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Un Américain d’origine chinoise plaide coupable d’avoir agi en tant qu’agent du Parti communiste chinois

26 août 2024 |   Écrit par Wang Ying, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) Le ministère américain de la Justice a annoncé que Ping Li, ingénieur en télécommunications et technologies de l’information de Floride, a plaidé coupable de conspiration en agissant en tant qu’agent du Parti communiste chinois (PCC). S’il est reconnu coupable de ce chef d’accusation, il est passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 250 000 $ US.

La juge Natalie Hirt Adams, du tribunal de district des États-Unis, a transmis le plaidoyer de culpabilité de Li à un juge de district fédéral. Lorsque le plaidoyer de culpabilité sera accepté formellement, une date de détermination de la peine sera fixée.

Le 23 août 2024, Ping Li a plaidé coupable d’avoir agi en tant qu’agent du CCP. (Photo d’identité avec l’aimable autorisation du bureau du shérif du comté de Pinellas)

Le Tampa Bay Times a rapporté le 23 août : « Un homme du comté de Pasco a admis devant le tribunal vendredi qu’il avait agi pendant des années en tant qu’agent du gouvernement chinois, fournissant des informations à un agent du renseignement étranger sur des dissidents chinois, des défenseurs de la démocratie, des membres du mouvement religieux Falun Gong, ainsi que sur des entreprises et des organisations américaines.

« Une entente de plaidoyer déposée au tribunal cette semaine détaille certains des courriels que Ping Li a échangés pendant douze ans avec un agent du ministère chinois de la Sécurité de l’État, le service de renseignement du pays. Bien que la plupart des informations échangées soient accessibles au public et bénignes, certaines d’entre elles comprenaient des discussions sur le piratage informatique et des informations sur la cybersécurité dans les entreprises où a travaillé M. Li.

« Li, 59 ans, a plaidé coupable vendredi à un seul chef d’accusation fédéral de conspiration pour agir en tant qu’agent d’un gouvernement étranger sans en avoir préalablement informé le procureur général. Ce chef d’accusation est passible d’une peine maximale de cinq ans de prison et d’une amende de 250 000 $ US.

Les agents fédéraux ont arrêté M. Li le mois dernier après qu’un grand jury lui a remis un acte d’accusation détaillant les allégations selon lesquelles il aurait utilisé plusieurs comptes de courrier électronique contenant de fausses informations d’utilisateur pour communiquer avec un fonctionnaire du ministère chinois de la Sécurité de l’État pendant de nombreuses années. Ce fonctionnaire n’a été identifié dans les documents judiciaires que sous le nom de « fonctionnaire 1 du ministère de la Sécurité de l’État ».

Dans le cadre de l’entente de plaidoyer, Li a initialement admis avoir fourni des informations sur l’investissement en bourse à l’agent du ministère de la Sécurité de l’État. Les agents fédéraux lui ont ensuite montré des copies de courriels qu’il avait échangés avec le fonctionnaire chinois.

Dans les courriels échangés entre Li et les fonctionnaires chinois au cours de l’été 2012, Li leur a fourni le nom et les informations personnelles d’un avocat à Saint-Pétersbourg. L’avocat, qui n’a pas été identifié dans les documents légaux, écrivait un blogue pour une publication liée au Falun Gong.

Dans un courriel subséquent, le fonctionnaire chinois a demandé à Li Ping de lui fournir davantage d’informations.

L’entente de plaidoyer décrit aussi les nombreuses interactions de Li Ping avec des fonctionnaires chinois au cours des années suivantes. À la demande de ces derniers, Li a fourni des informations sur deux auteurs israéliens de livres de Falun Gong, sur une société américaine anonyme, ainsi que sur son président et son épouse.

Li a aussi fourni aux autorités chinoises des informations sur un pratiquant de Falun Gong qui avait participé à une manifestation devant le consulat de Chine en Californie, notamment son adresse, son numéro de téléphone, ainsi que la marque et le modèle de sa voiture.

Fin 2014, Li s’est rendu en Chine pour rencontrer le fonctionnaire du PCC.

La dernière communication mentionnée dans l’entente de plaidoyer concernait un homme qui, selon le représentant du PCC, avait commis « un certain crime » et s’était enfui aux États-Unis. Il a fourni l’adresse de l’homme en Californie. Li a répondu en fournissant des informations détaillées sur la propriété californienne de l’homme, y compris des photos de la maison et le nom du propriétaire.

Traduit de l’anglais