(Minghui.org) Figanières, une petite ville du sud de la France, est un paradis paisible situé au confluent de vignobles historiques et de la rivière Verdon. Le 13 juillet 2024, la ville a accueilli pendant une semaine l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren à Notre-Dame-de-l’Olivier, une église historique du XIIe siècle à Figanières.
Dans la soirée du 13 juillet 2024, le maire, l’adjoint au maire et le directeur des activités de la ville, ainsi que des habitants de la ville et des environs ont assisté au vernissage. Le maire Bernard Chilini a prononcé un discours d’ouverture lors du vernissage, faisant l’éloge des peintures de l’exposition pour leur expressivité et leur beauté. De plus, il a remercié les organisateurs d’avoir fait venir cette exposition à Figanières.
Le vernissage de l’exposition internationale L’Art de Zhen Shan Ren a eu lieu dans la soirée du 13 juillet 2024, dans une oliveraie située juste à l’extérieur de l’église.
Des personnes de tous horizons étaient présentes à l’exposition L’Art de Zhan Shan Ren.
« C’est une exposition merveilleuse ! »
Suzanne (au centre), organisatrice de l’exposition, est une pratiquante de Falun Gong et membre de l’association La Farandole des Coeurs.
Dans son discours d’introduction, Suzanne, pratiquante de Falun Gong et organisatrice de l’exposition d’art, a souligné les origines de l’exposition L’Art de Zhen Shan Ren, a présenté au public le Falun Gong et a décrit les persécutions subies par les pratiquants en Chine au cours des vingt-cinq dernières années.
Dans une interview accordée après la cérémonie d’ouverture, le maire Bernard Chilini a dit : « Ces peintures soigneusement dessinées ne dépeignent pas seulement la persécution brutale du PCC à l'encontre du Falun Gong, mais parlent aussi d’espoir et de ceux qui ont tendu une main secourable. »
Le maire Bernard Chilini lors de la cérémonie d’ouverture
De plus, le maire Bernard Chilini a prononcé un discours lors de la cérémonie. « Je ne suis ni choqué ni surpris. Car malheureusement, dans certains pays, c’est la norme. Ceux qui tentent de s’exprimer sont torturés, emprisonnés dans des camps, voire tués. Il faut dire la vérité, et c’est ce que l’exposition veut transmettre.
« Nous devons comprendre ce fait. Dans les pays occidentaux, tout est transparent, dans d’autres, tout est caché. Mais ces personnes, qu’il s’agisse d’enfants, d’adultes ou de personnes âgées, sont persécutées. » Le maire Chilini a dit : « Cette persécution est horrible. Il est choquant de savoir qu’elle continue d’exister au XXIe siècle. Il est inacceptable que des organes soient prélevés et fassent l’objet d’un tel trafic. C’est une bonne chose que l’exposition soit ici, car j’ignorais la gravité de cette persécution.
« De nombreuses peintures sont magnifiques et transmettent des émotions profondes. Les artistes ont soigneusement peint des images qui dépeignent non seulement la cruauté du PCC, mais aussi l’espoir et ceux qui leur ont tendu la main pour les aider. La famille est également un thème commun à toutes les peintures. À cause de la persécution, les enfants ont perdu leurs parents, les femmes ont perdu leur mari et les filles ont perdu leur père. L’expression de la perte est profonde. »
Il a souligné : « Nous ne devons pas perdre espoir. Comparés à ceux qui doivent vivre dans de telles circonstances, nous avons la chance de vivre dans un pays où la liberté est devenue la norme. Nous comprenons profondément la valeur de la liberté, mais il nous est difficile de comprendre pleinement leur situation, car leur réalité dépasse largement les limites de notre imagination. »
Peintures qui invoquent Dieu pour sa justice divine
Julian Ilwicki, prêtre et recteur de Notre Dame de l’Olive, s’est fait photographier devant son tableau préféré, qui symbolise la sortie de prison vers la liberté.
