(Minghui.org) J’ai été baptisée catholique à l’âge de trois jours. J’ai passé mon adolescence à aller à la messe et à l’école du dimanche. Aller à l’église était une partie importante de ma vie. Mais personne ne m’a jamais dit de lire la Bible et je savais très peu de choses sur l’Église catholique. Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans que j’ai commencé à réfléchir au véritable sens de la vie et à m’interroger sur la raison pour laquelle nous allions si souvent à l’église. Après cela, j’ai cessé d’aller à l’église.

Lorsque j’étais à l’université à Taipei, il y avait une certaine église près de l’école et j’ai pu observer le discours et le comportement des missionnaires qui circulaient à bicyclette autour du campus. J’étais l’une des rares étudiantes à leur poser des questions sur la religion. Sur la base de leurs réponses, j’ai commencé à pratiquer le mormonisme.

J’étais très pieuse et je suivais strictement les enseignements. Je me sentais en paix, épanouie et heureuse. J’étudiais les enseignements avec diligence et je montais souvent sur scène pour parler de mes expériences, jusqu’au jour où je n’ai plus été capable de lever la main droite et de jurer : « Cette Église est la seule vraie Église au monde. » À cause de mes doutes et de mon retrait, les jeunes amis que j’avais amenés aux réunions ont été déçus et désorientés. Ayant perdu à la fois la croyance et l’amitié, je me suis sentie encore plus perdue et mon cœur a souffert.

En 1986, j’ai déménagé aux États-Unis pour étudier. Ma vie était bien remplie, mais mon cœur était vide. J’ai donc suivi mes camarades de classe et mes colocataires et j’ai fréquenté leur église chrétienne pendant un an, mais j’ai été déçue.

Après avoir obtenu ma maîtrise, je suis allée à l’école de pharmacie pendant cinq ans, où j’ai eu des contacts approfondis avec de nombreux musulmans du Moyen-Orient, du Pakistan et de l’Inde. J’ai admiré la piété avec laquelle ils adoraient Allah et se soumettaient à la volonté de Dieu du fond du cœur, et j’ai donc commencé à lire le Coran. J’ai commencé à apprendre l’arabe et j’ai même porté le hijab (foulard) en tant que musulmane pratiquante. Mais après quelques années, j’avais encore beaucoup de doutes et de confusion. J'ai vu trop d’hypocrisie, trop de différences entre le discours et les actes des musulmans que je côtoyais, et je me suis progressivement retirée. Une fois de plus, je me sentais comme une vagabonde spirituelle et j’étais seule.

J’ai commencé à travailler comme pharmacienne et ma vie était très occupée, mais une fois ma journée de travail terminée, ma vie semblait encore plus vide.

J’ai épousé un Américain, un scientifique, puis on lui a diagnostiqué un cancer du cerveau. Ma sœur a envoyé de nombreux livres de Falun Dafa à mon mari, en espérant qu’il en tirerait profit. Parce que j’avais l’idée stéréotypée qu’un homme fier d’être américain et engagé dans la recherche en biochimie ne serait pas ouvert à une idéologie ou à des idées spirituelles venant de Chine, je ne lui ai pas montré les livres. Il est décédé d’un cancer.

Après la mort de mon mari, je n’ai plus eu à passer des heures à m’occuper de lui et j’ai eu le temps de lire le Zhuan Falun. Ce fut un grand tournant dans ma vie. Je n’étais plus remplie de peur et de vide, j’étais complètement convaincue qu’il s’agissait d’une véritable cultivation et pratique et j’étais reconnaissante pour les enseignements du Maître.

Apprendre la persécution par le PCC

Étant donné que je suis née dans un village de militaires et que j’ai grandi dans une atmosphère anticommuniste, j’étais bien consciente de la véritable nature du PCC. Après avoir commencé à pratiquer, j’ai appris que le PCC persécutait brutalement le Falun Dafa. J’ai commencé à rechercher des cas de persécution sur le site web de Minghui et j’ai appelé la Chine pour demander aux agents de police de ne pas participer à cette persécution vicieuse.

J’ai souvent été réveillée par des appels téléphoniques au milieu de la nuit. J’entendais mon second mari, qui ne parlait pas chinois, dire aux personnes à l’autre bout du fil : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » C’étaient les seuls mots chinois qu’il connaissait. J’ai été profondément émue et j’ai fondu en larmes.

