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[Célébrer de la journée mondiale du Falun Dafa] Un parrain de la pègre commence à pratiquer le Falun Dafa

2 juin 2024 |   Dicté par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Hebei, Chine, et écrit par un autre pratiquant

(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa en 2000, j’étais un « parrain » de la pègre. Je me battais avec les gens, j’en intimidais d’autres et je dominais les marchés locaux. Je faisais tout pour mon profit personnel, et je me suis donc fait beaucoup d’ennemis. Finalement, j’ai été piégé et condamné à dix-huit ans de prison. Pendant la période d’appel, j’ai été emprisonné dans un centre de détention. Je refusais d’obéir aux règles et je battais et grondais souvent les autres prisonniers. Les gardiens ne pouvaient rien me faire et je suis devenu un « parrain » dans le centre de détention.

Je commence à pratiquer le Falun Dafa

Le 20 juillet 1999, il s’est produit en Chine un événement qui a bouleversé le monde entier : le PCC (Parti communiste chinois) a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Dafa. Tous les médias chinois ont diffusé les mensonges du PCC sur Dafa, et le centre de détention n’a pas fait exception. Chaque détenu devait critiquer le Falun Dafa. D’une manière ou d’une autre, chaque fois que c’était mon tour de parler, je me sentais étourdi, j’avais une sensation d’oppression dans la poitrine, j’avais du mal à respirer et je n’arrivais pas à parler. Ce n’est qu’après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa que j’ai compris que le Maître prenait déjà soin de moi.

Un pratiquant de Falun Dafa d’une cinquantaine d’années a été détenu et j’ai pris l’initiative de lui poser des questions sur Dafa. Il a souri et a dit : « Vous ne pourrez pas pratiquer cela. » J’ai demandé : « Pourquoi ? » Il s’est contenté de sourire. Je suppose que je devais avoir l’air effrayant avec mes fers aux pieds et ma longue barbe.

Quelques jours plus tard, un autre pratiquant a été amené. Le chef de cellule l’a fouillé et a trouvé un rouleau de papier toilette sur lequel était écrit quelque chose. Lorsque j’ai posé la question, il a dit que c’était Hong Yin, des poèmes écrits par le Maître, et qu’il avait été arrêté pour sa pratique du Falun Dafa. Je lui ai demandé quel crime il avait commis et il m’a répondu : « Le gouvernement nous comprend mal. »

J’ai remarqué que le pratiquant passait la serpillière tous les jours. J’ai demandé au responsable de la cellule pourquoi on l’obligeait à le faire. « Il aime le faire tous les jours », a prétendu le responsable de la cellule. Je l’ai grondé. Il a eu peur de moi et a immédiatement dit : « Nous demanderons à quelqu’un d’autre de le faire. »

Le 21 mars 2000, un autre pratiquant de Dafa a été amené dans ma cellule et il m’a présenté Dafa.

Lorsqu’il a été amené dans notre cellule, il n’avait pas mangé depuis trois jours. Pourtant, il souriait. Le responsable de la cellule a demandé aux prisonniers de lui verser cinquante bassines d’eau froide sur la tête. Il s’agissait d’une règle tacite dans le centre de détention, à laquelle aucun nouvel arrivant n’échappait.

À ce moment-là, j’avais déjà développé une opinion positive du Falun Dafa. Lorsque j’ai vu que les prisonniers s’apprêtaient à torturer le pratiquant, j’ai dit : « Personne n’a l’autorisation de lui verser de l’eau dessus. » Ils ont eu peur de moi et ne l’ont pas fait.

J’ai discuté avec ce pratiquant et il m’a dit à quel point Dafa était merveilleux. J’ai été touché par sa sincérité. Il m’a montré les cinq séries d’exercices. Après les avoir faits, je me suis senti très bien.

« Tu dois lire le livre »

Un jour, le pratiquant m’a dit : « Tu dois lire le livre de Dafa. » Il a été libéré quelques jours plus tard.

Deux jours après sa libération, un gardien m’a dit que le pratiquant était venu me rendre visite mais qu’il avait été renvoyé. Je savais qu’il avait dû m’apporter le livre. Je me suis senti mal.

C’est alors que le miracle s’est produit. Quelques jours plus tard, alors que je rencontrais les membres de ma famille dans la salle de visite, un homme est entré. Mon instinct m’a dit qu’il était là pour m’apporter le livre.

