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Me cultiver tout en demandant la libération de ma mère (2e partie)

24 juin 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa à l’extérieur de la Chine

(Minghui.org) Suite de la 1re partie

Passer des appels téléphoniques pour clarifier la vérité en Chine

En plus de m’adresser aux gouvernements étrangers et aux organisations internationales de défense des droits de l’homme, je devais également clarifier la vérité aux autorités chargées de l’application de la loi en Chine. J’ai toujours admiré le rôle important que jouent les pratiquants sur la plateforme RTC et j’ai cherché quelqu’un localement sur la plateforme pour m’aider avec le dossier de ma mère. Mais tout le monde était pris par d’autres projets de Dafa, et ils m’ont suggéré de prendre les choses en main.

Pour être honnête, j’ai toujours eu une inquiétude concernant la clarification de la vérité aux personnes originaires de Chine. Je dois avouer que je n’ai pas été très diligente dans ma cultivation. Certes, je participais à des activités de Dafa dans ma région, mais je préférais clarifier la vérité aux Occidentaux. Ils semblaient tout simplement plus polis et plus réceptifs. Les Chinois sont différents, car ils vivent dans un État totalitaire et sont fortement influencés par l’endoctrinement communiste chinois.

L’esprit de la plupart des Chinois est rempli d’avidité et d’agressivité. Je n’aimais pas interagir avec eux et redoutais leurs moqueries et leurs sarcasmes. C’est pourquoi j’évitais de clarifier la vérité aux Chinois. Je n’avais pas non plus l’expérience nécessaire pour présenter les faits essentiels concernant Dafa et la persécution.

Mais cette fois, je ne pouvais plus ignorer le problème. Je savais que ces appels téléphoniques étaient importants, car c’était le moyen le plus direct de clarifier la vérité aux fonctionnaires impliqués dans l’affaire de ma mère. J’ai pris ma décision et je me suis lancée, espérant vaincre ma peur.

Comme on pouvait s’y attendre, j’ai rencontré de nombreux problèmes le premier jour. Amère et combative, je n’arrivais pas à rester calme lorsque je m’adressais aux agents des forces de l’ordre. Ils se montraient donc impatients avec moi, voire hostiles. J’ai eu quelques altercations avec eux.

Un haut fonctionnaire du Bureau 610 m’a demandé si j’étais également pratiquante et a menacé de m’arrêter si jamais j’osais retourner en Chine. Un agent de police m’a ensuite raccroché au nez avant même que je n’aie pu terminer ma première phrase. Furieuse, j’ai rappelé ce numéro plus de vingt fois. L’agent a juré et m’a dit que j’occupais leur ligne d’urgence. Je lui ai répondu : « C’est parce que vous avez arrêté ma mère ! »

Les premiers appels que j’ai passés, c’était juste pour me défouler. Je me défoulais sur toute personne qui répondait au téléphone. Ce n’était pas du tout efficace pour clarifier la vérité.

Les policiers chinois sont très sournois ‒ ils ont toutes sortes d’excuses pour se soustraire à leurs responsabilités. Lorsque j’ai appelé le poste de police local, les policiers m’ont dit que ma mère n’était pas sous leur garde et que je devais appeler le centre de détention. Lorsque j’ai appelé le centre de détention, le gardien m’a dit qu’il ne faisait que rendre la détention plus facile et qu’il n’était pas impliqué dans la procédure judiciaire. Il m’a dit d’appeler le service de police du district. Lorsque j’ai appelé le service de police du district, le policier m’a dit qu’il n’avait pas procédé à l’arrestation et que je devais parler à la personne qui avait procédé à l’arrestation, ce qui m’a ramenée au point de départ. J’ai essayé d’utiliser toutes sortes de méthodes, mais je me suis rendu compte que c’était une perte de temps.

Je comprends maintenant à quel point il est difficile pour les Chinois de faire appel au régime communiste lors d’un traitement injuste. Ils doivent franchir tant d’obstacles sans être certains d’arriver à quoi que ce soit. En outre, ces policiers sont experts dans l’art de tourner autour du pot. Ils ne s’attaquent pas directement au problème. À plusieurs reprises, je me suis surprise à suivre inconsciemment leur logique erronée et à ne pas clarifier la vérité.

