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J’ai cessé de me limiter

28 mars 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) La COVID s’est répandue rapidement en 2020, ma ville a été confinée et c’était comme si le monde touchait à sa fin.

J’ai aidé d’autres pratiquants à résoudre leurs problèmes techniques et je m’en suis inquiétée, car de nombreux pratiquants dépendent des autres pour leurs besoins. Par exemple, certains pratiquants clarifiaient la vérité tous les jours en personne et le faisaient bien, mais ils ne pouvaient pas accéder au site web de Minghui. Certains se sont concentrés sur la distribution de documents de clarification de la vérité, mais ils dépendaient d’autres personnes pour imprimer et leur donner les documents. Certains ont pu produire une grande quantité de documents, mais ils ne peuvent pas entretenir leur équipement. Le confinement a coupé la communication entre les pratiquants, mais nous devions quand même sauver les gens.

J’avais déjà remarqué que certains pratiquants ne se concentraient que sur une seule chose, mais que la situation sociale en vigueur limitait notre capacité à nous coordonner et à sauver les gens. Mes conceptions humaines ont refait surface, comme le fait de se sentir en colère, de vouloir se plaindre et d’accuser les autres d’être responsables de tous les problèmes. Mais je me suis dit : « Que puis-je faire ? » Je savais que nous ne devions pas perdre le contact avec les autres pratiquants, ce qui reviendrait à suivre les arrangements des forces anciennes. J’ai regardé autour de moi et j’ai trouvé un moyen de sortir de ma communauté.

Je suis allée à la communauté de Cai. La sécurité y était très stricte et il y avait un garde à l’entrée. Je me suis promenée et j’ai vu une possibilité. Une voiture est arrivée et pendant que le garde vérifiait le permis de conduire, j’ai franchi le portail de l’autre côté. Lorsque je suis arrivée chez Cai, elle était heureuse et nous avons convenu d’étudier le Fa chez moi, nous étions déterminées à ne pas accepter les circonstances.

Elle m’a raconté un événement récent. Son domicile était un site de production de documents de clarification de la vérité, et elle était chargée de fournir la documentation et lHebdomadaire Minghui aux pratiquants de sa région. Après le bouclage de la ville, elle a pensé que les pratiquants avaient besoin de ces documents et, malgré ses 70 ans, Cai a escaladé le mur et a pu pénétrer dans la communauté d’une autre pratiquante. Elle est arrivée au domicile de la pratiquante et lui a donné les documents et l’Hebdomadaire Minghui. Mais la pratiquante lui a dit : « Ne reviens plus ici, ma famille ne veut pas que je côtoie d’autres personnes, parce qu’elle a peur du virus. »

Cai était triste, non pas pour elle, mais pour la pratiquante. En acceptant ce que sa famille voulait, ne coupait-elle pas ses liens avec les autres pratiquants et ne suivait-elle pas la voie tracée par les forces anciennes ?

Je savais que de nombreux pratiquants attendaient simplement que d’autres leur livrent la documentation et l’Hebdomadaire Minghui, ou comptaient sur d’autres pour venir faire la maintenance de leur équipement. Pour eux, perdre le contact avec d’autres pratiquants signifiait également perdre le contact avec le site web de Minghui, et ce n’était pas une mince affaire. Avant la pandémie, j’avais suggéré que tout le monde acquière des compétences techniques et que tout le monde fabrique de la documentation, mais aujourd’hui, j’ai senti que cette question était urgente. La rectification de Fa n’attend personne, et nous ne pouvons plus nous contenter d’attendre ou de compter sur les autres.

Ding ne pouvait pas accéder au site web de Minghui et comptait sur moi pour lui apporter l’Hebdomadaire Minghui et les articles de partage d’expériences, sans compter qu’il habitait loin. En raison de la pandémie, il y avait très peu de bus, je n’y ai pas réfléchi plus longtemps, je me suis simplement mise en route pour aller chez lui. J’ai marché partout où il n’y avait pas de bus. Lorsque je suis arrivée à sa communauté, c’était complètement confiné. J’ai fait le tour et j’ai trouvé une brèche dans la clôture, qui était très étroite, mais j’ai pu passer. Avec l’aide de Maître Li (le fondateur de Dafa), rien ne peut bloquer les pratiquants.

Ding a été surpris de me voir et m’a demandé comment j’étais entrée. Je lui ai expliqué et lui ai suggéré d’apprendre à se connecter au site web de Minghui. Il a soupiré et a dit : « Je sais depuis longtemps que je devrais apprendre à le faire. » Avant la pandémie, je ne travaillais habituellement que sur des questions techniques. Mais avec le confinement de la ville, il semblait que mes compétences n’étaient plus nécessaires. J’ai décidé de commencer à distribuer les documents et j’ai allumé mon imprimante, mais c’est alors je me suis rendu compte que je n’avais pas assez de papier.

