(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Dafa qui a commencé la cultivation en 1996. Avant de commencer à pratiquer, j’étais en très mauvaise santé et je tombais souvent malade. Dans la trentaine, j’ai commencé à souffrir d’asthme, ce qui m’empêchait de respirer et de bouger. J’ai même envisagé de me suicider pour ne pas être un fardeau pour ma famille.
Un jour, j’ai remarqué que mes voisins sortaient tous les soirs. Je leur ai demandé où ils allaient. Ils m’ont répondu : « Nous allons faire des exercices. Veux-tu te joindre à nous ? » J’ai répondu : « Quel genre d’exercices ? Bien sûr, j’y vais. » Je suis donc allée avec eux, et c’est ainsi que j’ai commencé à cultiver le Falun Dafa.
Une année a passé rapidement, et j’ai réalisé que je n’avais pas pris de médicaments cet hiver-là, et que mes symptômes avaient disparu. J’étais guérie ! J’étais tellement heureuse et reconnaissante envers Maître Li !
En 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé une vaste campagne de diffamation et de persécution contre le Falun Dafa et ses pratiquants. Il a interdit la pratique du Falun Dafa et a exigé que les pratiquants rendent leurs livres de Falun Dafa. Certains pratiquants ont dit : « Comment peuvent-ils interdire une méthode aussi bonne ? Ce n’est pas juste. Nous devrions dire la vérité au gouvernement. » Certains pratiquants se sont adressés aux autorités locales pour faire appel, tandis que d’autres sont allés à Pékin.
J’ai pensé que suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance était si merveilleux ! Je devrais aller à Pékin aussi. Le jour du Nouvel An 2001, mon patron nous a donné deux jours de congé et a distribué 200 yuans (27 $ US) à chacun. J’ai fait le nécessaire et j’ai pris le train pour Pékin. Je suis arrivée sur la place Tiananmen sous la protection de notre Maître. (NDLR : À cette époque, le Bureau des appels était devenu un lieu d’arrestation, il était donc inutile de s’y rendre, on ne pouvait même pas l’atteindre.)
Sur la place Tiananmen, j’ai vu des pratiquants faire les exercices, d’autres tenir des banderoles et d’autres encore crier : « Réhabilitez le nom de notre Maître ! Réhabilitez le nom du Falun Dafa ! Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Des voitures de police sont arrivées sur la place Tiananmen. Ils ont arrêté des pratiquants et les ont poussés dans des véhicules.
J’ai également été emmenée dans un poste de police où se trouvaient des pratiquants de différentes régions, parlant différents dialectes. Certains partageaient leurs expériences, d’autres récitaient les enseignements du Maître. Quelqu’un m’a demandé : « Combien d’argent as-tu apporté à Pékin ? ». J’ai répondu : « 200 yuans. » D’autres m’ont demandé : « Que feras-tu quand tu rentreras ? » J’ai répondu : « Je n’y ai pas encore pensé. »
Au bout d’un moment, la police m’a emmenée au bureau de liaison de Pékin. De retour au poste de police local, mon mari est venu me voir. Il m’a battue sévèrement en me disant : « Nous pensions que tu avais disparu. Nous t’avons cherchée partout. Ton père m’a demandé de te ramener, et c’est le chaos à la maison. » Après avoir dit cela, il est parti en colère.
Plus tard, la police est venue prendre ma déposition : « Combien de personnes sont allées à Pékin ? » J’ai répondu : « J’y suis allée seule. » L’agent a levé les yeux au ciel et m’a demandé : « Pourquoi êtes-vous allée à Pékin ? » J’ai répondu : « Pour m’amuser. » Il m’a donné un coup de pied et je me suis immédiatement reprise : « Je suis allée à Pékin pour valider le Fa. »
Les policiers ont fini de recueillir ma déposition et m’ont emmenée dans une autre pièce. Là, j’ai vu plusieurs pratiquants. Le soir, les pratiquants ont partagé leurs expériences de voyage à Pékin, récité les enseignements de Dafa et fait les exercices. Je n’ai rien pu réciter et je me suis sentie extrêmement mal, réalisant que j’étais toujours une étrangère.
