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Le karma de maladie a été éliminé après l’élévation du xinxing

30 août 2024 |   Écrit par une pratiquante de Dafa en Chine

(Minghui.org) En lisant les articles de partage d’autres pratiquants, j’aimerais également partager ma propre expérience d’élimination du karma de maladie, qui s’est produite il y a sept ou huit ans. Cette expérience m’a fait prendre conscience du sérieux de la cultivation et de l’importance de chaque pensée et intention dans la cultivation.

Ma maison était un lieu d’étude collective du Fa. Un après-midi, j’ai dû manquer l’étude collective du Fa parce que je devais travailler. Après le dîner, une nouvelle pratiquante, Ying, est venue chez moi et m’a raconté ce qui s’était passé pendant l’étude collective du Fa cet après-midi-là en mon absence. Comme elle n’avait pas reçu d’éducation formelle, elle ajoutait souvent, omettait ou lisait mal des mots, et elle ne pouvait pas lire des phrases complètes. Quelqu’un qui n’avait pas lu le Zhuan Falun ne pouvait pas comprendre ce que Ying lisait, et d’autres pratiquants avaient le même sentiment.

Dans notre étude collective du Fa, chaque personne lisait deux paragraphes à tour de rôle. Cependant, quand c’était le tour de Ying, elle continuait à lire sans s’arrêter et ne voulait pas laisser le pratiquant suivant prendre son tour. Parfois, je lui rappelais, mais elle disait souvent : « Je veux vraiment lire. »

Mais cette fois-ci, alors que je n’étais pas là, la pratiquante Mei a dit à Ying : « Lisez davantage chez vous pour devenir compétente avant de lire ici, sinon vous risquez de mal lire le Fa, et les autres ne le comprendront pas. » Mei semblait peut-être irritée et manquait de compassion lorsqu’elle parlait, ce qui a contrarié Ying. Elle a dit certaines choses négatives sur Mei, et mon mari non pratiquant était présent et a entendu ses paroles.

Je n’ai pas non plus réussi à réfléchir sur moi-même lorsque j’ai appris ce qui s’était passé ; j’ai simplement pensé que Ying était déraisonnable et qu’il était inapproprié que des gens ordinaires comme mon mari soient témoins de conflits entre pratiquants. Cela ne risquait-il pas d’amener mon mari à être encore plus en désaccord avec Dafa ?

Je n’ai pas fait preuve de tolérance envers Ying. Au lieu de discuter gentiment du Fa avec elle, j’ai parlé de façon stricte, en lui disant : « Les pratiquants devraient penser aux autres, regarder à l’intérieur et ne pas regarder à l’extérieur. Vous devriez trouver ce que vous n’avez pas bien fait. » J’utilisais le Fa pour juger Ying et j’abordais le problème sous l’angle de l’arbitrage entre les deux pratiquants. Je n’ai pas utilisé le Fa pour m’examiner et me cultiver. J’ai également parlé au nom de Mei, en prenant sa défense.

Mon mari s’est également joint à moi. La conversation a ensuite porté sur le mari de Ying, qui n’était pas pratiquant. Je nourrissais du ressentiment à l’égard de mon propre mari et, tout en parlant avec Ying, j’avais l’intention de faire prendre conscience à mon mari de mon insatisfaction à son égard. En bref, mes attachements humains étaient pleinement exposés. J’aurais dû regarder à l’intérieur et élever mon xinxing, mais au lieu de cela, j’ai fini par exprimer mon mécontentement, agissant comme une personne ordinaire. En y réfléchissant maintenant, je me sens profondément honteuse et déçue de moi-même.

Le lendemain matin, je ne pouvais plus ouvrir la bouche. Même les bâillements devaient se faire la bouche fermée, et je ne pouvais pas parler. Je me sentais un peu paniquée. Pendant le repas, je ne voulais pas que mon mari le voie, car je ne pouvais pas ouvrir la bouche pour manger. C’est alors que j’ai compris que c’était parce que, la nuit précédente, mes paroles étaient trop incompatibles avec le Fa. J’avais imposé les exigences de Dafa aux autres, j’avais un sérieux attachement à la compétitivité et je nourrissais du ressentiment. Je n’avais pas su faire preuve de retenue dans mes propos et je n’avais pas été tolérante envers la nouvelle pratiquante Ying.

Je craignais que si mon mari découvrait mon état, il m’obligerait à aller à l’hôpital. Alors, après que mon mari soit parti travailler, j’ai préparé des nouilles et je les ai avalées directement sans les mâcher, ce qui était très difficile. J’ai fait cela pendant trois jours. À chaque repas, manger était comme une punition, et c’était extrêmement douloureux. Je me forçais à ne manger que la moitié d’un bol de nourriture à chaque repas, et mon corps s’est rapidement émacié. Je me suis sentie un peu paniquée et ma pensée droite s'est considérablement affaiblie.

Je me suis dit : « J’ai besoin d’étudier le Fa avec des compagnons de cultivation pour m’aider à renforcer ma pensée droite. » Le quatrième jour, après avoir communiqué avec mon mari, je suis retournée chez mes parents en vélo électrique. Ma mère est pratiquante, et chez mes parents, je pouvais me calmer pour étudier le Fa, chercher mes propres attachements, et ne pas être dérangée par d’autres personnes. Ma mère m’a préparé un grand bol de crème aux œufs à la vapeur, et j’ai réussi à manger tout le bol en l’avalant directement.

Ma mère et moi avons étudié ensemble le Zhuan Falun et émis la pensée droite ensuite. Ma mère m’a demandé de lire le Fa, mais ma langue et ma gorge me faisaient très mal. Rapidement, la douleur m’a fait transpirer tellement que mes vêtements étaient trempés. Chaque instant était un supplice ! Alors que la nuit tombait, pendant que j’émettais la pensée droite, j’ai soudain senti une sensation de fraîcheur se déplacer du haut de mon corps vers la partie inférieure du côté gauche de mon corps, et j’ai pu clairement sentir que mon corps avait récupéré de manière significative. Je me suis rendu compte que le Maître m’avait débarrassée d’une grande partie de mon karma. Cependant, ma bouche ne pouvait toujours pas s’ouvrir, j’ai donc continué à étudier le Fa.

Le soir, ma mère a appelé quelques pratiquantes pour étudier le Fa ensemble. Après qu’une pratiquante se soit enquis de ma situation, elle m’a dit fermement : « Ne le reconnait pas, nie-le. » Mon cœur a été grandement encouragé et j’ai acquiescé fermement. À ce moment-là, une autre pratiquante est arrivée dans la cour, et avant que je puisse la saluer, j’ai ressenti une sensation de « craquement » dans ma mâchoire. Ce n’était pas douloureux, c’était même plutôt agréable. En quelques secondes, ma bouche s’est ouverte et le karma de maladie qui m’avait tourmenté pendant des jours a disparu.

J'éprouve une gratitude infinie envers le Maître, et je lui suis reconnaissante pour sa compassion.

Traduit de l’anglais