Je suis allée au magasin d’électronique où j’avais l’habitude de m’approvisionner, mais il était fermé en raison de la pandémie. Je me suis dit : « Je vais regarder autour de moi, et le Maître m’aidera à trouver un magasin. » J’ai finalement trouvé un petit magasin qui était ouvert et qui avait le papier dont j’avais besoin. J’étais très heureuse et je n’arrêtais pas de dire dans ma tête : « Merci Maître ! »

Un jour, alors que je distribuais les documents, j’ai vu un autocollant de clarification de la vérité apposé près d’une porte. Je me suis sentie encouragée en le voyant : « Les pratiquants ont pu sortir ! » J’ai senti la force de notre corps entier et cela a renforcé ma confiance.

Je ne savais pas combien de temps la ville resterait confinée. Auparavant, je ne travaillais que sur des questions techniques et je n’accordais pas beaucoup d’attention à la clarification de la vérité ou à l’impression des documents. À cause de la pandémie, les circonstances ont changé, nous avons subi des interférences et nous ne pouvions plus faire du bon travail pour sauver les gens comme nous le faisions auparavant. Il semblait que nous étions limités à la production de documents ou à la réparation d’équipements.

Ce qui me rend encore plus triste, c’est que le pratiquants Bao m’a demandé à trois reprises avant la pandémie de participer à un projet de clarification de la vérité en ligne, mais j’ai refusé. Mon excuse était que j’étais engagée dans un travail technique et que je ne voulais me concentrer que sur cela. Je me suis limitée à faire du travail technique et j’ai pensé que c’était ma seule façon de valider le Fa. Je m’étais restreinte avec ma propre compréhension limitée, maintenant que la ville avait fermé, ne serait-il pas bon alors de pouvoir clarifier la vérité en ligne ? Je regrettais de ne pas l’avoir appris.

Le Maître a vu mon souhait et m’a aidée. J’ai parlé à un pratiquant qui m’a aidée à contacter Bao. Nous nous sommes rencontrés à la barrière de la communauté résidentielle de Bao, et j’ai expliqué que je voulais apprendre à clarifier la vérité en ligne. Il m’a répondu : « Il est difficile de vous enseigner en personne maintenant, car la politique de ma communauté est très stricte. » J’ai pensé que je ne devais pas abandonner.

Un soir, je me suis présentée à la porte de sa communauté. Le gardien étant absent ou endormi, je suis entrée rapidement. Bao a été choqué de me voir et m’a enseigné jusqu’à tard dans la nuit, mais il n’a pas eu le temps de tout m’apprendre.

Un autre jour, j’ai pu entrer dans la communauté de Bao pendant que le garde de sécurité dormait, et Bao a fini de m’enseigner. Il m’a félicitée pour la rapidité avec laquelle j’avais appris. J’ai dit en plaisantant : « J’ai refusé lorsque vous m’avez proposé de m’enseigner auparavant, mais maintenant je dois venir tard le soir et tôt le matin. Ma qualité d’éveil est médiocre. »

Clarifier la vérité

Clarifier la vérité en ligne est efficace pendant la pandémie parce qu’il n’y a pas de restrictions géographiques, ce qui implique également de cultiver son xinxing. Une fois, j’ai eu des pensées négatives lorsque j’ai envoyé les informations clarifiant la vérité à une équipe de police : « La sécurité de cet ordinateur est limitée, et s’ils tracent mon ordinateur ? » Mais j’ai fermement rejeté cette pensée négative et j’ai étudié le Fa. Lorsque j’ai reçu un message de réponse qui me réprimandait, j’étais heureuse, cela signifiait que les documents que j’avais envoyés avaient été reçus et lus.

Une autre fois, j’ai reçu une réponse d’un soldat américain des forces spéciales. En raison de la nature particulière de son travail, il n’avait pas eu l’occasion d’entendre la vérité, et il m’a remerciée, ce qui m’a encouragée et m’a donné confiance.

Mais cela n’a pas toujours été facile. En raison du blocus Internet du PCC, il fallait beaucoup de temps pour publier les informations, et parfois nous n’étions pas en mesure de les envoyer. Un jour, j’ai reçu un message de menace : « Votre adresse IP a été transmise au Département de police. » J’ai pensé abandonner. Après avoir étudié le Fa, j’ai réalisé que les informations sur la vérité devaient être diffusées sur internet afin que les personnes empoisonnées par les mensonges du PCC aient la possibilité d’être sauvées. J’ai décidé de persévérer, quelles que soient les difficultés, et j’ai renforcé le système de sécurité de mon ordinateur ainsi que ma pensée droite.

Comme je n’ai fait que du travail technique dans le passé, j’ai eu du mal à clarifier la vérité aux gens en personne. Je savais que je devais redoubler d’efforts pour sauver les gens, mais j’avais du mal à ouvrir la bouche. Un jour, j’ai vu quelqu’un marcher vers moi, il semblait avoir des difficultés à marcher. Je me suis dit que je pourrais lui poser des questions et lui parler de Dafa. Mais lorsqu’il est arrivé près de moi, je n’ai rien pu dire et je l’ai regardé s’éloigner. Je me suis sentie si mal !

