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À propos de nos vœux d’origine

13 mars 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) J’ai eu 25 ans au printemps 1996, j’étais en bonne santé et mon entreprise familiale marchait bien. C’était une période merveilleuse de ma vie. À l’époque, j’ai pensé à ce que ce serait bien si je ne tombais jamais malade et si je n’avais pas de soucis d’argent.

C’est également au printemps 1996 que quelqu’un m’a présenté le Falun Dafa. J’ai pensé que même si j’avais le désir d’être libérée de la maladie et des soucis, la vie était impermanente et personne ne pouvait échapper à la naissance, à la vieillesse, à la maladie et à la mort. J’ai donc commencé à cultiver Dafa, en quête d’une vie meilleure. Je pensais que ma cultivation serait très facile, car j’étais de nature aimable et relativement indifférente à la célébrité et à la fortune. Dès que j’ai obtenu le Fa, j’ai sérieusement recopié le Zhuan Falun.

J’ai étudié le Fa tous les jours et j’ai appris beaucoup de principes. Plus tard, j’ai vraiment réalisé à quel point il est difficile de se cultiver, et j’ai aussi réalisé que tout dans le monde est une illusion. L’étude intensive du Fa m’a également permis de surmonter avec détermination la cruelle persécution dont j’ai fait l’objet par la suite.

Traverser les tribulations

Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Dafa le 20 juillet 1999. D’innombrables pratiquants de Dafa ont mis de côté la vie et la mort et ont marché sur la place Tiananmen, montrant au monde la grandeur de Dafa. J’étais également une particule de Dafa et j’avais une responsabilité et une mission inébranlables. Avec d’autres pratiquants, nous avons distribué des informations clarifiant la vérité, nous avons accroché des affiches et nous sommes allés sur la place Tiananmen pour y déployer des banderoles.

J’ai été arrêtée par la police en août 2001 et emmenée dans un centre de détention. J’ai ensuite été emprisonnée illégalement dans un camp de travaux forcés pendant un an et demi. Je n’ai pas coopéré avec les demandes, les ordres ou les instructions des gardiens, et j’ai mémorisé le Fa, pratiqué les exercices et émis la pensée droite tous les jours. J’ai refusé de donner mon nom et j’ai fait une grève de la faim pendant 80 jours. Mon corps s’est extrêmement affaibli et les gardiens ont dit que j’aurais un cancer de l’estomac et que je ne vivrais pas longtemps. J’ai utilisé ma bonne santé pour dire aux gens de ma cellule à quel point Dafa est extraordinaire et grandiose, ainsi que la cruauté de la persécution du PCC. J’ai également aidé des personnes prédestinées à comprendre la vérité sur Dafa. De nombreuses personnes au grand cœur ont donné des vêtements aux pratiquants de Dafa et les ont aidés à contacter leur famille et à passer des appels téléphoniques. Leurs actes de bonté étaient des exemples de personnes qui choisissaient elles aussi un avenir radieux pour elles-mêmes.

J’ai été libérée en 2003. J’ai consacré tout mon temps à étudier le Fa, à mémoriser le Fa et à faire les trois choses. Il m’a fallu quelques mois pour mémoriser le Zhuan Falun. Une fois que j’ai été capable de le réciter par cœur, mon étude du Fa s’est transformée en récitation du Fa, et ce jusqu’à aujourd’hui. Les principes du Fa sont devenus de plus en plus clairs dans mon cœur. Parce que j’ai le Fa dans mon cœur, je mesure tout à l’aune du Fa, et rien ne peut interférer avec moi. Tant que tout est mesuré à l’aune du Fa, les illusions qui sapent le Fa seront rapidement reconnues, et les démons ne pourront pas interférer avec moi. J’ai mon propre point de vue droit sur tout, et il n’est pas facile de s’égarer.