À l’époque, je ne savais pas que des pratiquants téléphonaient en Chine pour clarifier la vérité. Je me suis contentée de m’appuyer sur la pensée droite pour clarifier la vérité du mieux que je pouvais. Cependant, en raison de l’énorme pression au travail et du coût élevé des appels téléphoniques, j’ai temporairement arrêté. Qui aurait pu penser que cette pause durerait jusqu’en 2022 ?

Le fait de ne pas avoir appelé la Chine m’a fait éprouver un profond regret. Finalement, encouragée par ma sœur, à la fin de l’année 2022, j’ai retrouvé le courage de recommencer à appeler, poursuivant ainsi mon souhait de longue date de clarifier la vérité pour le peuple de Chine continentale.

En raison de la nature de mon travail de pharmacienne, j’étais assez stressée, car je n’avais pas le droit à l’erreur. J’avais vraiment envie de me reposer et de me détendre à la fin de chaque journée. Mais lorsque je me suis souvenue de l’importance de clarifier la vérité et de sauver les êtres, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de mal à dormir moins. Après tout, il est de notre responsabilité urgente de saisir le temps et d’aider le Maître à sauver les êtres.

Utiliser la pensée droite pour surmonter les épreuves

Mon jeune frère est décédé subitement en 2023 d’une maladie cérébrale, ce qui m’a laissé un regret et une tristesse infinis. Je m’étais laissée déborder par le travail et j’avais négligé de dire à mon petit frère d’étudier le Fa et de pratiquer les exercices de Dafa, de sorte que cette âme bienveillante n’a pas réussi à obtenir le Fa.

En étudiant assidûment le Fa, j’ai surmonté mon attachement à ma famille.

À l’époque, je travaillais de 13 h à minuit tous les jours. Pendant la période de pointe de l’épidémie, j’ai même travaillé sept jours sur sept. Mon travail était mentalement et physiquement épuisant.

Un soir de juillet 2023, alors que je rentrais du travail, je n’arrivais pas à sortir de la voiture. Mon mari a dû me sortir lentement et avec précaution. Le lendemain matin, je n’ai pas pu sortir du lit. C’était frustrant et effrayant. J’ai immédiatement ajusté mon esprit et je me suis souvenue de ce qu’avait dit le Maître :

« Je dis souvent une phrase : Vous avez appris Dafa, que vous rencontriez une bonne ou une mauvaise situation, c'est toujours une bonne chose [...] » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005)

J’étais incapable de me tenir debout en raison de la douleur intense causée par un bombement discal et une sciatique. Je pouvais à peine maintenir une flexion de 90 degrés et je ne pouvais pas ramasser de petits objets. J’avais honte. Je pratiquais depuis plus de vingt ans. Pourquoi n'ai-je pas progressé, mais plutôt reculé ?

Je me suis rendu compte qu’en raison de ma focalisation sur le travail et de mon attachement à mon salaire élevé, je passais beaucoup de temps et d’énergie à me concentrer sur mon travail ordinaire et j’ignorais les trois choses que le Maître avait dit que nous devrions faire. J’ai présenté ma démission à trois reprises, mais je l’ai retirée à chaque fois parce que j’étais attaché à mon poste de pharmacienne et aux avantages humains qu’il me procurait. Après que la douleur invalidante m’a fait prendre conscience de mes erreurs, j’ai résolument présenté ma démission et, cette fois, je ne l’ai pas retirée.

Je sais qu’en tant que disciple de Dafa, même si je ne suis pas assidue, j’ai une mission. J’ai cru fermement que ma douleur physique, une douleur si forte que je pouvais à peine me lever, n’était pas une maladie, certainement pas une maladie. J’ai utilisé mon temps libre nouvellement gagné pour étudier le Fa, faire les exercices et émettre la pensée droite toute la journée. Je me disais : « Ne pense pas trop à quoi que ce soit. Il suffit de croire au Maître et au Fa. »

Au bout d’une semaine, j’ai enfin pu me lever d’une chaise ou d’un lit sans trop d’effort et, la semaine suivante, la douleur dans tout mon corps a disparu. Le fait d’être guéri sans avoir vu de médecin ni pris de médicaments était une chose miraculeuse qu’aucun de mes amis ordinaires ne croyait à l’époque.