Une pratiquante m’aide à traverser le processus

J’étais épuisée et frustrée, ne sachant pas comment m’y prendre avec ces « vieux renards ». C’est alors qu’une pratiquante expérimentée m’a proposé son aide. Elle était prête à prendre sur son temps consacré à la pratique matinale des exercices pour passer des appels téléphoniques avec moi pendant deux heures chaque jour. Elle a également invité d’autres pratiquants à se joindre à nous. C’était une aide précieuse qui est arrivée à point nommé. J’ai pu écouter ses appels téléphoniques et apprendre comment éviter de me laisser distraire et esquiver les questions délicates. Elle m’a fait des critiques et des suggestions sincères sur la manière dont je pouvais m’améliorer.

La pratiquante m’a fait remarquer que le fait d’être trop préoccupée par le sort de ma mère m’avait empêchée d’aborder les faits essentiels concernant Dafa et la persécution. Elle m’a rappelé que notre but ultime était de donner aux agents qui n’avaient jamais entendu ou compris la vérité l’occasion d’être informés de ce qui se passait réellement. Ce n’était qu’en abordant toutes ces informations fondamentales que nous allions pouvoir éliminer les éléments pervers instillés dans leur esprit et les aider à se débarrasser de l’emprise du Parti. Il s’agissait également de les empêcher de commettre des crimes contre Dafa. Si ma conversation ne portait que sur ma mère, je pouvais gâcher l’occasion de sauver la personne qui décrocherait le téléphone.

Clarifier les faits de manière complète

Je me suis rapidement rendu compte que de nombreux policiers ne savaient pas qu’ils étaient impliqués dans la persécution. Je les ai souvent entendu dire : « Les supérieurs nous ont dit de procéder à l’arrestation, et nous n’avons fait qu’appliquer la loi. » Une fois, j’ai dit à un agent : « S’il vous plaît, ne participez pas à la persécution des pratiquants de Falun Gong. » Il m’a répondu : « Je n’aime pas ce que vous dites. Qu’entendez-vous par persécuter ? Quand vous ai-je persécuté ? » et il a raccroché.

Ces agents ne pensaient vraiment pas qu’ils faisaient quelque chose de mal. Ils ne pensaient pas qu’ils participaient à une persécution sans fondement sous quelque forme que ce soit. En tant qu’agents de la force publique, ils ne connaissaient pas la loi et ne savaient pas que la pratique de Dafa était tout à fait légale en Chine. Ils procédaient à des arrestations simplement parce qu’on leur avait dit de le faire et, dans leur esprit, cela revenait à appliquer la loi.

Pour présenter les faits de manière plus efficace et plus complète, j’ai cherché sur le site web Minghui des exemples de scripts et de lignes directrices partagés par d’autres pratiquants. J’ai compilé les points de discussion et les ai réécrits pour les adapter à mes besoins. J’ai adapté mon texte en fonction de mon public cible, en répondant à ses préoccupations. En plus de couvrir les faits essentiels, tels que ce qu’est réellement Dafa et le coup monté des auto-immolations de la place Tiananmen, j’ai également inclus le fait qu’il n’existe aucune loi en Chine stipulant que le Falun Gong est illégal.

Le 30 octobre 1999, le comité permanent du Congrès national du peuple (CNP) a adopté une résolution visant à interdire une liste d’organisations sectaires et à punir les activités sectaires. Le Falun Gong ne figure pas sur cette liste. Le ministère chinois de la Sécurité publique a publié un « Avis public concernant l’identification et l’interdiction des organisations sectaires » en 2000 et à nouveau en 2005. Le Falun Gong ne figure pas parmi les quatorze organisations sectaires. Le 1er mars 2011, l’Administration générale de la presse et de la publication en Chine a publié l’ordonnance No 50, qui révoque l’interdiction des livres de Dafa datant de 1999. Publier et distribuer des livres de Dafa est légal en Chine.

