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Huit habitants du Sichuan sont jugés pour leur croyance dans le Falun Gong

3 août 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) Le 25 juillet 2024, huit habitants de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, devaient être jugés séparément pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Il n’est pas certain que les audiences ont eu lieu comme prévu.

Arrestations et détentions arbitraires

Le 24 mai 2023, les huit pratiquants, M. Sun Hao, Mme Xu Yueqin, M. Li Jun, Mme Duan Qiongying, M. Wang Wentao, M. Li Tao, M. Luo Yi, et un pratiquant dont le nom est inconnu, ont été arrêtés par des policiers du Département de police du district de Wenjiang.

La police a détenu les pratiquants au centre de lavage de cerveau de Xinjin et a seulement informé leurs familles qu’ils étaient placés sous surveillance résidentielle dans un lieu désigné pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’État », sans toutefois révéler le lieu de détention spécifique. Selon la loi, les suspects ne peuvent pas être placés sous surveillance résidentielle dans un lieu désigné s’ils ont leur propre résidence dans la ville où ils ont été arrêtés, à moins qu’ils ne soient impliqués dans des crimes concernant des attaques terroristes ou mettant en danger la sécurité nationale. Les familles des pratiquants soupçonnaient la police d’avoir accusé leurs proches d’avoir commis le crime de « subversion » afin de les maintenir en détention.

M. Sun a refusé de coopérer à l’interrogatoire de la police dans le centre de lavage de cerveau et a été libéré sous caution. Les sept autres pratiquants ont également été interrogés. La police a trompé certains d’entre eux pour qu’ils fournissent des informations sur d’autres pratiquants arrêtés en disant que ces derniers avaient déjà avoué. Après avoir obtenu les informations souhaitées, la police les a utilisées comme preuves à charge pour faire pression sur les pratiquants afin qu’ils renoncent au Falun Gong.

Le 30 juin 2023, les sept pratiquants ont été transférés au centre de détention du district de Pi et au centre de détention de Wenjiang après la décision approuvée par le procureur Zheng Bo du parquet du district de Wenjiang. Leur « crime » a également été modifié en « atteinte à l’application de la loi par une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé par le régime communiste pour piéger les pratiquants du Falun Gong.

Après le transfert des pratiquants vers le centre de détention, les autorités ont continué d’interdire à leurs familles et à leurs avocats de leur rendre visite au début, mais elles ont cédé après que les familles ont déposé des plaintes contre elles. Cependant, lorsque les familles des pratiquants ont envoyé des livres de droit aux pratiquants pour qu’ils étudient les connaissances juridiques, les gardiens ont refusé de leur remettre les livres.

Blocage des efforts déployés par les familles pour obtenir justice pour leurs proches

Après l’approbation de l’arrestation des pratiquants, des membres de la famille de Mme Xu et de M. Li Jun ont demandé à être leurs défenseurs non-juristes, mais ont été rejetés par le procureur Zheng. Ils ont porté plainte contre Zheng, mais en vain.

Plusieurs membres de la famille d’autres pratiquants ont également été rejetés lorsqu’ils ont demandé à examiner les documents relatifs à leur affaire. En mai 2024, une famille a engagé un avocat pour le pratiquant, mais le procureur a encore refusé la demande de l’avocat d’examiner le document de l’affaire et a refusé de fournir des mises à jour si les pratiquants avaient été mis en accusation.

Les familles ont découvert plus tard que Zheng avait déjà inculpé les pratiquants le 1er mars 2024 sous l’accusation de « saper l’application de la loi avec une organisation sectaire » et ont porté leur affaire devant le tribunal du district de Wenjiang.

À la mi-mai 2024, un membre de la famille d’un pratiquant a contacté Hu Weiwei, le président du tribunal chargé de leur affaire commune, mais Hu a de nouveau rejeté sa demande d’examen du dossier. Hu a dit que seuls les avocats des pratiquants étaient autorisés à examiner le dossier et l’acte d’accusation. Pourtant, lorsqu’un avocat s’est présenté, Mme Hu ne l’a autorisé qu’à consulter les documents, sans prendre de photos ni de photocopies. Elle a également forcé l’avocat à signer un accord de confidentialité. L’avocat a porté plainte contre Mme Hu et a été autorisé à faire des photocopies des documents, mais pas à prendre des photos.

Peu après que l’avocat a examiné les documents relatifs à l’affaire de la pratiquante, la juge Hu a scindé leur affaire commune en affaires individuelles et a programmé huit audiences d’une heure pour le 25 juillet. Elle a interdit au mari d’une pratiquante d’assister à l’audience, car il s’était rendu au poste de police pour récupérer son sac à dos et d’autres objets personnels, et avait donc été inscrit sur la liste des témoins. Mme Hu a également interdit à la fille d’une autre pratiquante de la représenter au tribunal en tant que défenseur non juriste, sous prétexte qu’elle était enceinte.

Il n’est pas certain que les auditions ont effectivement eu lieu le 25 juillet.

Traduit de l’anglais