(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2011, et je pratique seule. Je ne peux pas voir les choses dans d’autres dimensions, mais je sens souvent que le Maître est auprès de moi, qu’il me protège et me donne des pistes pour me guider dans la cultivation.
Il y a plus de trente ans, avant de commencer à pratiquer, je n’aimais pas parler, j’étais timide, mais je n’ai jamais cessé de réfléchir à des choses. J’ai toujours voulu savoir d’où venaient les humains et pourquoi nous étions sur terre. Je me perdais dans mes pensées toute la journée.
Au fond de mon cœur, je me sentais seule, comme si je cherchais quelque chose. Lorsque j’étais avec des amis ou des membres de ma famille, j’écoutais en silence. En fait, je n’écoutais pas ce qu’ils disaient, parce que les choses dont ils parlaient ne m’intéressaient pas et qu’ils ne voulaient pas écouter ce que j’avais à dire.
Aux yeux de ma famille et de mes amis, je suis une « visiteuse qui vient d’un autre monde », ce que je dis, ce que je fais ou ce que je pense est différent de la plupart des gens. Je ne connais rien aux relations sociales. Je rougissais en voyant les gens, je riais bêtement et je croyais tout ce que les autres me disaient. J’aidais même des gens qui me trahissaient.
Ma mère se demandait souvent pourquoi elle avait donné naissance à une enfant aussi bizarre. Elle me reprochait souvent d’être naïve. Je lui disais : « Pourquoi devrais-je me méfier des autres ? » Ma mère était tellement bouleversée qu’elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer.
J’aimais le dessin et j’aimais particulièrement dessiner des fées célestes. Je fantasmais que j’étais une fée céleste. Je pouvais voler vers des endroits dont je rêvais souvent. J’ai demandé à ma famille si les fées existaient, mais ils m’ont répondu que c’était le fruit de mon imagination. Je ne me suis jamais lassée de lire ou de regarder des drames historiques et des récits mythologiques. À l’école, à l’exception des arts et des poèmes, de la littérature ancienne enseignée dans les cours de langues, j’avais des résultats médiocres dans les matières telles que les mathématiques et la physique. Pendant les cours, je dessinais le professeur ou je rêvassais.
J’ai fréquenté une école d’art, mais de nos jours, la plupart des milieux artistiques prônent les œuvres d’art abstraites de Picasso, Van Gogh et d’autres peintres similaires. Il y a même des cours qui enseignent comment dessiner des choses disproportionnées, comme dessiner de grosses têtes d’humains disproportionnées, avec des corps courts, des yeux ternes et des couleurs grisâtres, et de telles œuvres sont considérées comme bonnes. Je ne les trouvais pas belles, mais j’avais peur d’exprimer mon opinion de peur qu’on se moque de moi. Je me sentais donc perdue. Je ne savais pas ce que je devais dessiner. Quatre ans après avoir appris à dessiner, j’ai choisi d’être fidèle à ce que je voulais dessiner dans mon cœur. J’ai dessiné de belles femmes, mais leurs yeux étaient tristes.
Lorsque je suis arrivée sur le marché du travail, la plupart de mes collègues passaient leur temps à parler à leurs supérieurs et à les inviter à dîner après le travail. Chaque fois qu’un nouvel employé était embauché, il ou elle devait demander à adhérer au Parti communiste. J’ai demandé à une femme qui était membre du Parti communiste chinois (PCC) depuis plus de vingt ans : « Pourquoi voulez-vous adhérer au Parti ? En quoi consiste le Parti ? » Elle n’a pas pu m’expliquer. Elle a seulement dit qu’il y avait des réunions tous les jours et qu’il fallait payer une cotisation tous les mois. Une fois membre du Parti, on était promu et on gagnait beaucoup d’argent. J’ai décidé de ne pas adhérer au Parti. Mon directeur m’a demandé d’y adhérer, mais j’ai refusé. Je travaillais avec acharnement, mais je n’avais pas les moyens d’acheter une voiture ou une maison. Mais cela ne me dérangeait pas.
Changer de style de vie
Plus tard, je me suis mariée et j’ai eu un enfant. J’ai quitté mon emploi pour élever mon enfant. J’ai observé qu’en Chine, l’éducation des jeunes générations est synonyme d’endoctrinement, de réprimandes et de coercition. Les enfants sont envoyés dans toutes sortes de classes, mais on ne leur apprend pas à devenir de bonnes personnes. J’ai loué un local dans la banlieue où je vivais et j’ai commencé à faire l’école à la maison en 2010. Je n’ai pas obtenu d’accréditation parce que cela m’aurait forcée à me conformer au programme scolaire standard. Je voulais simplement que les enfants conservent leur innocence et développent un bon caractère. Mon école à la maison a été signalée aux autorités pour avoir perturbé les voisins. Au printemps 2011, je suis allée en périphérie pour chercher un endroit pour une nouvelle école. Il m’a fallu six mois, au cours desquels j’ai eu l’occasion d’obtenir le Fa.