Les policiers doivent également connaître les « Dispositions relatives à la responsabilité des agents de police des organes de sécurité publique en cas de faute commise dans l’application de la loi », mises en place en 2016. Ces dispositions établissent que chaque agent des forces de l’ordre sera tenu responsable, même après son départ à la retraite, de toute mauvaise manipulation, intentionnelle ou non, ou de toute erreur majeure à laquelle il a participé et qui a donné lieu à des condamnations injustifiées. J’ai demandé aux agents à qui j’ai parlé de réfléchir à ceci : si, sur la seule base d’un ordre de leur supérieur et non de la loi, ils ont arrêté et fourni de fausses preuves pour enfermer un innocent pratiquant de Falun Gong, qui sera responsable en fin de compte ?

Je les ai également informés sur la façon dont les gouvernements étrangers aident les pratiquants de Falun Gong dans leurs efforts pour contrer la persécution. Les pratiquants disposent désormais d’un moyen de soumettre au Congrès américain les noms et les coordonnées des policiers impliqués dans la persécution. Une fois inscrits sur cette liste, ces policiers seront punis par le gouvernement américain. Eux-mêmes, ainsi que leurs conjoints et leurs enfants, se verront refuser leur visa pour les États-Unis et leurs fonds dans les institutions financières américaines seront gelés.

Suivant l’exemple des États-Unis, de nombreux autres pays, dont le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont adopté ou sont en train d’élaborer une législation similaire pour punir les personnes impliquées dans la persécution. Mon objectif est de faire savoir à ces agents que leur participation à la persécution pourrait leur nuire, ainsi qu’à leur famille.

Devenir plus efficace dans la clarification de la vérité

Une fois que le ton de ma voix s’est adouci et que j’ai amélioré mon texte, les personnes à l’autre bout du fil étaient prêtes à m’écouter plus longtemps. Je pouvais voir que je faisais passer mon message et que les agents pensaient et réfléchissaient à ce qui se passait réellement et à la manière dont cela les affecterait. Certains sont restés en ligne pendant plus de vingt minutes, contre une ou deux minutes au début. J’ai eu besoin du soutien d’autres pratiquants au cours de la première semaine, mais dès la deuxième semaine, je me sentais à l’aise pour passer les appels toute seule. Chaque jour, j’ai parlé à différents agents du poste de police en fonction de la rotation de leur service.

Bien sûr, ceux qui répondaient au téléphone étaient généralement des subalternes. Je voulais atteindre ceux qui avaient un rang plus élevé pour qu’ils apprennent la vérité. Comme je n’arrivais pas à joindre les hauts fonctionnaires par téléphone, un pratiquant m’a suggéré d’écrire aux chefs, aux directeurs et aux directeurs adjoints. J’ai également modifié mon script téléphonique et l’ai réécrit sous la forme d’une lettre, tout en continuant de révéler la vérité fondamentale sur Dafa et la persécution.

Mon objectif était de faire comprendre à ces fonctionnaires que le fait d’obéir aveuglément aux ordres aurait des répercussions. J’espérais qu’ils prendraient du recul pour réévaluer la situation et reconsidérer la manière dont ils aborderaient les cas de Falun Gong à l’avenir. Allaient-ils prendre le risque d’être des boucs émissaires et de continuer à aider le régime communiste à commettre des crimes contre le Falun Gong ? Ou choisiraient-ils de faire ce qu’il faut et de libérer les pratiquants ?

Mon état d’esprit a changé au fur et à mesure que je passais des appels téléphoniques. J’avais commencé à passer ces appels parce que je pensais que cela aiderait énormément à sauver ma mère — c’est aussi le moyen le plus direct et le plus efficace de clarifier la vérité. L’effet des appels est puissant et peut ébranler la perversité jusqu’au plus profond d’elle-même.

Je me suis surprise à espérer sincèrement que ces agents des forces de l’ordre apprendraient la vérité et cesseraient d’aider le Parti communiste chinois (PCC) à commettre des actes malveillants. Ce changement d’état d’esprit a rendu le processus plus facile. Je me suis également débarrassée de certains attachements, tels que la dépendance à d’autres pratiquants, l’esprit de compétition, le ressentiment et la peur. Petit à petit, ma compassion s’est également développée.

