(Minghui.org) J’ai été arrêtée et illégalement détenue par des agents du Parti communiste chinois (PCC) pour ma pratique du Falun Dafa. Cela s’est passé si rapidement que lorsque les agents m’ont jetée dans une cellule, mon esprit était vide, à l’exception de ce passage du Fa : « Donner le Fa aux gens est mieux que quoi que ce soit d’autre. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de la région Midwest des États-Unis) Je savais que, quel que soit l’endroit où je me trouvais, je devais me souvenir que j’étais une pratiquante de Falun Dafa et que j’avais une mission sacrée et de grandes responsabilités.
J’aimerais partager quelques histoires sur la façon dont mes compagnes de cellule ont appris la vérité et reçu des bénédictions lorsqu’elles ont compris et reconnu à quel point le Falun Dafa est bon.
Une détenue bénie
Yunfang était détenue depuis dix-huit mois lorsque je l’ai rencontrée. Elle était accusée d’avoir détourné 5 millions de yuans. Malgré son comportement froid et menaçant, elle s’est montrée amicale envers moi. Je l’ai traitée avec gentillesse et j’ai découvert qu’elle était une personne aimable et droite.
Je lui ai clarifié la vérité et je l’ai aidée à se retirer du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. Je lui ai raconté diverses histoires sur la façon dont les gens recevaient des bénédictions ou expérimentaient des miracles lorsqu’ils récitaient sincèrement « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Elle a été très réceptive et je lui ai dit que, dans tout ce que nous faisons, nous devons nous conformer au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle a acquiescé et a dit : « Je le ferai. »
Chaque fois que nous avions du temps libre, je récitais le Fa et Yunfang et moi parlions. Elle m’a fait confiance et m’a raconté son histoire. Elle m’a demandé : « Est-ce que tu peux me montrer comment pratiquer le Falun Dafa ? » J’ai répondu : « Bien sûr ! Notre Maître a dit que donner le Fa aux gens est mieux que quoi que ce soit d’autre, et la pratique du Falun Dafa t’apportera des bénédictions. » Yunfang a été sérieuse dans son apprentissage et s’est efforcée de respecter le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Toutes les détenues étaient obligées de s’asseoir sur des planches de bois nues pendant de longues périodes le soir, et j’en profitais pour méditer. Yunfang s’asseyait souvent à côté de moi et veillait sur moi, et lorsque des personnes passaient, elle tendait les bras pour éviter qu’elles ne me heurtent.
Sa gentillesse dans un environnement difficile lui a apporté des bénédictions. Un après-midi, un agent a crié fort dans le couloir : « Yunfang, prends tes affaires. Tu rentres chez toi. » Elle était abasourdie et ne savait pas comment réagir. Quand elle a finalement compris, elle m’a serrée dans ses bras et a pleuré. J’ai dit : « Tu devrais remercier Maître Li [le fondateur du Falun Dafa] d’avoir été libérée plus tôt. » Elle a hoché la tête à plusieurs reprises : « Oui, je le ferai ! »
« Merci Falun Dafa »
Xia a été arrêtée pour falsification. Elle était un peu potelée et semblait naïve. Je lui ai expliqué la vérité et je l’ai aidée à renoncer au PCC et à ses organisations pour la jeunesse. Elle m’a dit : « J’ai une très mauvaise mémoire et je ne me souviendrai probablement pas du Fa. Même si je ne peux pas réciter le Fa avec toi, je réciterai : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” » J’ai dit : « Cela marchera aussi, mais tu dois être sincère. » Elle était d’accord.
Xia est revenue d’une audience au tribunal et ne pouvait s’arrêter de pleurer. Je me suis assise à côté d’elle, je lui ai tenu la main et je l’ai réconfortée. Elle a dit : « Je vais divorcer dès que je serai libérée. » Son mari et le neveu de son mari ont déclaré au juge qu’elle était le cerveau derrière tous leurs actes répréhensibles. C’était l’idée de son mari, mais ils l’ont imputée à Xia. Elle s’est sentie trahie et a décidé de divorcer.
