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Arrêter de prendre de la drogue et reprendre la cultivation

20 avril 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa hors de Chine

(Minghui.org) « Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation ! »

Je suis étudiante en première année en sciences biomédicales au Fei Tian College Middletown.

Pendant que j’écrivais cet article de partage d’expériences, j’ai réalisé que mon attachement à la renommée était fort. Après avoir repris la cultivation, j’ai voulu cacher mes expériences passées pour ne pas être jugée. Je voulais « sauver la face » et je m’inquiétais de ce que les autres pouvaient penser de moi. Cependant, le fait d’écrire et de révéler mes attachements m’a permis de regarder vraiment ce qui me manquait par rapport au Fa (enseignements). Voici quelques-unes de mes expériences récentes et ce que je comprends du Fa depuis que j’ai repris la pratique du Falun Dafa en novembre 2023.

Ma vie avant de commencer à cultiver véritablement

Bien que mes deux parents pratiquent le Falun Dafa, je n’avais jamais vraiment compris le sens et le but de la cultivation. « Regarder à l’intérieur » était la chose que j’aimais le moins faire. À l’âge de 12 ans, j’ai été envoyée à Taïwan pour étudier la danse classique chinoise à l’Académie des arts Niaosong. Nous devions étudier le Fa et faire les exercices tous les jours, mais comme je ne pratiquais pas vraiment, je ne comprenais pas pourquoi.

Cependant, je voulais aller à Shen Yun et j’ai donc « enduré » quatre ans d’exercices et d’étude du Fa. L’une des questions du formulaire d’inscription de Shen Yun demandait pourquoi on s’inscrivait, chaque fois j’écrivais : « Pour aider le Maître à sauver les êtres ! » Mais ces mots cachaient mon fort attachement à la renommée et à la vanité. J’ai posé ma candidature sept fois, et chaque fois j’ai été rejetée. J’ai finalement accepté le fait que je n’allais pas être admise à Shen Yun et j’ai donc senti que je n’avais plus besoin de faire les exercices ou d’étudier le Fa.

J’ai été aveuglée par mes attachements et j’ai refusé de passer les tests qui m’étaient proposés. Au fond de moi, je savais qu’il s’agissait d’épreuves que je devais surmonter, mais je choisissais toujours la solution de facilité ;il était plus facile de rejeter la faute sur les autres ou sur la situation plutôt que de regarder à l’intérieur. Je stagnais dans ma cultivation parce que je ne comprenais pas le Fa. J’ai lentement commencé à mépriser Dafa.

Je suis retournée dans mon pays d’origine à l’âge de 16 ans. Mon mépris pour Dafa s’est aggravé. J’étais enfin libérée de toutes les contraintes et de toutes les règles que j’estimais imposées par Dafa. Maintenant que je pouvais faire ce que je voulais, je suis progressivement entrée en contact avec la drogue. Je cherchais une sorte d’échappatoire à la douleur de la vie et, lentement, ces substances ont commencé à me contrôler.

Mais je n’étais pas vraiment heureuse lorsque je m’adonnais à ces activités, même si j’essayais de me convaincre que je l’étais. J’ai arrêté d’aller à l’école et j’avais l’impression que la vie n’avait pas de sens. Je perdais ma volonté de vivre. J’ai lutté avec la toxicomanie et la dépression. La situation était si grave que lorsque je suis rentrée à la maison un jour, mes parents ont failli ne pas me reconnaître à cause de l’état lamentable dans lequel je me trouvais. Pendant cette période, j’ai pris d’innombrables mauvaises décisions et je me suis retrouvée dans de nombreuses situations où ma vie était en danger. Avec le recul, même si je ne voulais pas l’admettre à l’époque, sans la protection du Maître, je ne serais peut-être pas en vie aujourd’hui.

Il était temps pour moi de m’inscrire à l’université. Une tante est venue chez nous et a parlé avec mon père pendant près de quatre heures. J’ai appris plus tard qu’elle lui parlait de l’université nouvellement établie à Middletown, dans l’État de New York. J’avais obtenu une bourse complète d’une université de Taïwan et je ne voulais pas renoncer à l’occasion d’obtenir un diplôme d’une université aussi prestigieuse. Après son départ, je me suis disputée avec mon père au sujet de l’université à laquelle je devais m’inscrire.

