(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Même si l’accomplissement de mes vœux préhistoriques a été un voyage ardu, prendre le chemin de la cultivation a été le meilleur choix que j’ai fait dans ma vie. Pouvoir devenir la disciple de Maître Li a été la plus grande grâce que le Maître m’ait faite.
Durant ces vingt-six dernières années, je suis passée de la cultivation personnelle à la cultivation pendant la période de la rectification de Fa. Ayant grandi sous l’influence du Parti communiste chinois (PCC), je n’ai pas compris ce qu’était la cultivation au début et je n’ai pas compris que bien étudier le Fa était le fondement pour tout faire bien. J’ai trébuché et me suis relevée un nombre incalculable de fois.
Éliminer la mentalité de compétition et harmoniser le Corps entier
Nombre de nos attachements humains sont délibérément exploités par les forces anciennes et nous sont imposés. En repensant à la façon dont j’ai grandi, je peux clairement m’en rendre compte. Mais ce processus des forces anciennes se conforme aux conditions de la société ordinaire ; il est subtil et progressif. C’est pourquoi il faut se cultiver solidement pour pouvoir prendre conscience de ces attachements humains.
Ma mentalité de compétition était devenue si naturelle que je n’en avais pas conscience. Elle a souvent eu des conséquences négatives sans que je m’en rende compte, et les forces anciennes ont profité de moi et m’ont éloignée du Corps entier.
Un jour, une compagne de cultivation m’a dit : « Tout le monde dit des choses négatives sur toi. Tu devrais regarder à l’intérieur pour voir si quelque chose ne va pas. » Ma réaction a été la suivante : « Cela ne devrait pas être comme ça. Premièrement, je n’ai pas beaucoup de contacts avec les autres. Deuxièmement, ma cultivation est assez bonne. Tu veux que je regarde à l’intérieur, mais que veux-tu que je cherche ? Même les gens ordinaires ont un dicton qui dit qu’il ne faut pas parler des autres dans leur dos. Vous tous qui parlez dans mon dos, votre état est-il celui d’un pratiquant ? »
Au bout d’un certain temps, une autre pratiquante m’a dit : « Les autres compagnons de cultivation ont tous des opinions négatives à ton sujet, mais je sais que tu as le Fa dans le cœur. » Cette fois, j’ai réagi en disant : « Ce que j’ai dit et fait a touché certaines de vos notions humaines et vous a contrariés. Nous avons toutes les deux des choses à améliorer dans notre cultivation. »
Les deux incidents suivants m’ont aidée à comprendre mon attachement et la raison pour laquelle tout le monde avait une opinion négative de moi. J’ai également compris que rien de tout cela n’était accidentel. C’était mon karma qui en était la cause, et les tribulations ont été organisées pour que j’élève mon xinxing et que j’élimine mon attachement.
Le premier incident s’est produit lorsque la pratiquante Hui et moi-même avons eu une opinion différente sur un sujet, et qu’elle m’a critiquée en se fâchant. Nous avions chacune nos propres raisons et pensions toutes deux avoir raison.
Un jour, j’ai constaté que ma maison était infestée d’une sorte de punaises blanches. J’en ai même trouvé dans la boîte d’encens. J’ai compris qu’il s’agissait d’une indication du Maître. J’étais à la fois choquée et un peu effrayée. Je me suis rendu compte de la gravité du problème. J’étais certaine qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans ma cultivation. Cela m’a forcée à regarder à l’intérieur sans conditions, mais je n’ai rien trouvé. Je continuais à penser qu’il n’y avait rien de mal à partager avec Hui. Mais comme le Maître avait laissé entendre que j’avais tort, je me suis dit que je n’allais plus argumenter. Alors, à partir de ce moment-là, peu importe ce qu’elle me disait, je répondais simplement « merci ».
À ma grande surprise, après avoir fait cela, son attitude a changé et son ton s’est adouci. Les insectes dans ma maison ont également disparu. Je savais que j’avais fait quelque chose de bien, même si je ne le savais qu’en surface et que je n’avais pas une compréhension claire basée sur les principes du Fa.
C’est alors que le deuxième incident s’est produit. Un compagnon de cultivation a posté un « avis » dans notre boîte aux lettres interne. J’ai eu l’impression qu’il y avait de l’endoctrinement de la part du PCC dans ce texte, et j’ai donc fait part de mon point de vue. Ce compagnon de cultivation a accepté ce que je disais. Mais il a posté un « partage » sans supprimer l’« avis ».
