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Mon chemin étonnant pour obtenir le Fa

28 août 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa au Canada

(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Je m’appelle Amelia et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a environ sept mois. Si mes propos ne sont pas conformes au Fa (enseignements), je vous prie d’avoir la compassion de me corriger.

J’ai une vingtaine d’années. Après avoir commencé à pratiquer, j’ai réfléchi à ma vie, et je suis stupéfaite par la sagesse et la compassion du Maître. J’ai réalisé que depuis ma naissance, le Maître m’a soigneusement protégée, et je lui en suis vraiment reconnaissante.

Dans le passé, je me plaignais constamment de la difficulté de la vie. Chaque fois que je me regardais dans le miroir, je voyais une personne amère et pleine de ressentiment qui me fixait. Même si je m’habillais bien et que j’essayais de me montrer sous mon meilleur jour, cette expression détestable était toujours présente. Je ne savais pas comment changer. Maintenant que je pratique dans Dafa, lorsque je me regarde dans le miroir, je ne vois plus cette personne désagréable qui me regarde. Mes yeux sont clairs et brillants, et parfois même étincelants.

J’aimerais vous raconter mon histoire.

Mon chemin pour obtenir le Fa

Je suis née dans un petit canton de Chine. Mon père est professeur d’art et aspire à la vérité et à la liberté. Il m’a toujours dit que le Parti communiste chinois (PCC) était mauvais et que je ne devais pas croire ce qu’il disait. Il disait qu’une personne pouvait vivre une vie simple, mais qu’elle devait comprendre la vérité. Il cherchait toujours la vérité et me disait ce qu’il avait trouvé. Ainsi, dès mon plus jeune âge, j’ai compris le type de régime sous lequel je vivais et la différence entre le bien et le mal.

Lorsque j’étais en deuxième année d’école primaire, la maîtresse a distribué des brochures qui calomniaient le Falun Dafa et a passé des heures à calomnier Dafa. Les élèves ont été terrifiés.

Moi aussi j’ai eu très peur, et lorsque je suis rentrée à la maison, j’ai raconté à mon père ce qui s’était passé. Il a eu l’air furieux et sérieux et m’a dit : « N’écoute pas les bêtises de ta maîtresse. C’est qui, cette maîtresse ? Le Falun Dafa, ce sont des gens qui pratiquent des exercices, une sorte de qigong qui ne peut nuire à personne. Le gouvernement américain le protège. » Ma mère a entendu cela et a dit : « Oui, beaucoup de gens pratiquaient dans les parcs ! »

Plus tard, je suis allée dans un lycée des arts du spectacle et j’ai étudié la danse. Je souhaitais découvrir la vérité sur la raison de vivre et le sens de la vie.

J’ai commencé à lire beaucoup de livres de philosophie occidentale pendant mon temps libre, mais je n’ai pas trouvé les réponses que je cherchais. Mon lycée en arts était rempli de toutes sortes de personnes à la mentalité tordue. Cependant, j’avais l’impression qu’il y avait une ancre dans mon cœur qui m’empêchait de prendre le mauvais chemin. Je me souvenais toujours de ce que me disaient mes parents.

Lorsque j’étais anxieuse, j’avais l’impression que les divinités et les bouddhas me protégeaient. Je ne savais pas à quoi ressemblaient les divinités, alors j’ai imprimé des photos de figures religieuses, je les ai accrochées au mur et j’ai placé de petites statues de Bouddha sur mon bureau. Je croyais fermement qu’ils me protégeaient. Je voulais être une personne droite et gentille.

J’étais heureuse de ne pas être influencée par l’environnement complexe de l’école. J’ai obtenu d’excellents résultats à l’examen d’entrée à l’université et j’ai été admise dans l’université de mon choix. Mes parents étaient très heureux et tout le monde m’a félicitée. Mais malgré cela, je me sentais seule et confuse, car je n’avais pas encore trouvé le vrai sens de la vie.

Lorsque je suis arrivée à l’université, j’étais encore plus perdue et je ne voulais pas quitter le dortoir. En raison du confinement dû à la pandémie, j’ai passé beaucoup de temps à chercher en ligne des informations sur la vérité de l’univers. J’ai continué à chercher, mais je n’ai jamais trouvé de réponse satisfaisante.

Un jour, je me suis soudain souvenue de mon rêve d’enfant : partir à l’étranger. J’étais devenue adulte et je pouvais prendre mes propres décisions. Mes parents ne savaient pas comment s’y prendre pour faire une demande, alors je l’ai fait moi-même. J’ai contacté une agence et j’ai choisi une école. Quand j’ai vu l’adresse, c’était Ottawa, ce qui correspondait parfaitement à mon souhait. Après avoir déposé ma demande de visa pour le Canada, j’ai interrompu mes études et je suis rentrée chez moi.

Mon esprit était en ébullition tous les jours, car cela faisait des mois que je n’avais pas eu de nouvelles concernant mon visa. J’ai appris qu’il y avait un temple dans la banlieue de notre canton. J’ai pensé qu’un séjour au temple m’aiderait peut-être à trouver le sens de la vie ou la vérité universelle.