Un jour, j’ai entendu ma tante dire à mon père : « Regarde-la maintenant ! Elle ressemble plus à un fantôme qu’à un être humain ! » J’étais choquée et en colère. Je me suis dit : « C’est juste une vieille femme triste qui ne connaît rien au sujet des jeunes ! »

Lorsque j’ai rejoint mes amis au parc ce soir-là, je les ai observés du point de vue d’une troisième personne. Les familles avec des enfants nous évitaient. À ce moment-là, j’ai vu à quoi nous ressemblions aux yeux des autres. Même si je ne voulais pas l’admettre, je savais que ce que ma tante avait dit de moi était vrai. Qu’étais-je devenue ? Je n’étais même pas une personne normale. Cette prise de conscience m’a fait comprendre que je ne pouvais pas continuer à vivre ainsi. Alors, même si j’étais encore réticente, le lendemain, mon père m’a aidée à obtenir mon visa et nous avons réservé des billets d’avion pour New York. Avec le recul, je me dis que tout avait été minutieusement organisé pour que je puisse retourner à la cultivation.

Entrer à l’université et commencer à cultiver

Cependant, avant d’arriver au collège Fei Tian Middletown, cela peut paraître extrême, je me suis jurée de ne plus jamais cultiver et pratiquer. Mes parents m’ont encouragée à participer à la classe d’étude du Fa et aux exercices proposés par le collège, alors par respect pour eux, je m’y suis inscrite. Cependant, je ne voulais toujours pas avoir affaire à d’autres pratiquants. J’ai été surprise en arrivant : tout le monde était si gentil et accueillant que je me suis sentie bizarre avec mon attitude méprisante.

Lorsqu’un conflit est survenu avec une amie, ma colocataire (qui est pratiquante) m’a parlé et, bien qu’elle ne m’ait pas explicitement rappelé d’utiliser le principe de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance, elle m’a parlé comme si j’étais une pratiquante. Je l’aimais beaucoup et alors j’ai décidé d’essayer de « lâcher prise ». Le lâcher-prise est une approche que je n’avais pas envisagée depuis des années. Après avoir pardonné à l’amie avec qui j’étais en conflit, j’ai été surprise : mon corps s’est senti léger et encore davantage lorsque je me suis couchée ce soir-là. J’ai dormi plus profondément que je ne l’avais fait depuis longtemps. Cette situation semblait banale, mais l’impact qu’elle a eu sur moi a été énorme.

Le Maître a dit :

« Mais la véritable élévation est l’abandon, et non pas l’obtention. » (« Enseignement du Fa lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)

Pour la première fois, j’ai réalisé que le Fa ne nous opprime pas, mais qu’il nous élève. Cette nuit-là, je me suis couchée avec des larmes qui coulaient sur mon visage. La compassion de cette pratiquante m’a touchée, et le fait de vraiment lâcher prise m’a donné un sentiment de paix indescriptible, quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant. Pendant de nombreuses années, j’ai cherché différents moyens de trouver cette paix, je n’avais pas réalisé que la réponse était juste devant moi ; mes attachements étaient trop forts pour que je puisse voir la beauté et la compassion qu’offre le Falun Dafa. Cette nuit-là, j’ai décidé que j’allais vraiment accepter le Fa et me remettre à cultiver.

Le lendemain matin, mon téléphone ne s’allumait plus. Il n’avait que deux ans et n’avait jamais eu de problème auparavant. De plus, j’avais toujours sauvegardé les données de mes appareils ; ce téléphone était, en fait, le seul appareil que je n’avais pas sauvegardé. Lorsque j’ai commencé à m’inquiéter de toutes les photos et de tous les souvenirs que j’avais perdus, j’ai réalisé que j’avais acheté ce téléphone lorsque j’ai commencé à dévier du Fa. Par conséquent, il contenait beaucoup de mauvaises images et de choses qui se sont produites dans le passé, avec lesquelles je ne devrais pas être associée depuis que j’ai réintégré la cultivation.