La persévérance l’emporte

J’avais un emploi du temps très serré pendant ces mois-là. C’était l’hiver. Je commençais mes journées tôt le matin, alors qu’il faisait froid et que le jour n’était pas encore levé. J’arrivais au travail plusieurs heures avant tout le monde. Dans un bureau calme, je passais des appels téléphoniques pour clarifier la vérité en Chine. Puis je me mettais à mon travail ordinaire.

Lors de mes appels en Chine, j’ai souvent rencontré des personnes dont l’hostilité me rappelait de terribles souvenirs de l’époque où je vivais là-bas. C’était parfois assez déprimant. Pourtant, une fois que j’avais raccroché le téléphone et que je commençais ma journée de travail avec mes sympathiques collègues, je retrouvais l’environnement détendu et confortable de ma vie quotidienne. C’était comme si je me téléportais entre deux univers. Je parlais à mon père tous les jours pour prendre de ses nouvelles et connaître l’évolution du dossier de ma mère.

Un jour, une vague de lassitude m’a submergée. Je me suis surprise à me demander : « Quand tout cela va-t-il finir ? Cela ne fait qu’un mois. Et si ma mère était détenue pendant des mois ? Et si elle était condamnée à la prison ou au travail forcé ? Combien de temps vais-je continuer ainsi ? » J’ai tout de suite rejeté cette idée : « N’est-ce pas mon attachement au confort ? Cela me donne envie de retourner à ma vie confortable et de n’avoir aucun souci. »

Je n’aimais pas me sentir inquiète et épuisée en permanence. Je répugnais à l’idée de passer par ces moments difficiles et les tribulations. Je ne voulais pas subir de difficultés. Je manquais de persévérance. Il est possible de se lancer à corps perdu dans la clarification de la vérité pendant un jour, deux jours, un mois ou deux mois. Mais le plus grand défi, c’est le temps — au fur et à mesure qu’il s’écoulait, j’ai commencé à me demander si je n’allais pas m’essouffler à ne pas voir la lumière au bout du tunnel.

Étudier le Fa a aidé à renforcer ma détermination. Quelle qu’en soit l’issue, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie. Si l’affaire de ma mère était envoyée au parquet, j’appellerais le parquet et le tribunal pour clarifier la vérité. Je me suis préparée mentalement à poursuivre ce combat à long terme. Je n’étais plus attachée au délai d’un mois que je m’étais imposé. Tant que la persécution durera, je continuerai. Je me suis organisée pour intensifier la clarification de la vérité à l’échelle mondiale. J’ai commencé à rédiger un article de sensibilisation à la persécution à soumettre aux médias grand public.

Le jour où j’allais contacter un média, j’ai reçu la nouvelle que ma mère avait été libérée. Merci, Maître. Merci à mes compagnons de cultivation pour tout leur soutien et pour la pensée droite que nous avons tous apportée.

Un impact énorme : Minghui et The Epoch Times

J’ai appelé ma mère après sa libération et nous avons eu une longue conversation. J’ai transmis la nouvelle de sa libération à The Epoch Times dès le lendemain, et elle a été publiée immédiatement. Certains des détails communiqués par ma mère ont confirmé que Minghui et The Epoch Times avaient joué un rôle important dans la dissuasion et la répression de la perversité.

Elle a déclaré que les agents du centre de détention et du poste de police lui avaient demandé sans raison apparente : « Je vous traite bien, n’est-ce pas ? Je ne vous persécute pas, n’est-ce pas ? » Ma mère avait tout d’abord été déconcertée par ces questions. Après notre conversation, elle a rapidement fait le lien entre la publication de son arrestation sur Minghui et The Epoch Times et pourquoi ces agents avaient été si prudents avec elle. Le fait d’être exposés dans ces médias a fait que ces agents ont reçu un afflux d’appels téléphoniques de clarification de la vérité depuis l’extérieur de la Chine. Cela leur a permis de connaître la vérité et de prendre des décisions éclairées pour l’avenir.

Un sauvetage réussi nécessite la participation des deux parties

Lorsque la police a essayé de faire signer la déclaration de garantie à ma mère, selon laquelle elle renonçait à sa croyance dans Dafa, elle n’a pas fléchi. Elle partageait sa cellule avec une quarantaine d’autres détenues et beaucoup lui ont conseillé d’obtempérer. Elles lui ont dit que si elle ne le faisait pas, elle serait détenue plus longtemps et pourrait être condamnée. Elles lui ont dit qu’une pratiquante qui avait été dans le même centre de détention n’avait tout d’abord pas renoncé à Dafa, mais qu’elle avait cédé après plusieurs mois.

