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Identifier les attachements, vaincre l’épreuve de la maladie

17 juillet 2024 |   Écrit par Tan Cai, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai plus de 80 ans. Le 5 mars de cette année, j’ai appris que ma sœur était décédée dans ma ville natale. J’ai décidé d’y retourner pour les obsèques, mais ma famille y était fortement opposée. Le Maître me faisait passer un message par leur bouche, mais j’étais trop attachée émotionnellement pour les écouter. Malgré leurs objections, j’ai insisté pour y aller.

J’ai développé une anémie sévère peu après mon arrivée. Ma famille a appelé une ambulance qui m’a emmenée à l’hôpital. Au cours des trois jours qui ont suivi, j’ai été emmenée dans trois hôpitaux différents, ce qui m’a coûté des dizaines de milliers de yuans. Avant de me faire une transfusion sanguine, le médecin m’a prescrit un traitement qui nécessitait l’achat de médicaments dans une pharmacie pour un coût de 50 000 yuans. J’ai compris qu’il s’agissait d’un signal d’alarme pour prendre conscience de mon attachement aux sentiments.

J’ai demandé à sortir le lendemain. Le médecin m’a répondu : « Vous ne pouvez pas sortir. Même si vous partez, vous reviendrez bientôt. Le taux normal d’hémoglobine doit se situer entre 110 et 330, mais le vôtre n’est que de 20. Votre vie est en danger ! » J’ai répondu : « Mon Maître me protège. »

Après ma sortie de l’hôpital, mon corps était enflé et j’avais du mal à me tenir debout. Un parent est venu me rendre visite et, voyant mes jambes si enflées, a dit à mon enfant : « Les jambes enflées, ce n’est pas bon signe. Il ne lui reste plus beaucoup de temps, préparez son enterrement. » Mon mari, qui a plus de 80 ans, m’a prise dans ses bras et m’a dit en pleurant : « Nous sommes mariés depuis plus de 60 ans. » J’ai vraiment eu l’impression que c’était la fin. Ma famille a commencé à préparer mon enterrement.

J’ai pensé : « Je suis une pratiquante de Dafa, et je dois avoir confiance dans le Maître et le Fa. » J’ai étudié le Fa de manière intensive, en lisant deux à trois conférences du Zhuan Falun par jour. Je faisais les exercices en m’appuyant sur une table. Je savais que le Maître m’aiderait et prendrait soin de moi. Je n’arrêtais pas de réciter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Mes jambes ont commencé à dégonfler et j’ai pu me tenir debout.

Peu importe à quel point je me sentais mal, j’ai participé à l’étude collective du Fa et j’ai émis la pensée droite. Pour moi, l’étude collective est plus importante que tout le reste. J’ai fait une introspection, creusant profondément pour trouver mes attachements. J’ai réalisé que mon retour dans ma ville natale pour l’enterrement était motivé par des attachements à la célébrité et au gain, à l’étalage de soi, à la jalousie, à la compétitivité, à la vanité et à un sentiment de supériorité. J’ai également découvert que j’avais l’habitude de ne pas cultiver la parole et que je me mettais facilement en colère. Le Maître nous a dit :

« … vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego ». (« La nature de Bouddha sans écoulement » dans Points essentiels pour avancer avec diligence)

Je dois atteindre l’altruisme et faire passer les autres avant moi. Même si j’étais attentionnée envers les autres pratiquants, c’était uniquement dans le but de me mettre en valeur. Je me suis soudain éveillée et j’ai réalisé que je n’étais pas à la hauteur des attentes du Maître. Le Maître a dit :

« Tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première leçon, Zhuan Falun)

Chaque épreuve et tribulation dans ma cultivation reflète en fait ma croyance et ma confiance inébranlable dans le Maître et le Fa.

Cette épreuve a été intense et d’autres pratiquants m’ont aidée à émettre la pensée droite. Du fond du cœur, je suis reconnaissante envers le Maître de m’avoir sauvée de la mort à maintes reprises et de m’avoir donné une nouvelle vie. Le Maître m’a tant donné, et sa grâce immense est au-delà des mots.