Je lui ai dit : « Tout est juste au final. Ne pleure pas et ne réfléchis pas trop. Concentre-toi simplement sur la récitation : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” » Elle a hoché la tête : « Merci, je le ferai. Je te fais confiance. »
Toutes les détenues, à l’exception de celles en service, devaient faire une sieste après le déjeuner, mais moi je faisais la méditation. Un jour, Xia était de garde lorsqu’un agent est venu et m’a montrée du doigt : « Dis-lui de faire une sieste. » Xia n’a pas bougé. L’agent est revenu au bout d’un moment et a répété : « Dis-lui de s’allonger. » Xia a regardé l’agent droit dans les yeux et a dit : « Elle le fera quand elle sera prête. » L’agent est parti.
Xia est revenue d’une autre audience et était ravie : « Merci ! Merci Dafa ! Je ne suis condamnée qu’à sept mois. » Elle était alors détenue depuis six mois et rentrerait chez elle dans un mois. Son mari et son neveu ont en revanche été condamnés chacun à plus de deux ans de prison.
« Je veux apprendre le Falun Dafa »
Limei avait de beaux yeux et de longs cheveux noirs. Elle était détenue pour avoir participé à des opérations pyramidales. Lorsqu’elle est arrivée au centre de détention, toutes les détenues savaient que Dafa était bon. Chaque fois que nous avions une nouvelle compagne de cellule, les autres lui disaient de me parler. « Tu te sentiras mieux après lui avoir parlé », disaient-elles à la nouvelle venue, généralement déprimée, car elles avaient toutes vécu la même chose.
Je me concentrais principalement sur la clarification de la vérité et je leur parlais du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je leur faisais comprendre qu’il s’agissait du Dafa de l’univers et que cela les aiderait à se reconnecter à leur nature innée et bienveillante.
Limei était cependant un peu différente. Elle n’était pas réceptive et ne voulait pas écouter ce que j’avais à lui dire. Elle a dit non lorsque je lui ai demandé de renoncer au PCC. J’ai pensé : « D’accord. Je ne vais pas continuer si tu ne veux pas écouter. » Quatre autres jeunes femmes, toutes dans la vingtaine, étaient également impliquées dans la même affaire que Limei. Trois d’entre elles ont renoncé au PCC et à ses organisations pour la jeunesse.
Un jour, j’ai trouvé une bague dans la salle de bains et j’ai pensé qu’elle pouvait appartenir à Limei. Les détenues n’étaient pas censées garder des bijoux. Si les agents les découvraient, les objets seraient confisqués et ne seraient jamais rendus à leur propriétaire. Ce soir-là, j’ai demandé à Limei : « J’ai trouvé une bague dans la salle de bains, c’est la tienne ? » Ses yeux se sont immédiatement illuminés : « Oui », a-t-elle répondu. Je lui ai dit : « Je te la donnerai plus tard. » Elle a levé le pouce. Dans l’heure qui a suivi, toutes les jeunes femmes de son groupe ont levé le pouce pour me remercier.
Les trois jeunes femmes du groupe de Limei qui ont renoncé au PCC et à ses organisations pour la jeunesse ont été libérées, l’une après l’autre, au cours des semaines suivantes. La quatrième, qui n’a pas renoncé au PCC, a été traduite en justice par le procureur général et a été condamnée à une lourde peine. Une plainte a également été déposée contre Limei et des audiences ont été programmées.
Limei était sûre d’elle, mais égocentrique. Une longue planche de bois posée contre le mur servait de lit à la vingtaine de détenues de notre cellule. Nous devions toutes garder les jambes droites lorsque nous dormions afin de pouvoir tenir sur la planche. Limei, cependant, aimait se recroqueviller, si bien que les autres se plaignaient d’elle. Les disputes dégénéraient souvent en bagarres entre Limei et les autres détenues.
