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Pologne : Un rassemblement devant le Parlement condamne la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois

3 août 2024 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong en Pologne

(Minghui.org) Le 23 juillet 2024, les pratiquants locaux ont organisé un rassemblement devant l’édifice du Parlement de Pologne afin de souligner le 25e anniversaire des efforts pour mettre fin à la persécution par le Parti communiste chinois (PCC). Ils ont appelé les membres du Parlement et le public à s’informer sur le Falun Gong (Falun Dafa) et sur la persécution par le PCC, de reconnaître la véritable nature du PCC et de travailler ensemble pour mettre fin à la persécution du PCC et aux prélèvements forcés d’organes.

Les pratiquants ont fait les exercices devant le Parlement, distribué des dépliants, clarifié la vérité et recueilli des signatures pour une pétition visant à mettre fin à la persécution. Les banderoles et les nombreux panneaux d’affichage ont attiré l’attention des députés polonais et du public. Lors de la manifestation, certains députés ont eu de longues conversations avec les pratiquants pour connaître les faits, des médias polonais ont interviewé des pratiquants et certaines personnes ont acheté le livre Zhuan Falun. Les gens ont fermement condamné l’action odieuse du PCC qui persécute les droits de l’homme au nom du pays, soulignant que les prélèvements forcés d’organes à des fins lucratives sont une atrocité génocidaire.

Rassemblement devant le Parlement pour demander la fin de la persécution du Falun Gong par le PCC

Un photographe d’un média prend une photo des pratiquants présentant les exercices.

Des journalistes interviewent un pratiquant.

Les députés polonais ont soutenu le rassemblement du Falun Gong et, le même jour, le Parlement a proposé que la Pologne ratifie la Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic d’organes humains (STCE no 216).

Au cours du rassemblement, plusieurs députés polonais ont longuement discuté avec les pratiquants, se sont renseignés en détail sur le Falun Gong et ont signé la pétition « Arrêtez les prélèvements d’organes vivants sur les prisonniers de conscience par le PCC. » Ce jour-là, certains députés ont soumis au Parlement le projet de loi visant à ratifier la STCE no 216 contre le trafic d’organes humains.

Une pratiquante parle du Falun Gong avec un député.

Un pratiquant clarifie la vérité à des habitants.

Les députés et le public signent une pétition demandant la fin de la persécution.

Le projet de loi stipule ce qui suit : « Le premier rapport sur les prélèvements d’organes en Chine, principalement sur des pratiquants de Falun Gong, a été publié en 2006 à la suite d’une enquête approfondie menée par David Matas, avocat canadien spécialisé dans les droits de l’homme, et feu David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien pour l’Asie et le Pacifique.

« Le China Tribunal (ChinaTribunal.com), présidé par l’avocat en chef Sir Geoffrey Nice KC, a recueilli des témoignages et des preuves sur les prélèvements d’organes et a publié un verdict de 562 pages en 2020, selon lequel il ne fait aucun doute que la Chine pratique les prélèvements d’organes, que les pratiquants de Falun Gong sont les principales victimes, et que le tourisme de transplantation en Chine est un secteur valant plusieurs milliards de dollars. Selon l’estimation de David Matas cette année, cette industrie est évaluée à plus de 8 milliards de dollars annuellement.

« Le Falun Gong est une discipline ancestrale chinoise consistant en cinq exercices simples et pacifiques et en des techniques de base visant à améliorer le caractère sur la base des principes Authenticité, Bienveillance et Tolérance. Parce que les principes suivis par les pratiquants de Falun Gong dans la vie sont différents de la philosophie du Parti communiste chinois qui prône le mensonge, la perversité et la discorde, et parce qu’à l’époque en 1999, il y avait plus de pratiquants de Falun Gong que de membres du Parti, le groupe est devenu la cible d’une persécution brutale de la Chine.

« En 2015, la Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic d’organes humains (STCE no 216) a été adoptée pour lutter contre le trafic d’organes humains. Bien que la Pologne ait signé la convention, elle ne l’a jamais ratifiée ou mise en œuvre. Par conséquent, ce député soutient le Falun Gong et soumet officiellement le projet de loi. »

En outre, le député polonais a également soumis au Parlement polonais la loi sur la protection du Falun Gong (H.R.4132) adoptée par la Chambre des représentants des États-Unis en juin de cette année. Cette loi exige des États-Unis qu’ils mettent fin à la pratique du PCC consistant à prélever des organes vivants sur des pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience, et qu’ils imposent des sanctions à ceux qui participent et aident aux prélèvements d’organes vivants en Chine. Le député espère que le gouvernement polonais fera de même.

Un journaliste polonais a vu les pratiquants être arrêtés sur la place Tiananmen

Kazimierz Kasprzak est journaliste au journal polonais Dziennika. Le 7 novembre 1999, il a assisté à l’arrestation violente des pratiquants de Falun Gong par la police du PCC sur la place Tiananmen, à Pékin. M. Kasprzak a été interrogé sur ce qu’il a vu.

