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Six habitants du Sichuan condamnés à des peines de prison pour leur pratique du Falun Gong

13 août 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Six habitants de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, ont été condamnés le 25 juillet 2024 en raison de leur pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Duan Qiongying et M. Li Tao ont tous deux été condamnés à trois ans et six mois. Mme Yu Chuancheng a été condamnée à trois ans. Mme Xu Yueqin et M. Luo Yi ont été condamnés à deux ans et huit mois. M. Li Jun a été condamné à deux ans et deux mois. Tous les pratiquants ont également été condamnés à des amendes d’un montant inconnu. Ils ont fait appel de ces verdicts.

Deux autres pratiquants, M. Sun Hao et M. Wang Wentao, ont également été jugés par le même tribunal du district de Wenjiang le même jour. On ignore s’ils ont été condamnés.

Arrestations et détentions arbitraires

Les huit pratiquants ont été arrêtés le 24 mai 2023. La police les a détenus au centre de lavage de cerveau de Xinjin et a seulement informé leurs familles qu’ils avaient été assignés à domicile dans un lieu déterminé pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’État », sans toutefois révéler où se trouvait ce lieu spécifique.

Selon la loi, les suspects ne peuvent pas être assignés à domicile dans un lieu autre que le leur, s’ils ont leur propre domicile dans la ville où ils ont été arrêtés, à moins qu’ils n’aient été impliqués dans des crimes concernant des attaques terroristes ou mettant en danger la sécurité nationale. Les familles des pratiquants soupçonnent la police d’avoir accusé leurs proches d’avoir commis le crime de « subversion » afin de les maintenir en détention.

M. Sun a refusé de coopérer à l’interrogatoire de la police dans le centre de lavage de cerveau et a été libéré sous caution. Les sept autres pratiquants ont également été interrogés. La police a trompé certains d’entre eux pour qu’ils fournissent des informations sur d’autres pratiquants arrêtés en disant que ces derniers avaient déjà avoué. Après avoir obtenu les informations souhaitées, la police les a utilisées comme preuves à charge pour faire pression sur les pratiquants afin qu’ils renoncent au Falun Gong.

Les sept pratiquants ont été transférés au centre de détention du district de Pi et au centre de détention de Wenjiang quand leur arrestation a été approuvée par le procureur Zheng Bo du parquet du district de Wenjiang le 30 juin 2023. Leur « crime » a également été modifié en « atteinte à l’application de la loi par une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé par le régime communiste pour piéger les pratiquants du Falun Gong.

Au début, après le transfert des pratiquants vers le centre de détention, les autorités ont continué d’interdire à leurs familles et à leurs avocats de leur rendre visite, mais elles ont cédé quand les familles ont déposé des plaintes contre elles. Cependant, lorsque les familles des pratiquants ont envoyé des livres de droit aux pratiquants pour qu’ils étudient les connaissances juridiques, les gardiens ont refusé de leur remettre les livres.

Les efforts des familles pour obtenir justice pour leurs proches sont bloqués

Quand l’arrestation des pratiquants a été approuvée, des membres des familles de Mme Xu et de M. Li Jun ont demandé à être leurs défenseurs non avocat, mais le procureur Zheng a rejeté leur demande. Ils ont porté plainte contre Zheng, mais en vain.

Plusieurs membres des familles des autres pratiquants ont également été refoulés lorsqu’ils ont demandé à examiner les documents relatifs à leur affaire. En mai 2024, la famille d’un pratiquant a engagé un avocat pour lui, mais le procureur a encore refusé la demande de l’avocat d’examiner le document de l’affaire et a refusé de fournir des mises à jour en cas d’inculpation des pratiquants.

Les familles ont découvert plus tard que Zheng avait déjà inculpé les pratiquants le 1er mars 2024 sous l’accusation de « saper l’application de la loi avec une organisation sectaire » et avait transmis leur affaire devant le tribunal du district de Wenjiang.

À la mi-mai 2024, un membre de la famille d’un pratiquant a contacté Hu Weiwei, la présidente du tribunal chargée de leur affaire commune, mais Hu a de nouveau rejeté sa demande d’examen du dossier. Hu a dit que seuls les avocats des pratiquants avaient l’autorisation d’examiner le dossier et l’acte d’accusation. Pourtant, lorsqu’un avocat s’est présenté, Hu ne l’a autorisé qu’à consulter les documents, sans prendre de photos ni de photocopies. Elle a également forcé l’avocat à signer un accord de confidentialité. L’avocat a porté plainte contre Hu et a eu l’autorisation de faire des photocopies des documents, mais pas de prendre des photos.

Peu après que l’avocat a examiné les documents relatifs à l’affaire du pratiquant, la juge Hu a scindé leur affaire commune en affaires individuelles et a programmé huit audiences d’une heure pour le 25 juillet. Elle a interdit au mari d’une pratiquante d’assister à l’audience, car il s’était rendu au poste de police pour récupérer son sac à dos et d’autres objets personnels, et avait donc été inscrit sur la liste des témoins. Hu a également interdit à la fille d’une autre pratiquante de la représenter au tribunal en tant que défenseur non avocat, sous prétexte qu’elle était enceinte.

Voir aussi :

Huit habitants du Sichuan sont jugés pour leur croyance dans le Falun Gong

Traduit de l’anglais