(Minghui.org) Les personnes habitant en Chine doivent encore se sentir traumatisées après avoir survécu à trois ans de confinement de la COVID-19 mis en œuvre par le Parti communiste chinois (PCC). Bien que de nombreuses personnes aient souffert de dépression nerveuse, j’ai traversé cette pandémie en toute sécurité grâce aux soins du Maître, même si mon travail d’infirmière signifiait que je servais directement en première ligne.
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1999, il y a plus de vingt ans. Je m’efforce d’adhérer au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance au travail et j’ai gagné le respect des patients et de leurs familles. Pendant la pandémie, mes collègues ont acquis une nouvelle admiration pour le Falun Dafa.
Cultiver mon esprit en faisant des heures supplémentaires
Afin de contrôler la propagation de la maladie, les membres du personnel ont été confinés à leurs propres départements au sein de l’hôpital, et les personnes extérieures ont dû se soumettre à un contrôle strict avant d’être admises. Notre personnel de soutien ayant été affecté ailleurs pour lutter contre la pandémie, ces mesures supplémentaires ont encore alourdi la charge de travail dans notre département. Faute de personnel suffisant, je me suis retrouvée à faire des heures supplémentaires les week-ends et les jours de semaine, au point d’oublier quel jour de la semaine nous étions.
La pandémie a duré plus longtemps que prévu. Même si certains membres de notre personnel de soutien sont revenus à l’hôpital plus tard, je me suis retrouvée à faire des heures supplémentaires, car les collègues qui pouvaient faire mon travail étaient partis. À un moment donné, je me suis retrouvée à travailler sans interruption pendant près de trois mois. Une jeune collègue m’a conseillé : « Parlez-en à l’infirmière en chef. Elle peut trouver quelqu’un pour vous remplacer afin que vous puissiez prendre un jour de congé. » J’ai répondu : « Laissez-moi continuer à faire ma part. »
Mon épuisement m’a rapidement poussée à la rancœur. Je devais travailler tous les jours sans aucun jour de repos, à tel point que j’étais tentée de jeter mon planning. Mon ressentiment grandissait, mais je refusais de le laisser transparaître. Je me disais : « L’infirmière en chef devrait faire preuve d’un peu de considération pour ma situation et me demander de former une collègue afin que quelqu’un puisse me remplacer pendant une journée. » Puis il s’est passé quelque chose qui a changé ma mentalité erronée.
J’étais intérieurement furieuse à propos de mon horaire de travail tout en passant la serpillière. « L’infirmière en chef le fait exprès. Elle n’a aucune considération pour moi, elle me fait faire des heures supplémentaires pendant si longtemps. À part le directeur, je suis la plus âgée de ce service... »
En lavant la serpillière, je me suis rendu compte que de l’eau fuyait sous l’évier. Il y avait beaucoup de tuyaux là-dessous et je n’arrivais pas à identifier la source de la fuite. Mais chaque fois que j’ouvrais le robinet, l’eau s’écoulait de la base de l’évier. Cette situation a été un rappel à l’ordre. En essuyant l’eau sur le sol, je me suis dit : « Cette situation révèle une “fuite” dans mon comportement. Je n’appellerai pas le plombier pour régler le problème. Cette situation n’est-elle pas due à mon insatisfaction vis-à-vis de mon horaire de travail actuel ? »
Suite à cette pensée, j’ai réalisé que la fuite s’était arrêtée. Incrédule, j’ai ouvert le robinet et j’ai constaté que les tuyaux sous l’évier avaient cessé de fuir. J’ai récupéré deux autres bassines d’eau, avant de prendre des serviettes et du papier hygiénique pour essuyer les tuyaux sous l’évier. Lorsque le papier hygiénique est resté sec, j’ai presque eu envie de sauter de joie. C’était un miracle ! Le Maître a dû faire cela pour m’éclairer lorsqu’il a vu mes attachements forts. Après avoir vu ma détermination à regarder à l’intérieur et à corriger l’attachement, le Maître avait réparé le tuyau d’eau.
J’ai cessé de faire attention à mes horaires de travail et de penser du mal de l’infirmière en chef, concentrant plutôt mon énergie à bien faire mon travail. Au cours des 156 semaines de fermeture pour cause de pandémie, j’ai eu droit à moins de 60 jours de congé complets. Mes collègues étaient admiratifs : « Vous avez une si bonne attitude ! ». Je leur ai dit que c’était parce que je cultivais Dafa.