Ma mère n’a pas permis à quoi que ce soit d’ébranler son cœur et a gardé une forte pensée droite tout au long de cette épreuve. Cela m’a fait comprendre qu’il faut deux parties pour réussir à sauver un pratiquant. Quelle que soit la qualité de l’organisation et des efforts déployés pour secourir un pratiquant, quelle que soit l’intensité de notre travail, le pratiquant détenu doit avoir une croyance totale dans le Maître et le Fa, et garder une forte pensée droite et un comportement droit. Ce n’est que comme ça que nos efforts seront efficaces.

Ma mère m’a raconté une histoire. La plupart de ses compagnes de cellule étaient détenues pour gestion illégale d’argent. Certaines étaient accusées à tort de détournement de fonds en raison des malversations de leur employeur. On a demandé à une jeune femme de sa cellule de signer le procès-verbal d’une audience. Les agents étaient pressants et lui ont promis une peine légère si elle coopérait. Sans trop y réfléchir, la jeune femme a signé, mais s’est retrouvée avec une lourde peine. Elle a découvert plus tard que le procès-verbal ne rapportait pas ce qui avait été dit à l’audience et a regretté de ne pas l’avoir lu. Elle a dit à toutes les personnes présentes dans la cellule de ne jamais faire confiance à la police. Ces fonctionnaires du PCC sont des voyous qui mentent et trichent sciemment pour protéger leurs propres intérêts.

Bien sûr, rien ne pourrait faire vaciller les pratiquants résolus de Falun Dafa. Ils ne se laisseront pas prendre par les tactiques de la perversité et refuseront tout arrangement avec les forces anciennes. Voici un rappel à ceux qui craignent le PCC et ses voyous — ne pensez même pas, une seule seconde, que vous aurez la possibilité de vous en sortir. Ne croyez pas aux mensonges de la perversité. Nous devons complètement nier les forces anciennes et leurs arrangements, ne pas coopérer avec le PCC et nous en tenir à nos propres chemins de cultivation.

Interférence

J’ai rencontré beaucoup d’interférences lorsque j’ai demandé la libération de ma mère. Le jour même de son arrestation, j’ai commencé à avoir très mal aux dents. Mes dents de sagesse me coupaient la gencive et la moitié droite de mon visage était enflée. J’avais tellement mal que je ne pouvais pas ouvrir la bouche. Pendant deux semaines, je n’ai bu que de l’eau, car même boire du bouillon me faisait mal.

À un moment donné, mon téléphone portable a commencé à faire des siennes. Les pratiquants n’arrivaient pas à me joindre par téléphone. Le message du répondeur indiquait que mon numéro était occupé alors que je n’utilisais même pas mon téléphone. Les alarmes que j’avais réglées pour la pensée droite mondiale ne fonctionnaient pas non plus. Lorsque j’écoutais la musique des exercices sur mon téléphone, elle s’interrompait de manière aléatoire et provoquait des perturbations.

Alors que je roulais sur l’autoroute tard dans la nuit, la musique de Shen Yun que j’écoutais dans la voiture a été interrompue par une sorte de signal. Il s’agissait de bruits étranges et aigus qui ont duré plusieurs minutes. J’ai émis la pensée droite pour éliminer tous les éléments pervers à l’origine de l’interruption. Après plusieurs minutes, j’ai pu entendre à nouveau la musique normalement.

Je savais que toutes ces choses étaient arrivées à cause de mes efforts pour sauver ma mère. Les forces anciennes et les éléments pervers essayaient d’interférer par tous les moyens possibles. Ils ne veulent pas que je cultive avec diligence, et ils ne veulent pas que j’aide mes compagnons de cultivation. Mais c’est exactement ce que je vais faire — je ferai bien les trois choses demandées par le Maître, je ne reconnaîtrai pas les arrangements des forces anciennes, et leurs efforts resteront vains.