Un jour, je suis rentrée à la maison épuisée. Mon mari m’a offert un logiciel qui me permettait d’accéder à des sites web étrangers. Au début, je n’ai lu que des nouvelles que l’on ne pouvait pas lire en Chine. Je ne savais rien du PCC et ne m’intéressais pas à la politique. J’étais également à la recherche d’un nouvel endroit pour l’école à la maison, j’étais fatiguée et irritée tous les jours. Je n’ai passé que peu de temps sur les sites Internet de l’étranger.
Trouver le Falun Dafa
Ce n’est qu’en septembre que j’ai presque trouvé l’endroit idéal pour mon école à la maison. Un jour, alors que je me rendais comme d’habitude sur le site web de l’étranger, j’ai vu le titre étonnant « Le monde entier poursuit Jiang Zemin ». Cela a attiré mon attention, car Jiang Zemin était le chef du PCC à l’époque, et maintenant il semblait que le monde entier veuille le juger. Que se passait-il ?
J’ai cliqué sur le lien et j’ai lu que Jiang Zemin avait lancé la campagne de persécution du Falun Gong. Bien que le Falun Gong soit persécuté depuis 1999 et que toutes les chaînes de télévision diffusent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 des informations calomniant cette discipline, je n’en savais rien. J’ai vu un autre lien vers un site web et lorsque j’ai cliqué dessus, j’ai été surprise de constater qu’il contenait des articles sur la réincarnation, les divinités, etc. J’étais ravie de trouver des informations aussi étonnantes, et je me suis demandé pourquoi je venais de les découvrir. En lisant les histoires, j’ai découvert qu’elles avaient été écrites par des pratiquants de Falun Dafa. Certaines d’entre elles étaient des histoires personnelles de réincarnation. J’ai trouvé qu’elles étaient bien écrites et réelles. Plus tard, j’ai lu dans un article que le Zhuan Falun était un livre venu du ciel et qu’il pouvait être téléchargé gratuitement sur le site web Minghui.
En novembre, j’ai enfin fini de nettoyer ma nouvelle maison et j’ai emménagé avec mon enfant. Deux choses se sont produites. J’avais toujours été en bonne santé, mais depuis que j’avais commencé à chercher un nouvel endroit, je n’arrêtais pas de tousser. Afin de nettoyer la poussière au plafond, j’ai posé une chaise sur une table. Un pied de la chaise s’est cassé et je suis tombée, atterrissant sur le sol en ciment dur. J’ai entendu un grand bruit venant de mon bras gauche et j’ai cru qu’il était cassé. Je me suis redressée, j’avais très mal. À ce moment-là, des professeurs sont entrés. Je ne voulais pas qu’ils sachent que j’avais eu un accident. Je me suis rapidement relevée et j’ai continué avec mes tâches ménagères. Bientôt, mon bras a cessé de me faire mal. Je me suis dit que c’était étrange.
