(Minghui.org) Une grand-mère de 66 ans est privée de visites familiales depuis qu’elle a été emmenée à la prison pour femmes de Chongqing au début de l’année 2024 pour y purger une peine de vingt-deux mois en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une méthode méditative et spirituelle ancestrale le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Zhao Li, originaire de la ville de Xi’an, dans la province du Shaanxi, vit depuis quelques années dans la famille de sa fille dans le district de Yubei, à Chongqing, pour s’occuper de sa petite-fille. En juin 2022, elle a écrit une lettre au juge Liu Lipeng du tribunal du district de Wujiang à Suzhou, dans la province du Jiangsu, lorsqu’elle a appris que le juge condamnait des pratiquants innocents de Falun Gong. Elle a demandé à Liu de cesser de participer à la persécution.
Liu a transmis la lettre au poste de police de Xinpaifang dans le district de Yubei, ce qui a entraîné l’arrestation de Mme Zhao le 18 juillet 2022. Elle a été libérée sous caution quelques heures plus tard. Le 24 octobre 2023, le tribunal du district de Jiangbei, qui a été désigné pour traiter les dossiers relatifs au Falun Gong dans la région, a entendu sa cause. Elle a été autorisée à rentrer chez elle après l’audience et le 17 novembre 2023, elle a été condamnée à vingt-deux mois de prison.
Mme Zhao a été remise en détention au centre de détention du district de Yubei après sa condamnation et transférée à la prison pour femmes de Chongqing au début de l’année 2024. En plus d’être privée de visites familiales, sa famille n’a pas non plus été autorisée à effectuer des dépôts d’argent pour lui permettre d’acheter des produits de première nécessité. Ils sont maintenant très inquiets pour elle.
Persécution passée
Mme Zhao a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, l’année où sa mère et son mari sont décédés. Voyant qu’elle avait du mal à faire face à ces pertes inimaginables, un parent lui a recommandé le Falun Gong. Elle a trouvé de l’espoir après avoir lu le livre et elle pratique le Falun Gong depuis lors.
Après que le régime communiste a lancé la persécution en 1999, Mme Zhao s’est rendue sur la place Tiananmen à Pékin pour défendre son droit de pratiquer le Falun Gong le 24 décembre 2000. Elle a été arrêtée et ramenée à Xi’an, dans la province du Shaanxi. La police l’a condamnée à un an et demi de camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shaanxi. Elle a été placée sous surveillance 24 h sur 24 par les détenues, qui la battaient et l’insultaient verbalement à leur guise. Elles la forçaient constamment à rester debout pendant de longues heures et la menaçaient de lui donner des décharges avec des matraques électriques. Elle avait l’impression d’étouffer sous l’énorme pression mentale. Elle a subi une dépression nerveuse et s’est évanouie. Pourtant, les gardiennes l’ont quand même emmenée dans une pièce sombre et l’ont battue sauvagement.
En 2015, la Cour suprême populaire a émis un « avis sur la réforme du système d’enregistrement », promettant de garantir l’enregistrement et le traitement de toutes les plaintes déposées. Après l’entrée en vigueur de cette nouvelle politique le 1er mai 2015, les pratiquants de Falun Gong à travers la Chine ont commencé à déposer des plaintes pénales contre l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, pour avoir ordonné la persécution du Falun Gong et leur avoir causé des dommages irréparables.
Après que Mme Zhao a déposé une plainte contre Jiang, elle est de nouveau devenue une cible pour la persécution. Tôt le matin du 15 avril 2016, elle rentrait chez elle,après avoir terminé son service de nuit, lorsqu’elle a été arrêtée par des agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Yanta, dans la ville de Xi’an. Ils l’ont détenue au centre de détention du district de Yanta et l’ont accusée « d’avoir établi des contacts avec tellement de personnes. » Au début de février 2018, le tribunal du district de Yanta l’a condamnée à deux ans et demi à la prison pour femmes de la province du Shaanxi. Elle a terminé de purger sa peine dans le centre de détention et a été libérée en octobre 2018.
Voir aussi :
Traduit de l’anglais