Le temple était principalement réservé aux nonnes et se concentrait sur le bouddhisme zen. Lorsque je suis entrée, on m’a dit qu’il y avait une retraite et on a fermé la porte. Je suis restée, mais je ne pouvais rien faire d’autre que méditer. J’ai enduré la douleur tous les jours, trempée de sueur, et je n’osais pas bouger parce que quelqu’un s’approchait avec un bâton, et j’avais peur d’être battue. Au bout d’un mois, je ne pouvais plus rester assise sans bouger et mon esprit n’était pas calme. Le bâton ne faisait plus effet, alors j’ai décidé de rentrer chez moi.

Le lendemain de mon retour, ma mère est entrée tout excitée dans ma chambre et m’a dit que mon visa canadien avait été approuvé.

Mon frère et moi avons effectué une série de procédures et sommes partis. Nous avons finalement atterri à Ottawa. En l’espace de trois mois, j’ai inscrit mon frère à l’école, et c’était déjà le mois de décembre. Je me suis dit qu’il fallait que je nous achète une grosse doudoune chacun, alors je suis allée dans un centre commercial. J’en ai rapidement acheté deux et j’étais sur le point de partir. J’ai senti que quelque chose me tirait en arrière, alors je me suis retournée.

J’ai remarqué une publicité pour Shen Yun. Comme c’était en rapport avec mon intérêt pour la danse, je me suis arrêtée pour regarder la vidéo en pensant : « Oh, il y a un spectacle de danse chinoise en dehors de la Chine. C’est très rare ! » Une Coréenne m’a présenté Shen Yun en anglais, et j’ai écouté lorsqu’une autre dame s’est approchée et m’a demandé en chinois : « Êtes-vous Chinoise ? » J’ai répondu que oui. Elle m’a dit que j’avais l’air très gentille et que je lui rappelais sa nièce. Nous avons parlé pendant environ deux heures et elle m’a raconté beaucoup de choses que j’ignorais.

Elle m’a ensuite raccompagnée chez moi et nous avons bavardé pendant tout le trajet. Voyant que j’acceptais ce qu’elle disait, elle m’a parlé de la persécution du Falun Dafa et de l’histoire du dragon rouge qui nuit au monde. J’étais stupéfaite et j’ai écouté attentivement. Elle m’a demandé si nous pouvions nous revoir. Elle nous a guidés, ma famille et moi, pour que nous fassions les « trois démissions » (se retirer du PCC et de ses organisations affiliées).

Elle m’a prêté son exemplaire du Zhuan Falun. Lorsque j’ai ouvert le livre, j’ai tout de suite tout compris et je me suis dit que ce livre était extraordinaire et qu’il répondait à toutes mes questions. C’était ce que je cherchais ! J’ai appris que je pouvais me cultiver sans devenir nonne, que vivre n’était pas pour profiter de la vie, mais pour retourner à son vrai soi et à son foyer d’origine ! J’ai appris que le bouddhisme zen ne pouvait pas tout expliquer. C’était le grand Fa que je cherchais ! Il était si précieux !

J’ai décidé de me cultiver assidûment. J’ai compris que je n’avais peut-être pas seulement cherché pendant dix ou vingt ans, mais pendant des milliers d’années — je m’étais réincarnée au cours de nombreuses vies et j’avais enduré beaucoup de souffrances. Maintenant que j’avais trouvé le Fa, je devais me cultiver assidûment.

Surmonter les interférences et le Maître me protège

Alors que je m’engageais sur la voie de la cultivation, les pratiquants locaux étaient occupés à des projets liés à Shen Yun. Comme il faisait froid, je n’avais pas encore participé à l’étude collective. J’ai regardé les enregistrements vidéo des conférences du Maître et j’ai lu le Zhuan Falun.

Un jour, je faisais des tâches ménagères tout en écoutant les enregistrements des conférences du Maître qui passaient sur mon téléphone. Alors que j’attrapais une assiette sur la table, elle a glissé et était sur le point de s’écraser au sol. Alors que j’essayais de la rattraper, l’assiette est tombée et s’est brisée. Un fragment aux arêtes vives a rebondi, se dirigeant directement vers mon poignet. Soudain, la nappe s’est rapidement enroulée autour de mon poignet, l’amortissant. Lorsque j’ai examiné le morceau, j’ai remarqué à quel point il était tranchant, et j’ai compris que le Maître m’avait protégée. Submergée de gratitude et de remords parce que j’avais l’impression de ne pas avoir été respectueuse envers le Maître, des larmes me sont montées aux yeux. À partir de ce moment-là, j’ai abordé la cultivation et tout ce qui concerne Dafa avec une plus grande solennité.

Un jour, alors que je rentrais chez moi à bicyclette, celle-ci a soudain dévié et s’est dirigée vers un abribus en verre. Dans la fraction de seconde qui a précédé l’impact, la bicyclette a fait une embardée, évitant de justesse la collision avec la vitre. J’ai frémi à l’idée de l’avoir évitée de justesse. C’est en effet la compassion du Maître qui a permis d’éviter un désastre.