Je savais que le contenu de ce téléphone ne ferait rien d’autre que de rester connectée au passé et m’empêcher d’avancer, et que je devais l’abandonner. J’ai appris qu’un ami vendait son téléphone. Une autre amie avait prévu de l’acheter, mais elle a changé d’avis. Je suis incroyablement reconnaissante et j’ai compris que c’était l’arrangement du Maître pour m’aider à prendre un nouveau départ.

Se connecter avec mes anciens amis

Il était temps de rentrer chez moi pour les vacances d’hiver, mais je n’étais pas certaine quant à ma capacité à résister aux tentations auxquelles je serais confrontée lorsque je rencontrerais mes anciens amis. Lorsque nous sommes sortis, après avoir pris quelques nouvelles, ils m’ont invitée à participer à quelques activités inappropriées. Je pouvais voir que les substances qu’ils tenaient dans leurs mains étaient entourées d’un nuage sombre.

Le bon choix ne pouvait être plus clair. Je leur ai parlé de Dafa et de la manière dont il m’avait aidée à vaincre ma dépendance, et à quel point je me sentais bien depuis que je n’étais plus contrôlée par ces choses-là. Certains m’ont fait remarquer que j’avais l’air beaucoup plus en forme. Cependant, d’autres se sont moqués de moi et m’ont dit que j’étais entrée dans un monde étrange de la religion, ils ont même essayé de me persuader de changer d’avis.

Les pratiquants plus âgés de Falun Dafa parlaient fréquemment de la « dégénérescence de l’humanité », mais je n’avais jamais bien compris ce qu’ils voulaient dire. Je ne me rendais pas compte de la gravité de la situation. Après avoir rencontré mes anciens amis, j’ai réalisé la chance que j’avais d’étudier dans un environnement aussi propre et pur que le Fei Tian College Middletown.

Alors que mes amis me racontaient tout ce que je « manquais », un fort sentiment de compassion m’a envahie. Ils vivent dans un monde d’illusions, mais ils ne le savent pas. J’ai donné à chacun d’eux une fleur de lotus que j’avais préparée et j’ai fait de mon mieux pour répondre à leurs questions sur Dafa.

J’ai pensé à ce que le Maître a dit :

« En effet, les pratiquants de gong disent : ce que les gens ordinaires recherchent, nous ne le recherchons pas ; ce que les gens ordinaires possèdent ne nous intéresse pas ; mais ce que nous possédons, les gens ordinaires ne peuvent pas l’avoir, même s’ils le voulaient. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Cette interaction avec mon passé a contribué à rendre ma foi dans le Fa plus solide. Je voyais cette rencontre comme un encouragement du Maître à continuer ce que je faisais ; je savais que si je n’étais pas venue au Fei Tian College Middletown et que je n’avais pas obtenu à nouveau le Fa, je serais comme eux, perdue et sans but. Le fait de revoir mes anciens amis m’a rappelé à quel point le Fa et le Maître m’avaient aidée. Ce que j’obtiens du Fa est en effet quelque chose qui surpasse ce qui est vu par les yeux humains.

Éliminer le qing et faire confiance aux arrangements du Maître

D’autres pratiquants m’ont dit que l’une des premières grandes épreuves que nous rencontrons après avoir commencé à pratiquer est le qing. Je n’avais jamais pensé avoir ce problème.

J’ai rencontré un pratiquant qui m’attirait beaucoup. Nous étudions le Fa ensemble et parlions de notre cultivation. J’ai passé beaucoup de temps à parler avec lui et je ne me concentrais pas sur mon travail scolaire. J’ai utilisé l’excuse que nous étudiions le Fa ensemble pour dissimuler le fait que je ne faisais pas bien. Même si je savais que ce n’était pas bon pour ma cultivation de continuer cette relation, j’ai eu du mal à abandonner mon qing.

Avant de rentrer chez moi pour les vacances d’hiver, je suis devenue lucide et j’ai cessé d’interagir avec lui. Mais pendant et après les vacances d’hiver, c’était un va-et-vient constant, où je ne parvenais pas à prendre la décision qui serait la meilleure pour nous deux.