Nous nous sommes regardés. Il a prononcé le nom du pratiquant libéré et m’a demandé si je le connaissais. J’ai répondu : « Oui, vous pouvez me le donner. » Il a sorti le livre Zhuan Falun et me l’a tendu. J’ai reçu le livre de Dafa ! Mais je ne l’ai pas terminé et je l’ai posé. Je n’ai pas repris le livre pendant plus d’un mois. J’ai appris plus tard que la première fois que vous lisez le Zhuan Falun, quoi qu’il arrive, il ne faut pas s’arrêter. Si vous le faites, il vous sera difficile de le reprendre.

Lorsqu’un autre nouveau pratiquant de Dafa a été envoyé, j’ai sorti le livre et je le lui ai montré. Il était stupéfait : « Comment as-tu eu ce livre ? » Je lui ai dit qu’il pouvait le lire. Il a commencé à lire et ne voulait plus le lâcher. Je me suis dit que j’avais dû rater quelque chose en le lisant. « Cela fait plusieurs jours que tu lis ce livre », lui ai-je dit. « Peut-être que c’est à mon tour de le lire ? » Il m’a rendu le livre : « Tu le lis. Je le lirai quand tu ne le liras pas. »

Cette fois-ci, lorsque j’ai commencé à lire le Zhuan Falun, je n’ai pas pu le lâcher. Chaque phrase du Maître me touchait profondément. J’ai ressenti la grande compassion du Maître, et j’ai eu l’impression d’avoir enfin trouvé le chemin de la maison.

Lorsque je me souviens de cette époque, mes yeux se remplissent de larmes. Pour me sauver, le Maître a tout arrangé et a enduré tant de choses pour moi !

« Si une personne comme toi pouvait pratiquer le Falun Gong, il y a longtemps que l’ordre public aurait été rétabli »

Voyant que je lisais tous les jours, le gardien qui surveillait notre cellule de détention m’a demandé ce que je lisais. Je lui ai dit que c’était le Zhuan Falun. Il m’a dit avec dédain : « Si une personne comme toi pouvait pratiquer le Falun Gong, il y a longtemps que l’ordre public aurait été rétabli. » Je n’ai pas tenu compte de sa réponse, j’ai lu le livre et j’ai fait les exercices tous les jours.

Trois mois plus tard, alors que j’étais aux toilettes, une grande quantité de sang noir est sortie, et mon estomac s’est senti vide et très bien. Lorsque j’ai raconté cela à un pratiquant, il m’a dit : « Le Maître est en train de purifier ton corps, ce qui est formidable ! »

C’était vrai ! J’étais tellement enthousiaste, et je me suis dit que je devais cultiver sincèrement, et cultiver jusqu’au bout !

Je me suis conformé aux critères de Dafa. Je n’ai plus demandé aux autres détenus de me servir.

Un jour, le directeur du centre de détention et un groupe de gardiens sont venus inspecter la cellule. Ils m’ont vu assis par terre, avec un tas de piments rouges à côté de moi. Ils m’ont demandé : « Qu’est-ce que tu fais assis comme un bouddha ? ». J’ai répondu : « Je travaille. » Ils ont tous ri, car je n’avais jamais travaillé dans le passé. « Tu sais travailler ? » J’ai simplement continué à sélectionner les piments rouges.

Parfois, j’ai rencontré des tests de xinxing. Une fois, un jeune prisonnier de service m’a crié : « Qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi ne viens-tu pas travailler ? » Il s’est mis à jurer. J’ai souri et je n’ai rien dit. L’ancien moi l’aurait grondé ou frappé. Les autres prisonniers l’ont rapidement éloigné. Quand ils lui ont dit qui j’étais, il a eu très peur.

Distribuer les nouvelles conférences du Maître

En raison de ma réputation, je bénéficiais d’un traitement spécial dans le centre de détention et j’avais donc relativement plus de liberté. J’ai pu recevoir des documents de Dafa de la part de pratiquants en dehors de la prison. J’ai ensuite transmis des documents à d’autres pratiquants détenus. Une pratiquante m’a demandé : « Garçon 18 [c’était mon surnom au centre, puisque j’avais été condamné à dix-huit ans], avez-vous les nouvelles conférences du Maître ? » J’ai été touché par la pureté de son cœur et par sa confiance, et j’ai envoyé deux conférences supplémentaires à sa cellule. Les pratiquantes étaient toutes très heureuses.