Je savais que je devais faire une percée. Une dame assise derrière moi dans le bus avait l’air mal en point. J’étais déterminée à lui clarifier la vérité, je lui ai dit : « Vous allez bien ? ». Elle m’a répondu : « Je ne suis jamais en bonne santé, je me sens toujours malade. » Je lui ai dit : « Je sais ce que vous ressentez. Quand j’avais 45 ans, j’ai eu une maladie cardiaque et une néphrite, cela m’a coûté 1000 yuans rien que pour être admise à l’hôpital, avant même d’acheter des médicaments. Je n’avais pas les moyens de payer le traitement, mais mon état était difficile à guérir même si je suivais un traitement. » Elle m’a demandé : « Comment allez-vous maintenant ? » J’ai répondu : « Je vais bien. » Elle a immédiatement demandé : « Que s’est-il passé ? »

J’ai dit : « J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. » Je lui ai parlé de mes changements après avoir commencé la cultivation. Elle m’a dit : « Pouvez-vous ôter votre masque et me laisser voir votre teint ? » Après avoir enlevé le masque, elle m’a dit : « Vous avez l’air en très bonne santé. » Elle a dit que d’autres pratiquants lui avaient déjà clarifié la vérité, mais qu’elle n’avait pas compris. Elle a vu que j’étais plus âgée qu’elle, mais que j’avais l’air plus jeune et en bonne santé, et elle a dit qu’elle avait maintenant une bonne opinion du Falun Dafa.

Un jour, alors que je me rendais dans une communauté, j’ai remarqué un homme âgé assis sur un banc. Je l’ai salué et lui ai dit : « Il fait beau aujourd’hui. C’est bien de s’asseoir dehors et d’en profiter. » Il a acquiescé et je lui ai dit : « Vous avez l’air en bonne santé. » Il m’a répondu : « Pas vraiment, j’ai beaucoup de problèmes de santé. » Je lui ai dit : « Personne ne peut se permettre d’être malade de nos jours, la médecine et les hôpitaux sont si chers qu’il vaut mieux trouver un moyen d’améliorer sa santé. » Il a soupiré et m’a demandé ce qu’il pouvait faire. Je lui ai parlé de mes changements après avoir pratiqué Dafa et de la façon dont le PCC persécute Dafa. Il m’a écouté calmement et a accepté de démissionner du PCC.

Un jour, je suis allée acheter des légumes. La vendeuse de légumes m’a dit : « Mes produits sont très bons et je vais vous aider à choisir les meilleurs. » J’ai dit : « C’est très bien, les gens honnêtes sont récompensés. » Une dame qui se trouvait à côté de moi a entendu mes paroles et a répondu : « C’est tout à fait vrai. Croyez-vous en Bouddha ou en Dieu ? » J’ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa. » Son attitude a immédiatement changé et elle a dit : « Pourquoi le pratiquez-vous ? » Elle s’apprêtait à dire des choses désagréables, mais la vendeuse de légumes a dit : « Je connais beaucoup de gens qui le pratiquent, certains ont guéri de maladies graves en le pratiquant. » La dame a eu l’air surprise.

J’ai dit : « Ne croyez pas la propagande du PCC que vous voyez à la télévision. » Quelqu’un est venu la chercher, elle m’a remerciée et est partie. Je pouvais dire qu’elle avait une bonne impression de Dafa, ce qui a jeté les bases de son futur salut. La vendeuse de légumes a défendu Dafa, je savais donc que les gens s’éveillaient, et même qu’ils répandaient la vérité.

J’ai réalisé que, que nous fassions un travail technique ou que nous clarifiions la vérité en personne, peu importe que nous pensions le faire bien ou mal, nous ne pouvons pas abandonner. Le Maître nous demande de nous cultiver et de nous défaire de nos attachements. Si nous nous accrochons à nos attachements et essayons de trouver un passage dans le Fa pour justifier nos attachements, il se peut que nous suivions le chemin tracé par les forces anciennes.

J’ai été inspirée par la lecture des textes de partage présentés lors des conférences d’échange d’expériences organisées en dehors de la Chine. De nombreux pratiquants ne font pas partie d’un projet, mais lorsqu’ils doivent sauver des gens ou coopérer en tant que groupe, ils mettent leur ego de côté et relèvent les défis ensemble. Certains étaient impliqués dans de nombreux projets et travaillaient dur, ils ne disaient pas : « Je fais partie de ce projet, je ne peux pas travailler sur l’autre. » C’est ce qui m’a le plus touchée : ils coopèrent de manière inconditionnelle. Lorsque je me suis comparée à eux, j’ai eu honte. Je me considérais uniquement comme une pratiquante technique et je ne clarifiais pas la vérité sous d’autres formes, ce qui m’a fait perdre du temps et manquer de nombreuses occasions. Je travaillerai plus dur pour qu’à l’avenir, lorsque je regarderai en arrière, je n’aie pas de regrets.

À travers mes expériences et mes changements récents, je peux voir tout ce que le Maître a fait pour nous. Le Maître trouve des moyens de nous éclairer, ouvre notre sagesse pour sauver les gens, nous montre la profondeur infinie du Fa, et nous aide et nous protège de toutes les manières possibles afin que nous puissions suivre le processus de la rectification de Fa. Maître, merci beaucoup !

Traduit de l’anglais