Le Maître a dit :

« Si vous tenez dans une main ce qui est humain et que vous ne le lâchez pas, et tenez dans l’autre main ce qui relève du bouddha sans le lâcher non plus, en fin de compte lequel voulez-vous exactement ? Si vous pouvez réellement lâcher prise, la situation ne sera pas la même. » (« Enseignement du Fa et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)

Je voulais améliorer ma cultivation, mais je ne voulais pas changer. Lorsque nous nous sommes reparlé après les vacances d’hiver, j’ai senti que le qing me tiraillait. Je savais que je laissais mon côté humain prendre le contrôle et que cela m’empêchait de m’élever dans cette situation. La décision a été très difficile à prendre parce que je ne pouvais pas me défaire de mon attachement au qing et au confort. Je savais que pour pouvoir marcher dans le droit chemin, je devais me défaire de ces choses qui me retenaient. Lorsque j’ai vraiment abandonné ce que je voulais et que j’ai plutôt réfléchi à ce que le Maître voulait que je fasse en tant que pratiquante de Dafa, j’ai pu prendre une décision responsable et ferme.

J’avais déjà perdu tant d’années de cultivation, mais je me laissais encore entraîner par les attachements. Comment pourrais-je laisser ces choses m’empêcher d’accomplir ma mission en tant que pratiquante de Dafa de la période de la rectification de Fa, en perdant le peu de temps qu’il me restait ? Être ici, au Fei Tian College Middletown, c’est participer à un projet de Dafa, et je dois faire de mon mieux dans mes études, dans mon rôle actuel d’étudiante. Je devrais me concentrer sur ma cultivation et bien faire les trois choses au lieu de m’attarder sur des tests qui découlent des attachements mêmes que je devrais éliminer !

Par ce test, j’ai également réalisé que je manquais de confiance dans le Maître et ses arrangements. En tant que pratiquants, nous devrions avoir pleinement confiance dans le chemin que le Maître a arrangé pour nous. Pourtant, j’essayais de changer mon chemin et je voulais gagner quelque chose pour mes intérêts personnels, sans penser aux conséquences et au rôle dont je suis responsable en tant que pratiquante de Dafa.

Le Maître a dit :

« Pour vous, bien faire ce n’est pas de prendre le chemin arrangé par les forces anciennes, le but est de ne pas laisser les anciennes forces pénétrer par une lacune. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Loi de Washington DC », Enseignement du Fa dans les conférences II)

Agir en fonction de mes désirs et de mes attachements n’est-ce pas exactement ce que voulaient les forces anciennes ? Si je veux bien faire, comment pourrais-je laisser ces attachements m’éloigner du droit chemin prévu pour moi ? J’avais l’habitude d’envier mes amis, qui semblaient tous avoir un intérêt romantique quelconque. Cependant, après cette expérience, j’étais plus ancrée dans ce que je devais faire en tant que pratiquante. Agir de manière irrationnelle en fonction de mes désirs et intérêts personnels revient à dévier ou même aller à l’encontre du chemin que le Maître a arrangé pour moi. Le temps presse et de nombreux êtres attendent d’être sauvés. Je sais que je dois rester diligente dans ma cultivation et bien faire.

Abandonner les attachements à la renommée et à la vanité

Je me suis sentie épuisée après les derniers examens de mi-trimestre, car je n’ai pas pu dormir pendant deux nuits.

Au début du semestre, j’étais déterminée à obtenir de bonnes notes. J’ai étudié avec acharnement, mais je n’ai pas obtenu les résultats espérés. Lorsque j’ai passé le deuxième examen et que je n’ai vu aucun progrès, je me suis sentie découragée. J’étais remplie d’anxiété lorsque j’étudiais pour les examens et je n’arrivais pas à dormir ou à manger correctement. Je ne me sentais pas bien et je n’avais pas d’énergie.

Je me sentais vaincue et privée de sommeil, j’étais agacée par la difficulté des examens et j’ai également développé des sentiments d’envie et d’injustice envers ceux qui avaient mieux réussi que moi.