Ces phénomènes étranges ont complètement cessé après la libération de ma mère.

Ce que j’ai appris

L’attitude de mon père à l’égard de Dafa a complètement changé après avoir rencontré l’avocat, et il nous soutient beaucoup plus maintenant. Avant, il n’aimait pas que ma mère et moi parlions de Dafa ou de la cultivation. Aujourd’hui, il écoute tranquillement et assimile tout. Il récite même les phrases de bon augure tout seul : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » parce qu’il sait que c’est bénéfique pour lui.

Dans les mois qui ont suivi la libération de ma mère, j’ai reçu des lettres de plusieurs responsables locaux nouvellement élus et des réponses de gouvernements étrangers. Ils exprimaient leur inquiétude quant à l’arrestation de ma mère et leur volonté de soutenir mes efforts. J’étais heureuse qu’ils aient choisi de soutenir le Falun Dafa, même si ma mère avait déjà été libérée. Cela m’a rappelé une fois de plus que, pour les pratiquants de Dafa, tout ce que nous faisons a pour but de clarifier la vérité et de sauver les êtres.

Après avoir traversé cette tribulation, ma pensée droite et ma croyance dans Dafa sont désormais beaucoup plus fortes. Auparavant, je ne savais pas vraiment comment regarder à l’intérieur et m’examiner, et je me concentrais toujours sur les défauts des autres lorsque des conflits surgissaient. Aujourd’hui, je suis capable de calmer mon esprit et de rechercher mes propres problèmes. Je suis beaucoup plus proactive pour me rectifier et m’améliorer.

J’ai éliminé beaucoup de conceptions et d’attachements tenaces. Ma sentimentalité à l’égard de ma mère s’est considérablement réduite. J’ai une nouvelle perspective sur les tests et les épreuves que nous traversons et je ne crains plus les tribulations, sachant qu’elles nous aident à nous améliorer.

Le Maître a minutieusement arrangé notre chemin de cultivation, et nous avons vraiment besoin de bien faire à chaque étape du chemin. Chaque épreuve, chaque test, jusqu’à son intensité, ont été soigneusement organisés en fonction de notre prédisposition et capacité. Si nous restons résolus dans notre croyance, le Maître s’occupera de tout pour nous. Lorsque nous nous efforçons vraiment de renoncer à nos conceptions et à nos attachements, nous constatons que les choses auxquelles nous tenions tant ne nous affectent plus.

Demander la libération de compagnons de cultivation est en soi une excellente occasion de clarifier la vérité et de valider le Fa. Si nous faisons cela avec des conceptions égoïstes, nous n’obtiendrons pas de bons résultats. Si nous agissons avec droiture et dignité et que nous nous conformons aux critères du Fa, nous pourrons toucher de nombreuses personnes et les aider à apprendre la vérité. Nous devons bien nous positionner et rester lucides à tout moment. Nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des pratiquants de Dafa de la période de la rectification de Fa. Nous sommes ici pour aider le Maître dans la rectification de Fa et pour aider à sauver les êtres.

Ma compréhension du Fa s’est élevée

Je suis si reconnaissante envers les compagnons de cultivation qui ont partagé leurs expériences sur le site web Minghui. Lorsque j’étais au seuil du désespoir et que je ne savais pas quoi faire, ces articles m’ont inspirée et m’ont permis de continuer à avancer. En lisant que d’autres pratiquants maintenaient une pensée droite et un comportement droit alors qu’ils traversaient de grandes tribulations, ma compréhension du Fa s’est instantanément améliorée.

C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire ce partage, afin que nous puissions nous élever ensemble et nous cultiver diligemment. Des milliers de kilomètres nous séparent peut-être, mais j’ai pu trouver un encouragement grâce à ce que vous avez vécu. Merci à vous, compagnons de cultivation, et merci au site web Minghui pour votre travail acharné et vos contributions désintéressées.

Merci au Maître de m’avoir toujours protégée et guidée. Même lorsque les choses étaient difficiles, je n’avais aucun doute sur le fait que le Maître était là, avec moi, veillant sur moi et m’aidant. Je suis désolée pour tous les problèmes que j’ai causés. Merci pour tout, Maître.

Traduit de l’anglais