De nombreux patients atteints de la COVID-19 ont été signalés dans notre ville en octobre 2022. Certaines parties de la ville ont été fermées pendant près d’un mois, et certains de mes collègues ont été contraints de rester à la maison en quarantaine. J’ai dû faire le travail de trois employés, tout en me portant volontaire pour la désinfection des résidences du personnel. Pendant cette période, une collègue s’est trouvée dans l’impossibilité d’ajouter de l’argent à sa carte de cafétéria, dont le crédit était épuisé. Je l’ai rassurée en lui disant : « Ce n’est pas grave, j’ai assez d’argent sur ma carte, tu peux utiliser la mienne. » Je lui demandais ses préférences et lui commandais des repas à l’avance. Ma collègue a été très touchée et a été convaincue de la bonté du Falun Dafa. Cette collègue avait été impliquée dans un accident de voiture quelques années auparavant. Bien que sa voiture ait été écrasée au point d’être méconnaissable, elle s’en était sortie indemne.
Avec le recul, les souffrances endurées pendant ces trois longues années me paraissent aujourd’hui négligeables. Au contraire, cette expérience m’a permis de cultiver mon caractère et m’a aidée à éliminer les sentiments humains d’injustice, de ressentiment et de désespoir, au point de lâcher prise et de cesser de prendre les choses à cœur. À part pour clarifier la vérité, je bavarde rarement au travail. Chaque fois que je rencontre un conflit, je me remémore : « Il n’y a pas de hasard pour les pratiquants. Saisissez toutes les occasions de vous cultiver. Une fois que vous aurez traversé ce village, cette auberge ne sera plus disponible. Sois reconnaissant envers tout le monde, même envers ceux qui t’ont blessé, car ils t’aident à t’élever. »
Épargnée par l’infection malgré l’exposition constante aux patients
Le matin du 11 décembre 2022, l’infirmière en chef a fait l’annonce à tout le monde : « À partir d’aujourd’hui, toutes les mesures de confinement sont levées. Nous devons traiter la maladie comme un simple rhume. » Tout le monde s’est réjoui, mais à midi, l’infirmière en chef a eu de la fièvre. Incapable de continuer à travailler, elle est rentrée chez elle. L’une après l’autre, mes autres collègues ont commencé à présenter des symptômes similaires et n’ont pas pu se présenter au travail.
Je m’occupais d’un bébé malade et je trouvais l’enfant si mignonne que j’en ai profité pour la porter et prendre de nombreuses photos d’elle. Un peu plus tard, le père du bébé m’a dit : « Les résultats des tests de l’enfant sont positifs. Nous devons quitter l’hôpital immédiatement. » J’ai couru après lui alors qu’il retournait dans la chambre de son enfant et je lui ai chuchoté à l’oreille : « S’il vous plaît, récitez “Falun Dafa est bon” avec sincérité. » Le père de l’enfant a accepté d’écouter mon conseil.
À ce moment-là, la mère de l’enfant m’a demandé de l’aider à habiller la petite. Mais le préposé à l’entretien de l’hôpital m’a interdit d’entrer dans la chambre, s’exclamant bruyamment que puisque l’enfant avait été déclarée positive, je ne devais pas m’approcher d’elle. Ma collègue, qui était à mes côtés, a rétorqué : « Quelles précautions devrait-elle prendre ? À part lorsqu’elle a endormi l’enfant, elle l’a portée pendant tout ce temps. ». Je suis entrée dans le service et j’ai donné à la mère de l’enfant une amulette que j’avais dans ma poche. « N’ayez pas peur. Rentrez chez vous et récitez sincèrement “Falun Dafa est bon” et elle ira bien. » La mère de l’enfant a accepté de le faire.
Après la sortie de chaque patient, les oreillers et les matelas devaient être placés sous une housse désinfectante reliée à une machine à ozone pendant une heure, puis aérés pendant une autre heure. Après la sortie de l’enfant, le personnel de nettoyage de l’hôpital a procédé au nettoyage du pavillon. Cependant, la femme de ménage a prétendu qu’elle avait une faible immunité et a refusé d’entrer dans le pavillon pour effectuer la procédure de désinfection. De plus, elle a quitté son lieu de travail avant la fin de son service. Nous ne l’avons appris qu’au moment d’attribuer la salle au patient suivant. Je suis entrée et j’ai procédé à la désinfection. Ensuite, la femme de ménage responsable du service m’a demandé : « Infirmière, mon immunité est faible. Pouvez-vous entrer et m’aider à ouvrir la fenêtre pour l’aération ? » J’ai souri et j’ai accepté. Cependant, son chef d’équipe a entendu sa demande et l’a réprimandée : « Comment pouvez-vous demander à l’infirmière de vous aider ? » J’ai dit à son chef d’équipe : « Ne la blâmez pas. Nous devons rester calmes dans cette situation. » J’ai fini par effectuer toutes les désinfections du pavillon. Accaparée par mes réflexions sur la manière de sauver des êtres, je n’ai pas eu le temps de m’inquiéter des risques personnels liés à l’infection.
