Elles n’ont pas pu entrer en contact avec d’autres pratiquants.

La dernière persécution de Mme Zhang et de Mme Chen a été précédée par de multiples incidents d’arrestations et de harcèlement dans le passé en raison de leur croyance dans le Falun Gong.

Mme Zhang a déjà été condamnée à deux reprises à des peines de travaux forcés et détenue pendant plus de quatre ans au total. Elle a été contrainte d’effectuer des travaux forcés sans rémunération et a été soumise à diverses formes de torture, notamment des décharges électriques, une alimentation par gavage, et des menottes et des entraves.

Mme Chen a été licenciée de son travail et a dû emménager chez Mme Zhang.

Vers le 1er octobre 2022, des agents du Département de police du district de Chaoyang et du poste de police de Xiaohongmen sont entrés par effraction au domicile de Mme Zhang et lui ont demandé, ainsi qu’à sa fille, si elles pratiquaient toujours le Falun Gong ou si elles sortaient pour parler aux gens de la persécution. Elles ont répondu que c’était le cas et la police a posté des gens à l’extérieur de leur immeuble pour les surveiller et les suivre quotidiennement.

La police a également travaillé avec le bureau de gestion immobilière du complexe d’appartements de Mme Zhang et a installé une caméra de surveillance devant sa porte pour la surveiller.

Le fils de Mme Zhang a également été harcelé, parce que sa mère et sa sœur pratiquent le Falun Gong. Il a dit qu’il se sentait impuissant et désespéré.

Voir aussi :

Compte-rendu du premier semestre 2023 : 3133 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance

Traduit de l’anglais