J’ai compris que tout le monde a sa propre compréhension et que je ne devais pas insister sur la mienne. J’ai donc supprimé mon message. Le lendemain, j’ai découvert que l’autre pratiquant avait supprimé à la fois son « partage » et son « avis ». À ce moment-là, j’ai compris que la raison pour laquelle les autres compagnons de cultivation avaient une opinion désagréable de moi était ma mentalité de compétition. Chaque fois que je partageais avec d’autres compagnons de cultivation, chaque fois qu’il y avait des compréhensions différentes, je discutais, j’insistais sur ma propre compréhension et je citais même les enseignements du Maître pour prouver que j’avais raison.
Je me suis rendu compte que le fait d’insister encore et encore sur ma compréhension était une tentative de me valider, de vouloir convaincre les autres et de les changer. C’était le type de pensée d’une « idéologie unificatrice » qui venait de l’endoctrinement du PCC, et c’était aussi la façon dont les forces anciennes faisaient les choses. Tout cela avait été généré par ma mentalité de compétition. Plus je discutais, plus ma mentalité de compétition devenait forte. Ces substances noires tombaient dans les dimensions des autres compagnons de cultivation et les mettaient mal à l’aise.
L’approche adéquate devrait être celle dont le Maître parle dans « N’argumentez pas » dans Hong Yin III :
« N’argumentez pas quand d’autres insistent et argumentent
Chercher la cause à l’intérieur c’est le xiulian
Plus on explique, plus le cœur devient lourd
En étant franc et ouvert, sans attachement, apparaît la clairvoyance »
Pourquoi n’avais-je pas réalisé que ma mentalité de compétition n’était pas normale ? Pourquoi l’avais-je laissée s’installer dans mon esprit pendant tant d’années ? C’était dû à la pensée endoctrinée par le PCC selon laquelle « plus on argumente, mieux on comprend ». Lorsque mes compagnons de cultivation parlaient de moi, il s’agissait en fait d’un arrangement du Maître pour que je me débarrasse de ma mentalité de compétition, mais j’utilisais le raisonnement humain pour l’interpréter et je repoussais les occasions de m’améliorer encore et encore.
Le Maître a vu que je n’étais pas claire sur la question et que je ne savais pas comment me cultiver, et il a donc organisé les deux incidents mentionnés ci-dessus. Le premier incident m’a appris à ne pas discuter lorsque je rencontrais des problèmes, afin que les forces anciennes ne puissent pas en profiter, et m’a également aidée à calmer mon esprit, jetant ainsi les bases pour regarder à l’intérieur. Le deuxième incident m’a aidée à apprendre à regarder à l’intérieur.
Merci, Maître, pour votre compassion et vos arrangements. Grâce à eux, je comprends mieux comment regarder à l’intérieur sans concession.
Renoncer à mon intérêt personnel et sauver les personnes avec compassion
Les êtres de l’ancien univers sont égoïstes et le PCC a amplifié cet égoïsme. Le PCC a détruit la culture et les valeurs traditionnelles chinoises et, par conséquent, la plupart des Chinois ne croient plus au principe selon lequel les bonnes et les mauvaises actions recevront une rétribution, et ils feront tout ce qu’il faut pour satisfaire leurs désirs personnels. En tant que pratiquants de Dafa, nous sommes aussi des êtres de l’ancien univers et notre nature est basée sur l’intérêt personnel. Afin d’aider le Maître dans la rectification de Fa, de sauver les êtres et de rentrer chez nous avec le Maître, nous devons cultiver pour éliminer l’égoïsme.
L’attachement à l’intérêt personnel est une manifestation de l’égoïsme. J’ai toujours fait attention à éliminer cet attachement et j’avais l’impression de ne pas avoir un attachement fort à l’intérêt personnel. Cependant, l’arrangement du Maître m’a permis de réaliser que ce « peu » d’attachement à l’intérêt personnel que je ressentais ne se situait qu’à un certain niveau. Une fois ce niveau dépassé, mon attachement à l’intérêt personnel était encore très fort.
L’enfant de mon frère cadet allait ouvrir un magasin et avait besoin d’une somme d’argent relativement importante. Bien qu’il ait été financé par plusieurs membres de sa famille, ce n’était toujours pas suffisant. Mon frère est donc venu me voir pour emprunter de l’argent. J’avais déjà été licenciée à cause de la persécution et ma pension ne m’avait pas été versée. Je n’avais donc aucune source de revenus. Le seul argent que j’avais provenait de la vente de ma maison, et c’était le seul argent dont je disposais pour payer mes dépenses quotidiennes. Plus je l’utilisais, moins il y en avait.
Que devais-je faire ? Lorsque les gens rencontrent des difficultés et viennent me voir, je dois faire de mon mieux pour les aider. Plus important encore, mon frère n’avait pas compris la vérité. Lorsque je lui disais que le PCC utilisait des mensonges pour tromper les gens, il disait que j’étais jalouse. Lorsque je lui disais que le PCC prélevait des organes sur des pratiquants de Dafa vivants, il répondait qu’il s’agissait de cas isolés. Il se mettait en colère presque à chaque fois que je lui clarifiais la vérité. En bref, il était toujours contrôlé par le PCC.