J’avais du mal à dormir après avoir commencé à pratiquer, j’étais prise d’une peur inexplicable. Incertaine de sa source et ne sachant pas si elle provenait de mon vrai moi, j’étais souvent réveillée en sursaut juste au moment où je m’endormais. Cela a duré près d’une semaine, me laissant épuisée par le manque de sommeil, alors que je continuais à aller en cours et à accomplir mes tâches ménagères. Un soir, après avoir lu le Zhuan Falun, je l’ai posé à plat sur la table, dans l’espoir de m’endormir.

Alors que je somnolais, j’ai soudain entendu les pages bruisser bruyamment. Je me suis redressée, mais le Zhuan Falun était toujours là. J’ai compris qu’il s’agissait d’une interférence visant à me perturber. J’ai dit fermement : « Je refuse de vous reconnaître ! J’appartiens à Maître Li, et rien ne m’empêchera de cultiver. » Je me suis recouchée et j’ai dormi paisiblement cette nuit-là.

Ces tribulations ont continué à me mettre à l’épreuve, surtout tard dans la nuit, lorsque mon esprit était embrumé par la peur et l’incertitude. J’aurais aimé avoir quelqu’un à qui parler, mais il était souvent minuit passé. Assise sur mon lit, les larmes montaient, mais refusaient de couler. Épuisée et frustrée, je m’interrogeais sur la difficulté de la cultivation, me demandant si je pourrais persévérer et combien de temps encore le chemin s’étendrait devant moi.

Je me suis rendu compte qu’il s’agissait là de pensées humaines ordinaires et d’interférences des forces anciennes. Je me suis demandé : « Qui suis-je vraiment ? » La réponse a été la suivante : « Je suis la disciple du Maître, une pratiquante d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » Une vague de chaleur m’a envahie et je me suis sentie rajeunir. Me rappelant de dissiper la peur et de tout confier au Maître, j’ai résolu de continuer résolument sur la voie de la cultivation. C’est ainsi que j’ai trouvé un sommeil réparateur.

Les bienfaits pour ma famille

Je voudrais parler de la profonde transformation qui s’est produite dans ma famille une fois que j’ai obtenu le Fa. Mon frère a cinq ans de moins que moi. Je lui en voulais et nous nous disputions souvent.

Un soir, alors que ma mère s’inquiétait à chaudes larmes du comportement de mon frère, j’ai proposé qu’il vienne avec moi. Je lui ai assuré qu’un changement d’environnement pourrait avoir une influence positive sur lui. Elle était heureuse et je savais qu’il était de mon devoir de guider mon frère.

Après notre arrivée au Canada, mon frère s’est senti libéré de la surveillance parentale et s’est laissé aller à des comportements imprudents tels que jouer, se coucher tard et fumer. Frustrée et inquiète, j’ai commencé par le réprimander et le menacer, ce qui n’a fait que renforcer les tensions. Cependant, en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, j’ai progressivement adouci mon approche. Je me suis excusée et j’ai suggéré des moyens de nous améliorer tous les deux. Il a été surpris par mes changements.

Il s’est également excusé et a promis de faire mieux. Nous nous sommes lancés dans un parcours d’élévation personnelle et le climat à la maison est devenu harmonieux.

Quelques mois après avoir obtenu le Fa, mon frère a miraculeusement cessé de fumer, alors qu’il le faisait depuis longtemps. Il a également décidé d’arrêter d’emprunter de l’argent et a commencé à planifier sa vie. Au lieu de rester collé à son téléphone, il a commencé à faire du sport régulièrement, à dessiner et à étudier l’anglais et l’italien. Le climat à la maison est complètement différent, comme le jour et la nuit.

J’ai parlé à ma mère des changements que mon frère et moi avons connus. Elle m’a dit que c’était incroyable. Elle m’a dit avec enthousiasme qu’elle et mon père s’entendaient également beaucoup mieux. Ils ne se disputent plus et sont plus compréhensifs et tolérants l’un envers l’autre.

En conclusion, alors que je vais plus en profondeur dans la cultivation et que je m’efforce de suivre les exigences du Maître en pratiquant diligemment les exercices, en étudiant le Fa et en clarifiant la vérité, je suis consciente de ma mission et de l’importance profonde de sauver les êtres. Malgré les difficultés occasionnelles et les attachements persistants, je reste résolue dans mon engagement à me cultiver.

Toutes les difficultés sont des occasions inestimables de progresser, qui dépassent de loin les plaisirs éphémères et les pressions de la vie ordinaire. Grâce aux conseils bienveillants du Maître, j’ai confiance en la voie inébranlable qui m’a été tracée. Reconnaissante à l’égard de la compassion illimitée et de la protection constante du Maître, je reste fermement résolue à avancer avec diligence et à devenir une vraie pratiquante.

(Présenté lors de la conférence de partages d’expériences du Canada en 2024)

Traduit de l’anglais