Plus de trois mois s’étaient écoulés entre juillet 1999, date à laquelle le PCC a donné l’ordre de persécuter les pratiquants de Falun Gong, et novembre de la même année. M. Kasprzak a dit : « Lorsque je me suis rendu sur la place Tiananmen à Pékin, j’ai eu l’impression que l’endroit était encore empli de terreur, et la police était omniprésente sur la place. Lorsque j’ai vu un groupe de policiers arrêter un pratiquant de Falun Gong qui venait d’arriver, j’ai immédiatement appuyé sur le déclencheur de mon appareil photo par souci de professionnalisme. J’ai failli perdre la vie pour cette photo. »

M. Kasprzak a poursuivi : « Je ne m’attendais pas que sur la place Tiananmen, en plus des policiers en uniforme, il y ait des policiers en civil partout. Je suis rapidement devenu un suspect. Je me suis empressé de remettre l’appareil photo à mon compagnon, et un autre compagnon m’a donné un appareil avec une pellicule vierge. Sous le regard de la police, la pellicule a été exposée. Je pensais que tout allait bien.

« Mais je ne savais pas que des policiers en civil nous avaient vus échanger nos caméras, et les ennuis ont commencé. La police voulait vérifier les appareils photo des 22 personnes de notre équipe. Afin de protéger cette précieuse photo historique, notre équipe a entamé une bataille terrifiante avec la police chinoise. L’atmosphère était très tendue à ce moment-là. Nous avons répondu aux innombrables questions de la police. Finalement, tout le monde a dit que j’étais un “économiste” et j’ai eu la chance que ce soit accepté. Il est difficile d’imaginer quelle tragédie se serait produite s’ils avaient su que j’étais journaliste. Je sais que lorsque nous sommes allés à Pékin, quatre journalistes étrangers avaient été expulsés pour avoir pris des photos du Falun Gong et avaient perdu leur emploi en Chine. »

Le 31 décembre 1999, le journal polonais Dziennika a publié l’histoire du journaliste Kazimierz Kasprzak qui a été témoin de l’arrestation violente de pratiquants de Falun Gong par la police du PCC sur la place Tiananmen.

« En décembre 1999, en tant que témoin de l’histoire, j’ai enregistré cette expérience horrible et l’ai publiée dans Dziennika le dernier jour de 1999. Cela m’a également incité à m’informer davantage sur le Falun Gong et le PCC. »

Il a dit : « Plus de vingt ans se sont écoulés, et les pratiquants de Falun Gong continuent d’adhérer à leur croyance et d’être de bonnes personnes. Je salue les pratiquants de Falun Gong et leur souhaite une vie paisible. Je soutiens les pratiquants dans leur lutte contre la persécution et je condamne la persécution du PCC et le crime des prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants. Ce Parti dictatorial sera certainement sanctionné comme il se doit pour avoir commis tant de méfaits en les cachant au public. »

Ne fermez pas les yeux sur la persécution

Madeja Magdalena est infirmière et conseillère gouvernementale passionnée par les affaires publiques. Elle a remarqué le rassemblement en passant devant le Parlement. En apprenant que malgré la persécution du PCC et les prélèvements d’organes, les pratiquants adhéraient au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, la base de leur croyance, elle a été profondément touchée.

Elle a dit : « Si vous fermez les yeux sur la persécution du Falun Gong, vous êtes complice. En tant que conseillère du gouvernement, j’ai la responsabilité de signaler cette situation à toutes les agences concernées. Je dois le faire. Nous ne pouvons pas être complices. » Elle a signé la pétition et pris des documents d’information et a dit aux pratiquants : « Vous faites ce qu’il faut. Continuez. Je soutiens le Falun Gong. »

Faire découvrir Dafa à un plus grand nombre de personnes

Tomek Kowalski, coordinateur de l’Association du Falun Dafa de Pologne, a pris la parole lors du rassemblement.

Lors du rassemblement, Tomek Kowalski, coordinateur de l’Association du Falun Dafa de Pologne, a partagé son expérience de cultivation. Il a dit : « Tous les pratiquants de Falun Gong en Pologne savent que dès qu’ils commencent à pratiquer, ils ressentent des changements dans leur cœur et leur esprit. Leurs maladies disparaissent. Les mauvaises habitudes, telles que fumer, boire et même prendre des drogues, sont abandonnées. Ils exigent d’eux-mêmes d’être de bonnes personnes et de meilleures personnes selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

« Cependant, une méthode aussi bonne est soumise à la persécution sanglante du PCC, ce qui prouve que le PCC est l’ennemi public du peuple et qu’il devra certainement rendre des comptes. Nous continuerons à clarifier la vérité et à contester la persécution, afin que davantage de personnes puissent comprendre le Falun Dafa et savoir que le Falun Dafa est bon. »

Traduit de l’anglais