Les agents ne savaient pas quoi faire de Limei, alors ils l’ont mise à côté de moi. Elle me pinçait la nuit pour me faire bouger afin d’avoir plus d’espace. Une nuit, la détenue de garde a vu ce qu’elle me faisait et a commencé à se disputer avec elle. Cependant, en tant que pratiquante de Dafa, j’ai essayé d’être attentionnée envers elle. Je lui ai dit de ramener ses genoux contre mon ventre pour qu’elle puisse dormir. Depuis ce moment, elle ne m’a plus pincée et elle savait que j’étais gentille.
Un jour, elle est venue me voir et m’a chuchoté : « Je veux apprendre à pratiquer le Falun Dafa. » J’ai été surprise d’entendre cela, surtout venant d’elle, mais j’étais heureuse. Je lui ai dit : « Nous en parlerons ce soir. » Ce soir-là, je l’ai aidée à démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse. J’ai ensuite écrit sur un morceau de papier le poème du Maître « Être un Homme » de Hong Yin. Elle l’a mémorisé et, dans les jours qui ont suivi, elle a également mémorisé quelques autres poèmes de Hong Yin et d’autres courts Jingwen.
Limei était très bouleversée à son retour de sa première audience au tribunal. Le procureur l’a accusée d’avoir fraudé plus d’un million de yuans et a proposé une peine de plusieurs années. Les larmes coulaient sur son visage et elle avait le cœur brisé. Je lui ai tapoté doucement le dos et lui ai dit : « Ne pleure pas, Limei, tu es différente maintenant, tu es une pratiquante de Dafa. Ton chemin dans la vie sera réarrangé par Dafa, et tu dois juste croire au pouvoir de Dafa. »
J’ai vraiment senti que Limei était dans le centre de détention parce qu’elle était prédestinée à apprendre Dafa. Elle a mémorisé rapidement les conférences du Maître, elle avait une bonne qualité d’éveil et était capable de se conformer aux critères du Fa. Grâce à l’étude du Fa, elle en est venue à connaître le sens et le but réels de la vie et n’était plus anxieuse quant à l’issue de son affaire.
Quelques mois se sont écoulés et Limei a été convoquée pour une autre audience. Toutes les détenues attendaient avec impatience et espéraient que tout se passerait bien pour elle. Elle est revenue avec un visage impassible et elle semblait très calme. Elle s’est approchée de moi et m’a dit, un mot à la fois : « J’ai été condamnée à un an de prison. » Elle n’a pas pu retenir son enthousiasme et a annoncé à haute voix : « Je rentre à la maison ! » Une autre vie a reçu des bénédictions parce que le Maître compatissant veillait sur elle et la protégeait.
Par la suite, toutes les détenues de la cellule ont commencé à apprendre et à mémoriser le Fa, et l’atmosphère est devenue sereine et paisible.
Conclusion
J’ai été condamnée à trois ans et dix mois par le PCC et j’ai été détenue pendant plus de deux ans. Pendant ma détention, j’ai expliqué la vérité à de nombreuses détenues et elles ont toutes appris que Dafa est bon. Beaucoup ont commencé à pratiquer et ont reçu des bénédictions.
Chaque personne que nous rencontrons est là pour nous aider dans notre cultivation. J’ai traité toutes les personnes que j’ai rencontrées au centre de détention comme si elles étaient ma famille et j’ai vraiment eu de la considération envers elles dans tout ce que je faisais, et j’ai souvent fait tout mon possible pour les aider autant que je le pouvais.
Le Maître espère que chaque pratiquant maintiendra la pensée droite en toutes circonstances et saisira chaque occasion pour aider à sauver les gens. Je suivrai les directives du Maître et éveillerai davantage d’êtres.
Chaque pas que j’ai fait dans ma cultivation n’aurait pas été possible sans la protection du Maître. Merci, Maître, pour votre compassion et votre salut !
Traduit de l’anglais