Les autorités du PCC ont calomnié le Falun Dafa, et le public a été trompé. J’ai senti que je devais dire aux gens la vérité sur Dafa. J’ai donc clarifié les faits concernant Dafa à tous ceux que je rencontrais, qu’il s’agisse de parents, d’amis ou d’étrangers. J’ai également distribué partout des documents d’information sur Dafa. Au cours de ces années, j’ai vu la joie des gens qui comprenaient la vérité. J’ai connu les difficultés déchirantes des tribulations familiales, la douleur de se défaire de ses attachements, le plaisir de s’élever dans le Fa et le soulagement de se défaire de ses attachements.
Un matin, alors que j’emmenais mon petit-fils à l’école, le Maître m’a laissé entendre que j’allais rencontrer des difficultés ce jour-là, dès que je franchirais la porte. J’ai été surprise et je me suis demandé ce que je devais faire. La voiture était déjà chargée de légumes à vendre et mon petit-fils devait se rendre à l’école sans personne d’autre pour l’y emmener. Je n’avais pas d’autre choix que de me tourner vers le Maître. J’ai dit : « Maître, je laisse tout entre vos mains aujourd’hui. S’il vous plaît, prenez soin de tout pour moi. »
Après avoir déposé mon petit-fils à l’école, je suis allée au marché aux légumes. En déchargeant les légumes de la voiture, j’ai remarqué plusieurs paires de pieds lorsque je me suis penchée. Je me suis dit : « Les clients sont déjà arrivés avant même que je ne m’installe. »
J’ai vu une voiture de police garée devant moi avec quatre ou cinq policiers qui se tenaient là. En deux minutes, ils ont regagné leur voiture et sont repartis. J’ai compris que c’était le Maître qui me protégeait ! Je me suis souvenue de l’allusion du Maître ce matin-là et je l’ai remercié de s’être occupé de tout.
Avec le recul, je me suis rendu compte que je n’avais pas fait preuve de diligence à l’époque et que je n’avais pas prêté attention à la sécurité, ce qui avait exposé ma position. Lorsque le Maître a vu ma croyance en lui, il m’a aidée à résoudre l’épreuve.
Lorsque le Maître publiait de nouveaux articles, des compagnons de cultivation me demandaient si je pouvais me procurer les livres, car j’avais une voiture. À cette époque, plusieurs pratiquants de notre région venaient d’être persécutés et j’étais terrifiée. Ma peur m’empêchait d’y aller et j’ai prétexté que ma voiture était trop petite pour transporter autant de livres.
Voyant que je n’irais pas, trois autres compagnons de cultivation ont décidé de prendre le bus, chacun portant deux sacs de livres. J’étais effrayée ; je voulais y aller, mais j’avais peur.
Le Maître avait déjà vu mon cœur et m’avait envoyé un message : « Avancez avec détermination. » Avec les encouragements du Maître, je me suis rendue sur le site des documents. Grâce aux arrangements du Maître, j’ai trouvé un moyen de ramener les enseignements en deux voyages. J’étais reconnaissante au Maître. Lorsque je suis rentrée chez moi, j’ai senti que beaucoup de mauvaises substances avaient été retirées de mon cœur. Je n’avais plus peur.
Une fois, alors que des compagnons de cultivation et moi-même clarifions la vérité dans la rue, quatre ou cinq policiers ont bloqué l’intersection. J’ai senti que quelque chose n’allait pas et qu’il était trop tard pour faire demi-tour, j’ai donc rapidement demandé de l’aide au Maître : « Maître, s’il vous plaît, sauvez votre disciple. » À ce moment-là, deux policiers se sont approchés de moi, et les autres pratiquants se sont empressés de s’éloigner. J’ai immédiatement émis la pensée droite. En conséquence, les personnes mal intentionnées qui voulaient nous arrêter sont parties. Merci, Maître, de m’avoir encore sauvée.
Je me suis calmée et j’ai regardé à l’intérieur : où étaient les failles ? Pendant cette période, mon cœur fluctuait en fonction de la situation extérieure. C’était dangereux, alors je me suis vite rectifiée. Aucun mot dans ce monde ne peut décrire la compassion du Maître pour ses disciples.
En repensant à plus de vingt ans de cultivation, sans la protection du Maître, comment pourrais-je être ici aujourd’hui ? Tout a été arrangé par lui, attendant que nous abandonnions nos attachements humains et avancions. Merci, Maître, pour votre protection et votre compassion.
(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur le site Minghui.org)
Traduit de l’anglais