Grâce à cette expérience, j’ai compris que lorsque différentes situations surviennent dans la cultivation, il ne s'agit pas seulement de regarder à l’intérieur, le plus important est que nous devrions réaliser que nos côtés cultivés savent comment gérer les choses, comment penser et comment bien faire. Chaque fois que vous rencontrez des problèmes, vous devez penser positivement et avoir une croyance à cent pour cent dans le Maître et le Fa. Parce que le Maître est à nos côtés, les disciples peuvent réussir n’importe quelle épreuve. Après avoir vécu la mort déchirante de mon frère et un karma de maladie presque insupportable, j’ai repris mon devoir de clarifier la vérité pour le peuple chinois.

Faire des appels de clarification de la vérité pour sauver le peuple chinois

De tous les projets de Dafa, appeler la Chine pour sauver le peuple chinois est l’un des moyens les plus directs de clarifier la vérité et de sauver les êtres. Bien que ce projet a été mis en œuvre pendant de nombreuses années et qu’il a été progressivement oublié par de nombreux pratiquants, il reste très important et ne doit pas être ignoré. Si l’on estime la population chinoise à environ 1,4 milliard de personnes, sans compter les 400 millions de Chinois qui sont morts du COVID, il reste encore environ 1 milliard de personnes à sauver. Mais jusqu’à présent, seuls 433 millions personnes ont démissionné du PCC et ont été sauvés.

Lorsqu’il s’agit de clarifier la vérité directement, il s’agit en fait d’un processus de mise à l’épreuve de soi-même, étape par étape, afin d’élever son xinxing et d'abandonner les attachements des gens ordinaires.

En raison des limites du système, nous ne pouvons pas connaître à l’avance qui répondra au téléphone. Il peut s’agir d’un élève de l’école primaire ou secondaire, d’un ouvrier, d’un haut responsable du parti ou de n’importe qui d’autre. Quoi qu’il en soit, nous devons patiemment leur expliquer les faits avec la plus grande compassion. Bien sûr, certaines personnes raccrochent tout simplement et n’écoutent pas.

Pour améliorer mon taux de réussite, j’ai commencé à écouter plusieurs pratiquants plus âgés lorsqu’ils parlaient au téléphone. Ils ont souvent un accent prononcé et ce qu’ils disent est simple. En outre, ils donnent pratiquement les mêmes informations à tout le monde, quel que soit le contexte. Mais beaucoup de ceux qui répondent à leurs appels écoutent attentivement, et le taux de réussite de ces pratiquants est très élevé.

La seule explication que j’ai à cela est que ces pratiquants plus expérimentés ont étudié le Fa avec diligence et que leur xinxing est bon, de sorte qu’ils peuvent toucher le cœur des gens. Si j’étudie bien le Fa, si j’émets bien la pensée droite et si j’ai un xinxing élevé, je peux moi aussi faire du bon travail en clarifiant la vérité et en sauvant des gens.

Le Maître a dit :

« Selon elles, si vous voulez me sauver, vous devez d’abord arriver à mon niveau, vous devez avoir cette vertu majestueuse avant de me sauver. Sans cette vertu majestueuse, sans avoir atteint le niveau que j’ai, comment pouvez-vous me sauver ? Alors elles vous font culbuter, subir des épreuves, elles vous font éliminer vos attachements, une fois votre vertu majestueuse établie, vous aurez cultivé et pratiqué jusqu’à ce niveau et vous pourrez les sauver. Toutes agissent de cette façon. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa », Enseignement du Fa dans les conférences XI)

Je me lève tous les jours à 5 h 30 (4 h 30 en hiver) et je me connecte à la plateforme de clarification de la vérité pour émettre la pensée droite et étudier le Fa. Ensuite, je passe des appels de clarification de la vérité. Souvent, mes appels téléphoniques sont aléatoires. Je pense que c’est parce que j’ai encore de nombreux attachements que je n’ai pas encore éliminés. Le fait que je réussisse ou non à passer des appels téléphoniques reflète mon état de cultivation à ce moment-là. J’ai l’intention de pratiquer avec diligence, de saisir le temps et de bien faire les trois choses que le Maître nous a demandé de faire. C’est la seule façon de répondre aux attentes du Maître.

Voici quelques-unes de mes expériences en matière de cultivation. S’il y a quelque chose qui n’est pas conforme au Fa, je vous prie de bien vouloir me le signaler.

Merci Maître, et merci à tous les compagnons de cultivation !

(Partagé lors de la conférence de partages d’expériences de Floride 2024)

Traduit de l’anglais