(Minghui.org) Un homme de Chongqing a récemment été harcelé pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative pour le corps et l’esprit que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Dans l’après-midi du 20 juin 2024, deux agents du poste de police du faubourg de Linfeng se sont présentés au domicile de M. Liu Zhimin. Sans s’identifier ni montrer leur carte d’identité, ils ont pris des photos de M. Liu.

M. Liu a sorti un exemplaire de la Constitution chinoise et a fait remarquer aux policiers que la Constitution protégeait la liberté de croyance. Il a ajouté qu’aucune loi chinoise ne criminalisait le Falun Gong et que cette méthode ne figurait pas non plus sur la liste des cultes publiée par le ministère de la Sécurité publique. La police a dit qu’elle n’était pas au courant de cela et qu’elle vérifierait à son retour.

L’épouse de M. Liu, M^me Zhang Li, a également montré à la police la première page du Manifeste du parti communiste, qui commence par la phrase suivante : « Un spectre hante l’Europe, le spectre du communisme. » Elle a souligné que Karl Marx lui-même avait qualifié le communisme de spectre, ce qui indique sa nature négative et maléfique. Elle a exhorté la police à ne pas suivre le régime communiste en persécutant les bonnes personnes.

Les deux policiers ont dit qu’ils n’avaient jamais entendu parler du communisme comme d’un spectre. Ils sont devenus furieux, car leur impression du communisme était la version glorifiée inculquée par le Parti communiste chinois. Ils ont dit que la Constitution chinoise et le Manifeste du parti communiste étaient des publications réactionnaires illégales et ont menacé de les confisquer. Ils ont cédé lorsque M. Liu leur a dit que les deux livres étaient des publications officielles. La police a pris des photos des livres pour « complément d’enquête ».

Avant ce dernier harcèlement, M. Liu a été arrêté à plusieurs reprises et a purgé deux peines de prison en raison de sa croyance dans le Falun Gong. En mars 2016, à la suite d’une arrestation le 17 septembre 2015, le tribunal du district de Changshou l’a condamné à deux ans et demi de prison. Il a de nouveau été arrêté le 7 janvier 2020 et condamné à une peine de deux ans et huit mois par le tribunal du district de Jiangbei en décembre 2020.

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Traduit de l’anglais