Julian Ilwicki, prêtre et recteur de l’église Notre-Dame de l’Olive, a dit : « La persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine est un crime extrêmement grave. Les pratiquants ont une foi inébranlable dans leur pratique spirituelle, et l’exposition montre l’injustice qu’ils ont subie. Il s’agit indubitablement d’un appel à la justice divine. »
Le patriarche Ilwicki a dit : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est une valeur universelle. Quel que soit le nom qu’on lui donne, le Dieu auquel nous croyons est tout cela à la fois. Nous le vénérons et pratiquons cette valeur dans la vie réelle. »
Une exposition qui touche le cœur
Pamela Parisot
Pamela, ancienne professeur de danse et aide-soignante, est aujourd’hui présidente d’une association familiale de Figanières. Bien qu’elle n’ait aucune connaissance du Falun Gong, elle a été profondément touchée par l’exposition. « Ce qu’ils (les pratiquants de Falun Gong) vivent est choquant. Si cela m’était arrivé, je ne suis pas sûre que j’aurais survécu. J’ose à peine y penser parce que l’idée est trop lourde pour moi. Mais je trouve que les peintures sont très belles et que ce qu’elles veulent transmettre est clair. Les émotions et les gestes des personnes représentées sont si vivants et si beaux. »
En ce qui concerne la persécution en Chine, Pamela a dit : « C’est incroyable et inhumain, je ne peux pas comprendre comment une personne peut infliger de telles souffrances à une autre. »
Les gens ont besoin de connaître la vérité
Eric Escaillas
Eric Escaillas, responsable des activités de la ville de Figanières, de l’Association de la communauté locale et du Comité de prévention des incendies de forêt de la communauté, a salué l’exposition comme une expérience passionnante et merveilleuse pour la communauté.
Eric Escaillas estime que le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est une valeur humaine essentielle qui devrait être largement partagée. Grâce à cette exposition, il pense que les gens pourront mieux comprendre les souffrances endurées par les pratiquants de Falun Gong et prendre conscience des atrocités encore inconnues du public.
« C’est une prise de conscience qui doit être encouragée. Cette prise de conscience est importante et nous devons vraiment la diffuser pour que davantage de personnes apprennent la vérité. »
Cette exposition montre les actes de violence du PCC
Alain Laugier (à gauche)
Alain Laugier est journaliste et directeur des Services de la communication, de l’histoire et du patrimoine, de la ruralité et de la culture de la ville. Il a été choqué d’apprendre que les pratiquants de Falun Gong en Chine étaient persécutés. « Ces tableaux sont saisissants de vérité et de violence aussi. C’est incroyable. Je viens d’apprendre quelque chose que j’ai du mal à croire (les prélèvements d’organes). De plus, le fait que personne ne se préoccupe de cette question est vraiment inacceptable. Je ne peux pas imaginer combien c’est horrible. C’est vraiment terrible. »
Il a ajouté : « Je ne peux pas croire qu’aucune organisation internationale, aucun gouvernement, aucune personnalité connue n’ait pris l’initiative de faire connaître ce problème. »
Pour mettre fin à la persécution du Falun Gong, M. Laugier estime qu’il est important de dénoncer la persécution et d’imposer des sanctions aux auteurs. Outre un tribunal international, il devrait exister des institutions compétentes capables de traiter cette question. Or, malgré les nombreuses organisations humanitaires dans le monde, seules quelques personnes s’efforcent d’attirer l’attention sur cette question. En outre, M. Laugier a été impressionné par le message profond et la solennité spirituelle transmis par les œuvres d’art.
Alain Berthe
Alain Berthe, originaire du nord de la France, vit avec sa fille à Callas, une ville proche de Figanières. Peintre amateur et très intéressé par les expositions d’art, Alain Berthe a décidé de visiter l’exposition L’Art de Zhen Shan Ren, après avoir vu une publicité.
« J’ai été agréablement surpris. Les peintures suscitent une émotion intense, elles font preuve d’une grande qualité artistique et transmettent des messages profonds. Les artistes ont réussi à transmettre leur intention par l’impact visuel et par l’énergie imprégnée dans chaque peinture. Devant chaque œuvre, vous pouvez percevoir leur signification spirituelle et, bien sûr, une profonde souffrance émotionnelle. Chaque tableau est empreint d’une profonde souffrance.
« L’énergie émise par ces peintures est réelle. C’est normal, car les peintres, et je crois qu’il y en a plusieurs, ont clairement mis tout leur cœur dans leurs œuvres. Comme je l’ai dit, il y a de la souffrance, mais l’art transmet aussi un beau message d’espoir.
« C’est non seulement une façon de partager la beauté artistique avec les autres, mais c’est aussi un moyen de sensibiliser l’opinion publique. C’est une méthode spectaculaire qui permet aux artistes de s’exprimer. »
M. Berthe a été ému par l’exposition et profondément attiré par les œuvres d’art. Il a dit : « Le régime communiste chinois et ceux qui s’opposent au Falun Gong ne peuvent pas riposter à la lumière de la méthode par laquelle (les pratiquants de Falun Gong) ont choisi de révéler cette persécution. Autant de violence, autant de souffrance ! Pourquoi ne laissent-ils pas les gens vivre selon leur spiritualité ? Cela ressemble à l’époque, quand les chrétiens étaient persécutés, c’est la même chose. »
Traduit de l’anglais