Nous nous sommes réincarnés dans la même famille et avons une relation prédestinée importante. J’ai compris qu’il était de ma responsabilité de le sauver. Mais c’était si difficile ! J’ai souvent dit au Maître dans mon cœur : « Maître, est-ce que je peux vraiment sauver une telle personne ? » Je savais que c’était vraiment le Maître qui sauvait les gens, mais nous devons avoir assez de compassion pour démanteler les facteurs pervers qui se cachent derrière les gens.
Lorsqu’il est venu emprunter de l’argent, j’ai pensé que c’était une occasion arrangée par le Maître pour qu’il soit sauvé. Je n’ai pas hésité un seul instant. Je n’ai gardé qu’une petite partie de l’argent pour mes frais de subsistance et je lui ai prêté le reste.
Plus de deux ans se sont écoulés et il n’a pas mentionné le remboursement de l’argent, et je ne lui ai rien demandé à ce sujet.
Avant le Nouvel An 2023, il a dit à ma sœur qu’il ne voulait pas me voir parce que nous nous disputions chaque fois que nous nous rencontrions. Je savais que ce n’était pas vrai et que ce n’était qu’une excuse. Je ne me suis jamais disputée avec lui et je suis toujours restée calme parce que je voulais lui clarifier la vérité. Comme j’étais mentalement préparée, lorsque ma sœur m’a dit cela, je suis restée plutôt calme.
Ensuite, ma sœur a dit que ceux qui avaient participé à l’investissement avaient reçu des dividendes en fin d’année. Lorsque j’ai entendu cela, je me suis mise en colère et je ne suis pas parvenue à garder mon calme. Je lui ai dit : « Je suis d’accord pour qu’il ne me rembourse pas encore. Même s’il verse des dividendes, mais ne me rembourse pas, je peux encore m’en accommoder, car après tout, l’entreprise est en activité depuis longtemps et devrait permettre aux investisseurs de réaliser des bénéfices. Toutefois, il devrait au moins m’en informer. C’est la plus élémentaire des politesses. Au lieu de cela, non seulement il reste silencieux, mais il a également menti en disant qu’il ne voulait pas me voir parce que nous nous disputions. »
Tout en parlant, j’ai senti que quelque chose n’allait pas et je me suis progressivement calmée. Je me suis dit : « Je suis une pratiquante de Dafa. N’est-ce pas à cause de la jalousie que je me sens déstabilisée ? Est-ce parce que d’autres ont reçu des dividendes ? Je suis en colère parce qu’il ne m’a rien dit, n’est-ce pas parce que j’ai un attachement à vouloir être respectée ? Comme j’exige de lui la politesse la plus élémentaire, n’est-ce pas faire preuve d’un raisonnement humain ? Je me sens en colère et furieuse, n’est-ce pas à cause de ma mentalité de compétition ? Mais tout cela vient du désir de protéger mes propres intérêts. Si j’ai ces attachements, alors je ne pourrai pas avoir de compassion. Si je n’ai pas assez de compassion, je ne pourrai pas éliminer les facteurs pervers. C’est peut-être la raison principale pour laquelle mon frère ne veut pas entendre la vérité. Si je ne gère pas bien cette affaire, il ne connaîtra peut-être jamais la vérité. »
J’ai poliment refusé l’offre de ma sœur de demander le remboursement de l’argent pour moi et j’ai décidé de laisser tomber. À ce moment-là, je me suis sentie vraiment très bien. C’était le genre d’état paisible que l’on ressent après s’être purifiée dans la cultivation.
Je me suis dit : « Qu’est-ce qu’il y a que je ne peux pas laisser tomber ? Peut-être que je lui devais de l’argent dans une vie antérieure et que je ne fais que payer mes dettes. Peut-être qu’il m’aide à transformer mon karma. Ce sont toutes de bonnes choses, et je devrais lui en être reconnaissante. »
En tant que pratiquants de Dafa, nous endossons la grande mission de sauver les êtres et d’aider le Maître dans la rectification de Fa. Nous devrions être capables de tout sacrifier pour les êtres. D’un autre côté, je n’ai fait que donner de l’argent et je me sentais mal. J’étais encore très loin des exigences du Maître.
Après m’être libérée de mon attachement, mon frère a également changé. Lorsque je lui ai à nouveau dit la vérité sur Dafa, il m’a écoutée et m’a dit : « Je comprends tout ce que tu me dis. » Je lui ai également lu les deux articles du Maître « Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? » et « Pourquoi faut-il apporter le salut aux êtres ? ».
Les arrangements méticuleux du Maître l’ont sauvé et, ce faisant, j’ai également cultivé la compassion. Merci, Maître !
Traduit de l’anglais