J’ai été arrêtée en 2007 et emmenée dans un centre de détention. J’ai refusé de coopérer avec les gardiens, de porter l’uniforme, de me faire photographier, de signer des lettres de garantie et j’ai entamé une grève de la faim. Chaque jour, je criais : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » J’ai mémorisé le Fa tous les jours, j’ai émis la pensée droite et j’ai fait les exercices pendant longtemps. Lorsque je mémorisais les écritures du Maître, je versais souvent des larmes inconsciemment. J’ai récité à haute voix les poèmes de Hong Yin. Plusieurs personnes dans la cellule pouvaient m’entendre et elles aimaient toutes m’écouter. Ensuite, elles m’ont donné du papier et un stylo et m’ont demandé de les écrire. Je leur ai expliqué les faits concernant Dafa et la persécution, et plusieurs d’entre elles ont démissionné des Jeunes Pionniers, une organisation du PCC pour la jeunesse.

Chaque jour, je criais : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Un jour, j’ai également crié : « Le Ciel détruit le PCC ! Démissionnez du Parti pour sauver votre vie ! » Les gardes ont immédiatement fermé ma porte.

Bien qu’une semaine plus tard, j’aie été condamnée à un camp de travail, sous les soins compatissants du Maître et avec le secours vertueux de mes compagnons de cultivation, je suis rentrée chez moi en treize jours avec dignité, et j’ai refusé la persécution des forces anciennes perverses. Je n’ai plus jamais été harcelée depuis.

Clarifier la vérité et sauver les gens

Après mon retour, j’ai étudié le Fa, j’ai cherché mes défauts, je me suis corrigée et j’ai ajusté ma mentalité. J’ai emmené mon enfant de trois ans au poste de police pour clarifier la vérité. J’ai rendu visite au chef du PCC et au chef du village tous les jours pour discuter. J’ai expliqué que mes enfants et moi-même n’avions pas pris une seule pilule depuis des années ; j’ai parlé de la grandeur du Falun Dafa et des mensonges du PCC ; j’ai parlé de la signification de démissionner du Parti communiste, et je les ai éclairés avec de bonnes pensées. Je leur ai dit de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

J’ai également dit que la persécution du Falun Gong par le PCC était illégale et que la Constitution stipulait que les citoyens avaient le droit et la liberté de croyance. J’ai donné au directeur du poste de police des exemplaires des Neuf commentaires sur le Parti communiste. J’ai demandé un jour au directeur : « En tant que femme au foyer avec des enfants à la maison, comment ai-je saboté l’application de la loi ? Dans quelle mesure ? » D’un point de vue juridique, la persécution du Falun Gong par le PCC est illégale. Le directeur a souri et a dit : « Vous avez gagné en compétence. Vous connaissez maintenant beaucoup de lois. » Après un moment à lui clarifier la vérité et émettre la pensée droite, je lui ai également donné des informations clarifiant la vérité. Le directeur a compris la vérité, il a démissionné du Parti et m’a rendu mon ordinateur sans condition. Il n’a plus persécuté d’autres disciples de Dafa par la suite et a pris sa retraite.

Une fois, dans le bureau de l’instructeur, quatre ou cinq cadres du village ont dit devant moi que Dafa n’était pas bon et ils ont répété les mensonges du PCC pervers. Je leur ai demandé : « Qu’est-ce qui ne va pas avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Quiconque parmi vous aujourd’hui veut s’opposer à Authenticité-Bienveillance-Tolérance n’est pas digne d’être un être humain. Vous devez cesser de persécuter les disciples de Dafa. » Aucun d’eux n’a parlé. Lorsque je leur ai raconté l’histoire du PCC, ils ont tous écouté en silence, et certains fonctionnaires du village ont démissionné du Parti.

Comme tout le monde savait que je cultivais le Dafa, j’ai commencé à clarifier la vérité aux gens qui m’entouraient en public. J’ai parlé aux gens de la tromperie du PCC et, en même temps, j’ai distribué un grand nombre d’informations clarifiant la vérité. Je n’ai jamais fait l’objet d’interférences. Lorsque je suis sortie pour clarifier la vérité, j’ai émis la pensée droite et j’ai demandé au Maître de m’aider. J’ai clarifié la vérité à tous ceux que je rencontrais dans la rue. La plupart d’entre eux ont démissionné du Parti avec mon aide. Je leur ai donné des documents clarifiant la vérité.