La première nuit où j’ai emménagé, après que mon enfant s’est couché juste après 22 h, j’ai téléchargé le Zhuan Falun du site web et j’ai commencé à le lire. J’ai été immédiatement fascinée. À la page 6, j’ai lu :
« Dans cet univers, nous voyons que la vie d’un être humain n’est pas issue de la société des gens ordinaires. La naissance de la vraie vie de l’homme provient des espaces de l’univers. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
J’ai compris : « En effet, je suis venue d’un autre monde ! Il n’est pas étonnant que je ne m’intéresse à rien dans ce monde. » J’ai continué à lire jusqu’à ce que j’aie terminé tout le livre. J’ai senti toutes les cellules de mon corps sauter de joie. À partir de ce moment-là, tous les livres de ce monde ont perdu leur attrait pour moi. J’ai pris les choses encore plus à la légère. J’ai couru hors de la maison avec enthousiasme et j’ai regardé la lune brillante. J’avais envie de crier : « Le Zhuan Falun est le meilleur livre de ce monde ! » J’ai dit au Maître dans mon cœur : « Maître, je veux cultiver et pratiquer et je le ferai jusqu’à la fin. »
Le lendemain matin, quand je me suis réveillée, j’ai entendu une belle musique et je l’ai entendue toute la journée. J’ai cherché partout la source de cette musique, mais je ne l’ai pas trouvée. J’avais l’impression qu’elle venait du ciel, mais personne d’autre ne l’entendait. J’ai compris plus tard qu’il s’agissait d’êtres de mon monde dans d’autres dimensions qui célébraient le fait que j’avais obtenu le Fa. Le soir, j’ai commencé à regarder des enregistrements des conférences du Maître en ligne. Je me suis endormie avant la fin de la conférence. Lorsque je me suis réveillée, j’étais affalée sur mon bureau. Mon cerveau était engourdi comme si on m’avait administré un anesthésique. La conférence du Maître était toujours en cours. À ce moment-là, j’ai entendu le Maître dire :
« Il y en a aussi qui s’endormiront et se réveilleront dès que j’aurai terminé le cours. Pourquoi ? Parce qu’ils ont une maladie dans la tête et qu’il faut y remédier. Ces personnes ne supporteraient absolument pas une intervention dans la tête, il faut donc les plonger dans un état d’anesthésie sans qu’elles le sachent. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)
Il s’avère que le Maître éliminait les mauvaises choses de mon cerveau !
Ensuite, j’ai observé les mouvements dans la vidéo du Maître et j’ai fait la méditation assise. J’ai senti un Falun géant tourner entre mes paumes. C’était si fort que j’ai failli me retourner. J’ai rapidement cessé de tousser. Il semblait que le Maître avait déjà commencé à nettoyer mon corps. Je suis tombée d’une très grande hauteur en nettoyant la maison et je n’ai pas été blessée. Je réalise maintenant que le Maître m’a protégée. J’ai beaucoup de chance.
J’ai assisté à une représentation de Shen Yun en ligne pendant le Nouvel An 2012. J’ai été stupéfaite lorsque le rideau s’est levé. La scène du paradis montrée en fond de scène et les fées célestes dansant, tout cela m’était trop familier. N’est-ce pas l’endroit que je visitais souvent lorsque j’étais enfant ? C’est ma vraie maison. J’ai même pensé que les fées s’étaient réellement envolées du ciel vers la scène et j’ai voulu les rejoindre pour retourner dans ma maison au ciel. Depuis lors, j’ai souvent rêvé d’assister à une représentation de Shen Yun en personne. Comme j’avais cultivé et pratiqué seule pendant tout ce temps et que j’étais entourée de gens ordinaires, j’avais fréquemment des conversations avec le Maître dans mon cœur. J’ai dit au Maître : « J’aimerais voir Shen Yun. »
Quelques mois plus tard, ma belle-mère m’a téléphoné et m’a demandé de venir immédiatement chez elle. J’étais perplexe. D’habitude, elle me parlait d’un ton doux et me disait d’aller la voir après avoir terminé ce que je faisais. Qu’est-ce qu’elle avait ce jour-là ? Je lui ai dit que je viendrais l’un des deux prochains jours. Contre toute attente, elle m’a rappelée le lendemain et m’a demandé de venir immédiatement d’un ton pressant. Je n’avais pas d’autre choix que de prendre le bus et d’aller la voir. En entrant chez elle, je lui ai demandé ce qui se passait. Elle a fait comme si de rien n’était. J’ai alors remarqué quelque chose sur l’étagère à livres de la pièce la plus proche. Je me suis dirigée vers l’objet et j’ai découvert un CD de Shen Yun ! J’ai pris le CD et j’ai demandé à mes beaux-parents, tout enthousiaste : « Qui vous l’a donné ? » Ils m’ont répondu qu’ils ne savaient pas qui l’avait déposé devant leur porte. Ils avaient l’intention de le jeter. C’était comme si j’avais trouvé un trésor. J’ai pleuré en rentrant chez moi et j’ai remercié le Maître : « Le Maître sait tout ce à quoi pense son disciple. »
Je cultive et pratique depuis plus d’une dizaine d’années. Au début, j’aspirais à devenir la meilleure disciple du Maître. Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir fait les trois choses correctement et j’ai honte de faire face au Maître. J’ai été persécutée deux fois. En y repensant maintenant, avant que je sois arrêtée, le Maître m’a donné plusieurs indices et j’aurais pu éviter d’être persécutée. Dans cette dernière étape de la rectification de Fa, je veux arriver à regarder à l’intérieur sans condition et en tout temps, et ne pas avoir trop de regrets.
(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur Minghui.org)
Traduit de l’anglais