De nombreux pratiquants étaient illégalement emprisonnés dans le centre de détention. J’ai dit aux chefs de cellule qu’ils ne devaient pas maltraiter les pratiquants et qu’ils devaient leur permettre de lire les livres de Dafa et de faire les exercices. J’ai fait de mon mieux pour protéger les pratiquants et je me suis astreint à lire et à mémoriser le Fa et à faire les exercices tous les jours. Cela a jeté des bases solides pour ma cultivation future.

La perversité a intensifié la persécution à mon encontre. J’ai été transféré dans un centre de détention dans un autre district. J’étudiais le Fa et faisais les exercices au début. Un jour, un gardien m’a menotté les mains dans le dos pendant vingt-quatre heures. L’utilisation de ce type de menottes était illégale dans le pays, car les deux bras risquaient d’être handicapés si l’on était menotté pendant une longue période. Après avoir été menotté pendant plusieurs heures, la douleur est devenue insupportable. J’ai récité le poème du Maître :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves

La volonté taillée dans le diamant

Aucun attachement à la vie ou à la mort

Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi »

(« Pensée droite, comportement droit », Hong Yin II)

J’ai récité ce poème à répétition et j’ai passé ce test sous la protection du Maître.

J’ai entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Après avoir refusé de manger pendant neuf jours, j’ai été emmené à l’hôpital. Ma peau était d’un jaune cireux. J’ai entendu le médecin dire au gardien : « Pourquoi avez-vous attendu si longtemps ? » Ils ont essayé de me nourrir de force, mais je me suis débattu et j’ai refusé de les laisser faire. Ils ont utilisé un outil en fer pour m’ouvrir la bouche et y ont versé un peu de nourriture, que j’ai recrachée. Les gardiens ne savaient plus où donner de la tête et ont dit : « Qui a dit que cette personne était un gangster ? C’est un pratiquant de Falun Gong ! Faites-le sortir d’ici pour que nous n’ayons pas à nous occuper de lui ! » J’ai été renvoyé au centre de détention précédent.

Un directeur de section était un gardien cruel. Il a attaché un prisonnier à un lit de mort et, en moins d’une journée, il a réussi à le faire succomber. Ce directeur de section m’a dit : « Si tu n’arrêtes pas de pratiquer le Falun Gong, je t’attacherai au lit de mort ! » À l’époque, je ne comprenais pas profondément le Fa, alors j’ai crié : « Allez-y ! Vous le regretterez ! » J’ai répondu avec mes pensées humaines, ce qui a permis à la perversité de trouver ma faille.

Le directeur de la section a fait venir plusieurs prisonniers d’autres quartiers [car il savait que les prisonniers de ma cellule avaient peur de moi] et ils m’ont attaché à un lit de mort. Ils m’ont enchaîné les mains et les jambes au lit de mort. Je ne pouvais pas me tourner, ni uriner ou déféquer. C’était extrêmement inconfortable. Le cinquième jour de ma grève de la faim, ils ont fait venir des connaissances pour me persuader de manger, mais j’ai refusé. Le lendemain, cinq hommes forts ont été amenés. Ils voulaient m’introduire une sonde d’alimentation dans le nez. Ils ont essayé mais n’ont pas réussi. Ils m’ont demandé de coopérer avec eux. J’ai répondu : « Coopérer avec vous ? Pourquoi suis-je déjà en grève de la faim ? »

À ce moment-là, j’ai entendu une voix : « Émettre la pensée droite. » J’ai compris immédiatement et j’ai commencé à émettre la pensée droite. J’ai vu des choses minuscules comme des pointes d’aiguilles tomber devant mes yeux, certaines faisant même des bruits de gazouillis. Puis le médecin a crié : « Je ne le ferai plus ! » Il a quitté la pièce en courant. Ces hommes forts sont également partis.

Plus tard, le directeur cruel de la section a fait venir de nombreuses personnes, l’une après l’autre, pour me persuader de manger. J’ai dit : « Je ne mangerai pas tant qu’il ne m’autorisera pas à lire les livres de Dafa et à faire les exercices. » Finalement, le directeur de la section a fait des compromis et m’a libéré du lit de mort. À partir de ce moment-là, sous la protection du Maître, l’environnement dans lequel j’ai pu pratiquer le Falun Dafa s’est amélioré de plus en plus. J’ai profité de chaque occasion pour parler de Dafa aux prisonniers et aux gardiens.

