(Minghui.org) Après que le comité de rédaction de Minghui a publié l’avis sur le fait de ne pas acheter les pendentifs en fleurs de lotus fabriqués par quelques individus à Taïwan, certains pratiquants ont posé des questions sur la possibilité d’utiliser ou de vendre les fleurs de lotus, et se sont demandé si toutes les fleurs de lotus fabriquées à Taïwan ne pouvaient être utilisées ou seulement une sorte en particulier.
Certaines personnes à Taïwan qui étaient impliquées dans la fabrication des fleurs ont soulevé la question dans la société ordinaire, cherchant le soutien de non-pratiquants ou voulant qu’ils condamnent Minghui pour avoir publié un tel avis, même si cela ne concernait que notre communauté de pratiquants. Il y a aussi des pratiquants qui ne sont pas très rationnels, et ils ont conclu que certains pratiquants étaient décédés parce qu’ils avaient acheté des fleurs de lotus sur lesquelles étaient imprimés des « êtres divins déviants ». Il y a eu d’autres incidents de ce genre.
Le Maître en a parlé à plusieurs reprises dans ses enseignements. En tant que pratiquant vétéran en Amérique du Nord, je constate que les mêmes erreurs, qui se sont produites à de nombreuses reprises depuis plus de vingt ans, se répètent. Bien qu’il ne soit pas surprenant de voir de tels problèmes se reproduire, je crois que c’est une bonne occasion pour certains pratiquants de s’améliorer dans leur cultivation.
Selon moi, le principal problème soulevé dans l’avis est la promotion d’images non liées à Dafa parmi les pratiquants. Si ceux qui fabriquent les fleurs ne se cultivent pas eux-mêmes, il est naturel qu’ils fassent ou disent des choses avec de forts attachements humains. Nous devons regarder le cœur du problème et ne pas fixer nos yeux sur une image en particulier. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons nous élever dans la cultivation et mieux sauver les gens.
Lorsque les associations de Dafa de Taïwan ont enquêté sur le problème et apporté les corrections nécessaires, elles se sont montrées responsables envers le Fa et leur environnement local de cultivation. Pour autant que je sache, de telles choses n’arrivent pas qu’à Taïwan. Des fleurs de lotus provenant d’autres endroits et comportant des fautes de frappe ont déjà été vendues en grandes quantités à des pratiquants dans des pays occidentaux.
D’autre part, de nombreux pratiquants chinois dans les pays occidentaux n’ont pas fait attention ou ne se sont pas souciés des fautes de frappe ou des images inappropriées lorsqu’ils ont distribué ou vendu les fleurs. Nous devons nous demander : « Considérons-nous cela comme une tâche ou comme notre cultivation ? » Les pratiquants authentiques savent tous que sauver les gens implique de résoudre les énormes et complexes problèmes de karma qui leur sont associés. Comment serait-il possible de sauver les gens si facilement ?
En outre, qu’il s’agisse d’une fleur de lotus ou d’une amulette, leur but initial est de nous aider à mieux clarifier les faits. Les fleurs et les amulettes elles-mêmes ne représentent pas la vérité de Dafa et ne peuvent pas sauver les gens, de sorte que nous ne devons pas nécessairement les distribuer lorsque nous clarifions les faits. Si, au cours du processus, nous développons de forts attachements ou pensées humaines et que nous nous attachons à ces « accessoires », les choses peuvent aller à l’encontre de notre objectif initial de nous cultiver et sauver les gens, en particulier après avoir dépensé une fortune pour acheter les fleurs.
Il y a eu de nombreux exemples de ce genre. La plupart des pratiquants en Chine ont dépassé le stade de l’attachement aux amulettes. Les pratiquants hors de Chine devraient-ils éliminer leur enthousiasme pour les fleurs de lotus ? Le Maître nous a enseigné que nous devons cultiver notre cœur à tout moment. Nous devrions cesser de regarder les choses superficielles du monde humain et de prendre les choses au premier degré. Ne vous attachez à aucune chose, à aucun moment, ni à aucune personne.
Ce qui précède est ma compréhension personnelle que je voulais partager avec mes compagnons de cultivation à titre de référence.
Traduit de l’anglais