Je clarifie également la vérité à mes voisins. Quoi qu’il arrive, je ne me dispute jamais avec les gens. Je leur laisse toujours les intérêts personnels qu’ils veulent obtenir de moi. Je ne force pas les gens à me croire et je ne me précipite pas pour obtenir des résultats. Il y avait quelques membres têtus du Parti, que j’ai essayé de convaincre de démissionner du Parti pendant plusieurs années. Ils ont fini par démissionner du Parti. Je leur ai dit que Dafa était extraordinaire, que mes enfants et moi-même n’avions pas pris de médicaments depuis des années et que nous étions tous en bonne santé.

L’un de mes cousins, qui était un cadre du village, s’est d’abord opposé catégoriquement à la démission et s’est disputé avec moi. Mais chaque fois que je le voyais, je le saluais chaleureusement, je lui disais une partie de la vérité, je lui montrais des informations clarifiant la vérité et je lui disais en souriant : « Il est sage d’écouter davantage. Ce n’est qu’en écoutant et en regardant davantage que l’on peut connaître la vérité. » Je lui ai dit que le PCC trompait et réprimait les gens et qu’il était corrompu jusqu’à la moelle. De temps en temps, je lui ai également récité les enseignements du Maître. Après presque dix ans, mon cousin a finalement compris la vérité et a démissionné du Parti.

Pendant la pandémie de COVID, j’ai distribué des documents clarifiant la vérité avec une compagne de cultivation. Nous avons fait du porte-à-porte pour clarifier la vérité et avons donné aux gens des calendriers et des peintures du Nouvel An contenant des informations sur le Falun Dafa. La plupart des gens ont démissionné du Parti. Les gens étaient également très amicaux avec moi. Au plus fort de la pandémie, notre ville a été confinée pendant plus d’un mois. Des caméras de surveillance ont été installées à l’entrée du village et des voitures de police ont patrouillé tous les jours sur la route principale. Les gens n’avaient pas le droit d’aller dans les champs ou de sortir du village. De nombreuses personnes ont été infectées, mais personne dans mon village ne l’a été. Pendant les trois années qu’a duré la pandémie, pas une seule personne de mon village n’a été infectée.

J’étudie toujours le Fa et je cultive avec mes enfants. Lorsque mon aîné était à l’école primaire, il m’a dit : « Maman, j’ai rêvé que mon frère et moi volions dans le ciel, que ma tante et ma grand-mère marchaient sur le sol et que toi, tu faisais du vélo. » À cette époque, il étudiait le Fa avec moi tous les jours et pratiquait les exercices à midi. Nous étudiions cinq leçons du Zhuan Falun et d’autres enseignements le samedi et le dimanche, et nous lisions le livre en entier de Zhuan Falun presque une fois par semaine. Son œil céleste était ouvert. Maintenant qu’il travaille dans une autre ville, il n’a pas d’environnement de cultivation. Heureusement, Dafa a pris racine dans son cœur et il n’est pas perdu.

J’ai emmené le plus jeune enfant étudier le Fa pendant un mois avant qu’il n’aille à l’école, et il a vu de nombreux bouddhas entrer par la fenêtre tous les jours, certains méditant, d’autres s’agenouillant. Ils nous écoutaient lire le Fa. À la fin de notre étude du Fa, les bouddhas s’envolaient par la porte.

En repensant à mes plus de vingt ans de cultivation, j’ai parcouru un chemin semé d’embûches, tombant et me relevant. Ma véritable croyance dans le Maître n’a jamais changé, et le Maître m’a tenu la main jusqu’à aujourd’hui. Je suis prête à collaborer avec d’autres pratiquants pour sauver davantage de personnes. Je chéris cette opportunité et je ne trahirai pas le titre sacré de « disciple de Dafa pendant la période de la rectification de Fa ».

Traduit de l’anglais