Le virus s’est propagé rapidement. En quelques jours, sur plus de 30 membres de notre équipe, il n’en restait plus que cinq. Tous les matins, mes collègues m’accueillaient en me disant : « Ça va ? » Je leur montrais mon amulette de clarification de la vérité et leur répondais : « Je vais bien. C’est mon secret ! » Tout le monde s’est mis à croire mes paroles.
Une fois, alors que je portais un bébé légèrement malade, l’enfant a déféqué sur moi. Sa grand-mère, gênée, s’est excusée, mais j’ai souri et lui ai assuré que ce n’était pas grave. La grand-mère de l’enfant m’a complimentée : « Vous êtes si gentille, vous ne vous souciez même pas d’être souillée. La plupart des gens ne le supporteraient pas ! » Je lui ai montré mon amulette de clarification de la vérité et lui ai dit : « C’est dû à ma croyance. » Après lui avoir expliqué la vérité sur la persécution, la grand-mère âgée m’a dit : « Je suis maintenant convaincue de la vérité. »
L’infirmière en chef a repris le travail deux semaines plus tard et a commencé à me demander tous les jours : « Ça va ? » et je l’ai toujours rassurée avec un sourire. Un jour, elle m’a demandé : « Vous allez vraiment bien ? » Lorsque j’ai répondu par l’affirmative, elle a baissé la tête, s’est tenu le menton et a tourné trois fois sur elle-même en marmonnant : « C’est incroyable ! C’est incroyable ! » J’étais la seule personne de notre département à ne pas avoir été vaccinée. Auparavant, lorsque l’hôpital avait exigé que tous les employés soient vaccinés, je leur avais dit : « Lorsqu’une autre épidémie nous a frappés il y a des années, je ne me suis pas fait vacciner et j’ai continué à m’occuper de patients gravement malades qui étaient sous respirateur. De plus, mon corps est sensible aux vaccins et je ne veux pas me faire vacciner. » J’ai appelé le département des maladies infectieuses pour expliquer ma situation et l’hôpital a accepté ma raison sans problème. Tout au long de la pandémie de COVID-19, j’ai gardé une seule pensée à l’esprit : « Le virus ne peut pas m’infecter », alors que je faisais la navette entre nos patients infectés et le personnel.
Dès que le confinement a été levé, j’ai commencé à distribuer des documents de clarification de la vérité après le travail, couvrant trois ou quatre unités de logement à chaque fois. Je rentrais ensuite chez moi, prenais un repas, puis préparais les prospectus que j’avais l’intention de distribuer le lendemain. J’étudiais ensuite le Fa et je pratiquais les exercices. En quelques jours, j’ai distribué près de 700 dépliants. Ce projet m’occupait tellement que je ne me couchais parfois qu’à une heure du matin. Pourtant, tant que je pouvais sauver des êtres, je ne me sentais pas du tout fatiguée.
Il était alors courant d’entendre des bruits de toux lors de la distribution des documents. Un jour, après avoir grimpé au deuxième étage, j’ai entendu des bruits indiquant qu’une autre personne me précédait. Je me suis arrêtée pour mettre de la distance entre nous, mais de manière inattendue, cette personne s’est également arrêtée et s’est mise à tousser bruyamment. Je l’ai suivie lorsqu’elle a continué à monter, s’arrêtant en chemin pour tousser à intervalles réguliers, jusqu’à ce qu’elle atteigne le dernier étage. J’ai pris note de l’appartement dans lequel elle est entrée et j’ai placé un dépliant de clarification de la vérité à côté de sa porte. Après avoir placé un autre exemplaire sur la porte de sa voisine, j’ai redescendu les escaliers. « Maître, si j’avais promis de la sauver de cette manière, j’aurais tenu ma promesse aujourd’hui. » J’ai ensuite parlé silencieusement dans mon cœur : « Aux habitants de cet immeuble, chérissez cette information que je vous ai apportée. C’est votre espoir de salut ! »
Je suis également reconnaissante envers mon mari pour son soutien. Il m’a aidée discrètement à préparer mes documents de clarification de la vérité. Lorsque je l’ai remercié pour son aide, il m’a répondu calmement : « Je fais cela par mon propre choix. » En vérité, tout le monde a commencé à choisir son camp pendant cette période de la rectification de Fa.
Mes collègues m’ont demandé : « Comment faites-vous pour garder une si bonne vision de la vie ? » J’ai répondu : « Un pratiquant doit pratiquer Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » Certains collègues ont exprimé le désir d’apprendre la méthode, et deux collègues sont même allées clarifier la vérité à leurs proches avec les documents que je leur avais fournis.
En tant que pratiquante de Dafa, je sais que ce n’est qu’en étudiant bien le Fa et en me cultivant moi-même que je peux sauver des gens. Je remercie le Maître pour sa protection compatissante. Je regrette le temps que j’ai perdu dans le passé et j’espère pouvoir faire mieux à l’avenir.
Traduit de l’anglais