Après avoir été emmené à la prison, j’ai continué à lire le Fa, à faire les exercices et à clarifier la vérité aux personnes que je rencontrais. Une fois, j’ai été enfermé dans une cellule d’isolement. Je me suis assis par terre et j’ai émis la pensée droite. Un gardien m’a vu faire cela depuis le moniteur et il est venu avec une matraque électrique. Je n’ai pas eu peur. J’ai émis une pensée forte : que la persécution se retourne contre le persécuteur. Dès que le gardien a tendu la matraque électrique vers moi, il a crié et s’est enfui. Il n’est plus jamais venu me causer des ennuis.

Les fourmis ne m’ont pas touché

Maître a dit :

« Dafa ne quitte pas le corps,

Le cœur rempli de Zhen Shan Ren ;

Dans ce monde un grand Arhat,

Pour les divinités et les démons, pleine crainte respectueuse. »

(« Vertu majestueuse », Hong Yin I)

Lorsque j’étais en prison, j’avais toujours sur moi des livres de Dafa et des livres électroniques. Lorsque je rencontrais des pratiquants, je leur donnais des livres. La prison était beaucoup plus stricte que le centre de détention. Chaque jour, avant et après le travail, les prisonniers étaient fouillés au hasard. Chaque fois que c’était l’heure de l’inspection, j’émettais la pensée droite. J’émettais la pensée droite pour qu’ils ne me fouillent pas. En plus de dix ans, ils n’ont jamais découvert que je transportais des documents de Dafa. Parfois, on m’appelait pour une fouille, mais il se passait quelque chose ou parfois le gardien qui était censé me fouiller partait soudain. Je savais que c’était le Maître qui me protégeait à chaque instant !

Lorsqu’un compagnon de cultivation a fait les exercices, les gardiens l’ont battu en guise de punition. L’une de ses jambes a été gravement blessée et amputée. Les autres pratiquants ont été profondément attristés et indignés. Beaucoup ont écrit des lettres pour dénoncer ce crime horrible. Seule ma lettre est parvenue au monde extérieur et a été publiée sur le site web Minghui.

Les gardiens étaient en colère et ont dit qu’ils allaient me donner une leçon. Ils m’ont menotté à un arbre où rampaient des fourmis de toutes tailles. J’étais menotté à l’arbre pendant la journée et à une clôture en fer pendant la nuit. Je ne pouvais ni m’accroupir ni me coucher. Ils m’ont torturé ainsi pendant une semaine. Bien que j’aie été menotté à l’arbre plein de fourmis rampantes, pas une seule fourmi n’a rampé sur moi.

Au fil des ans, le Maître m’a apporté tant de protection qu’il faudrait des jours pour tout raconter !

Des amis et des parents témoins de mes changements

J’ai été emprisonné pendant seize ans, et pendant cette période, j’ai pratiqué le Falun Dafa pendant quatorze ans. Avec ma croyance droite en Dafa et la protection miséricordieuse du Maître, j’ai fait de mon mieux pour faire les trois choses en dépit des circonstances. J’ai conseillé à plus de 1000 personnes de démissionner des organisations du PCC.

J’ai été libéré de prison en 2014. Des amis et des membres de ma famille ont cru aux mensonges du PCC sur le Falun Dafa et ont fait pression sur moi pour que j’arrête de pratiquer. Je leur ai clarifié la vérité sur Dafa et je leur ai dit : « Sans la protection du Maître, je ne serais pas ici aujourd’hui. Au cours des seize dernières années, je n’ai pas été malade une seule fois. J’ai changé du tout au tout, je suis passé d’une mauvaise personne à une bonne personne. »

Ils ont pu voir mes changements. L’ancien moi avait l’air violent. Maintenant, j’avais l’air en bonne santé, gentil et de bonne humeur. Ils ont même dit que j’étais devenu plus beau. Ils ont été témoins de la puissance de Dafa. Certains d’entre eux ont démissionné du PCC et d’autres ont commencé à pratiquer le Falun Dafa.

Grâce à l’arrangement et à la protection du Maître, bien que j’aie passé les seize dernières années en prison, beaucoup de mes anciens amis m’ont tendu la main l’un après l’autre pour m’aider. Je les ai aidés à démissionner du PCC. J’ai créé ma propre entreprise.

Mes compagnons de cultivation de Dafa et moi-même, nous nous sommes souvent encouragés et aidés les uns les autres. Nous ferons de notre mieux dans la cultivation, nous sauverons plus de gens et nous aiderons le Maître dans la rectification de Fa.

Merci, grand Maître plein de compassion !

(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur Minghui.org)

Traduit de l’anglais