Je me suis soudain souvenue que j’étais une pratiquante, pourtant, à ce sujet, je me comportais comme la personne ordinaire dont parle le Maître dans le Zhuan Falun. Je laissais mes attachements m’affecter, ce qui me rendait somnolente pendant l’étude du Fa, les exercices et les cours. J’ai remarqué la panique constante que je ressentais avant les examens parce que j’avais tellement peur de ne pas réussir. Poussée par le désir de reconnaissance, j’avais peur que mes notes ne satisfassent pas mon désir de renommée et que je perde la face.

Je savais que plus je laissais mes attachements se manifester, plus les forces anciennes pourraient exploiter mes failles. Je savais que je devais éliminer ces attachements et faire de mon mieux pour tout faire avec la pensée droite.

Bien qu’en apparence, je dise que je veux bien faire parce que le Fei Tian College Middletown est un projet de Dafa important, la vraie raison pour laquelle je veux de bonnes notes est de satisfaire ma recherche de renommée et de vanité. L’intention n’est pas pure et j’ai dû corriger mes pensées. Je me suis fermement rappelé que je fréquente le Fei Tian College Middletown comme un tremplin pour remplir mon rôle de pratiquante de Dafa, et non pour être célèbre ou rechercher des choses pour moi-même.

Après avoir reconnu ces attachements plus profonds, j’ai cessé d’essayer de « déchiffrer le code » et de trouver des raccourcis en étudiant. Au lieu de cela, je me concentre sur la compréhension et l’apprentissage du contenu. Mes notes ne sont plus au centre de mes préoccupations. Je sais que je dois continuer à travailler avec acharnement pour remplir mon rôle et mes tâches en tant qu’étudiante, mais je ne dois pas m’attacher aux résultats. Cela rend les études et la fréquentation de l’école beaucoup plus agréables.

Conclusion

Même si je ne me cultive que depuis peu de temps, le fait d’écrire sur mes expériences m’a permis de réfléchir à la façon dont le Fa et la compassion illimitée du Maître m’ont donné une deuxième chance de me cultiver et, en fin de compte, m’ont sauvé la vie. M’éloigner de plus en plus de mon passé me donne l’impression que reprendre la cultivation est comme une renaissance, je ne suis plus la personne que j’étais auparavant. En reprenant la cultivation et en laissant le Fa me guider, j’ai l’impression qu’une lumière vive et brillante a été réintroduite dans les profondeurs les plus sombres de mon esprit. Je dois tout ce que j’ai, et ce que j’aurai toujours, au Maître et au Fa.

Il semble que j’aie dû perdre le Fa pour pouvoir le chérir comme je le fais maintenant. J’espère sincèrement qu’aucun autre pratiquant ne commettra jamais l’erreur de presque perdre le Fa pour apprendre à le chérir. Tout en nous concentrant sur les trois choses que le Maître nous a enseignées, nous pouvons également prendre soin les uns des autres et tendre une main compatissante aux compagnons de cultivation qui ont besoin d’aide ou qui se relâchent.

Tout au long de mon chemin de cultivation, j’ai souvent fait l’expérience de la solitude. J’aimerais terminer cet article en partageant une parole du Maître qui m’a encouragée dans ces moments-là :

« Mais je peux vous dire ceci, tant que vous cultivez et pratiquez diligemment, je suis constamment à vos côtés. » (« Enseignement du Fa à la Conférence internationale d’échange d’expériences à Pékin », Enseignement du Fa dans les conférences I)

Mon niveau et ma compréhension du Fa sont très limités. J’ai encore de nombreux attachements à éliminer et il y a beaucoup de place à l’amélioration. S’il y a quelque chose que j’ai dit ou fait qui n’est pas en accord avec le Fa, je vous demande sincèrement de me le signaler.

J’espère que nous pourrons tous faire bon usage de notre temps, rester diligents, continuer à cultiver et établir notre vertu majestueuse.

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

(Présenté lors de la Conférence de partage d’expériences du Falun Dafa, Fei Tian College Middletown 2024)

Traduit de l’anglais