(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Lorsque j’avais une trentaine d’années, je me concentrais sur ma carrière et je m’efforçais de réaliser mon rêve américain. Il y a dix ans, j’ai eu l’occasion de participer à une activité organisée par la Radio Sound of Hope, où j’ai rencontré une amie qui pratiquait le Falun Dafa. C'est grâce à elle que j'ai découvert Dafa.

En repensant à ces dix années passées à aider le Maître à rectifier le Fa et à sauver les êtres, même si le chemin a été cahoteux, je n’ai jamais hésité. Je suis reconnaissante au Maître pour son attention constante, qui m’a permis de relever de nouveaux défis, de réaliser des percées dans ma cultivation et d’éliminer des attachements.

Participer au Tian Guo Marching Band

Pendant la pandémie de la COVID, de nombreux pratiquants ont quitté la région de la baie pour diverses raisons, y compris plusieurs membres du Tian Guo Marching Band. Je me suis dit que la fanfare avait besoin de monde et que je devais la rejoindre pour pallier ce manque. Je n’avais pas de formation musicale et je ne savais pas jouer d’un instrument. Même si je savais que l’apprentissage d’un instrument nécessiterait du temps, ce dont je manquais, cette idée a pris de l’ampleur. Je n’ai pas pu résister à l’envie de contacter un coordinateur.

Des arrangements ont été faits pour que j’apprenne à jouer de la clarinette et, avec l’aide d’une compagne de cultivation, j’ai reçu une clarinette de bonne qualité. Lorsqu’elle me l’a remise, elle m’a dit sérieusement : « Cette clarinette est restée inactive pendant trois ans et a besoin de quelqu’un pour lui redonner de l’esprit. J’espère que tu pourras l’aider à retrouver son utilité. » Lorsqu’elle a dit cela, j’ai eu l’impression que le Maître me demandait, par son intermédiaire, de participer au Tian Guo Marching Band.

Je me souviens qu’avant de rejoindre officiellement la fanfare, les nouveaux membres devaient passer un test sur quatre morceaux du défilé pour pouvoir participer au défilé suivant. Nous devions enregistrer des vidéos de nous-mêmes en train de jouer les quatre morceaux du défilé. Pendant l’enregistrement, nous devions marcher en rythme avec un métronome et nous ne pouvions pas regarder les partitions. Les quatre morceaux devaient être joués correctement pour réussir. Je pensais que ce test serait facile puisqu’il restait deux semaines avant le défilé. Je pensais pouvoir y arriver. J’ai donc répété les quatre morceaux pendant plus d’une heure chaque jour, impatiente de les enregistrer et d’en finir avec cette épreuve.

Cependant, je n’avais pas anticipé les difficultés. Alors que je pensais pouvoir jouer les morceaux, dès que j’ai commencé à marcher en rythme, mes mains et mes pieds semblaient incontrôlables. Mon esprit était concentré sur le rythme, ce qui m’a fait oublier les partitions, et je ne pouvais produire aucun son. Il m’a fallu un certain temps pour m’habituer à marcher en jouant, mais la pression de l’enregistrement a aggravé la situation. Je n’arrêtais pas de faire des erreurs. Après de nombreuses tentatives, j’ai commencé à ressentir de l’anxiété et de l’impatience. Près de deux heures plus tard, je n’arrivais toujours pas à jouer les morceaux sans erreur, alors j’ai dû réessayer le lendemain.

Deux semaines ont passé, et j’ai finalement terminé l’enregistrement du quatrième morceau et je l’ai soumis. Il ne restait que deux jours avant le défilé. Cependant, le chef de section m’a informée que ce morceau n’avait pas été accepté parce que je n’avais pas joué correctement les croches pointées. Je devais le rejouer et l’enregistrer. Vous pouvez imaginer ce que j’ai ressenti. Les sentiments de rancœur, d’impatience et de frustration ont tous surgi. Je me sentais découragée. La simple idée d’affronter à nouveau la caméra me mettait mal à l’aise. Une idée m’a traversé l’esprit : peut-être que je ne participerais pas à ce défilé.

Mais j’ai immédiatement écarté cette pensée négative. J’ai commencé à regarder à l’intérieur et à me rappeler mes pensées des deux dernières semaines. Pendant l’enregistrement, j’étais impatiente, agacée et j’avais peur des problèmes et des difficultés. Je voulais un succès rapide. N’est-ce pas là une manifestation de la culture du Parti communiste chinois ?

J’ai réalisé que la participation au Tian Guo Marching Band exigeait de la force mentale et de la volonté pour apprendre un instrument à partir de zéro et atteindre un certain niveau en peu de temps ; sinon, il serait difficile de persévérer. Cette pensée est née d’une croyance ferme dans le Maître et le Fa, ainsi que d’une cultivation quotidienne constante. J’ai considéré l’enregistrement des quatre morceaux comme une formalité et je n’ai pas réalisé que cette étape était un processus pour me cultiver. Cette étape pouvait déterminer si je réussissais le test de la fanfare, si je devenais un membre de la fanfare et si je rejoignais les membres de la fanfare pour sauver davantage d’êtres. Cette étape est sacrée ! Je devais rectifier mon attitude immédiatement et aborder ce test avec sérieux et une forte pensée droite.

J’ai donc patiemment répété les notes pointées jusqu’à ce que je puisse les jouer correctement. Lorsque j’ai finalement soumis l’enregistrement vidéo, il était déjà 23 h 30. Le lendemain, j’ai été informée que je pouvais participer au défilé.

Debout, avec les autres membres de la fanfare, épaule contre épaule, je tenais ma clarinette bien haut, marchant fièrement. Les spectateurs du défilé des deux côtés nous saluaient et nous acclamaient, prenant des photos. Ils étaient ravis d’entendre le son merveilleux du Falun Dafa. À ce moment-là, toutes les difficultés précédentes se sont transformées en un doux nectar. Je pouvais sentir que le Maître m’avait poussée en avant, me permettant de sauver plus d’êtres en participant au Tian Guo Marching Band.

Accepter de nouveaux défis

Pendant la promotion de Shen Yun en 2022, notre organisateur local de Shen Yun a obtenu deux rares opportunités d’interviews avec des chaînes de télévision du courant principal. Nous espérions que ces interviews aideraient le public à mieux comprendre l’importance et la signification de Shen Yun et qu’elles stimuleraient les ventes de billets. Comme j’avais déjà participé à plusieurs interviews radiophoniques sur Shen Yun, le coordinateur principal m’a demandé de participer aux interviews télévisées. Bien que j’aie accepté, j’ai ressenti beaucoup de pression.

L’une des deux interviews télévisées a été diffusée en direct et a duré cinq à six minutes. L’autre était préenregistrée. J’étais nerveuse à l’idée de faire face à la caméra. D’après mes expériences passées, lorsque l’objectif de la caméra, semblable à un gros œil, me fixait, mon esprit devenait vide et je risquais d’oublier ce que je voulais dire. De plus, l’anglais n’est pas ma langue maternelle, et cette fois-ci, il s’agissait d’une émission en direct, ce qui ne laissait pas de place aux erreurs. Je me suis dit que si je n’étais pas à la hauteur, que penseraient mes compagnons de cultivation de moi ? Cela aurait-il un impact négatif sur Shen Yun ?

J’ai rapidement compris qu’il s’agissait d’attachements, car j’essayais de me concentrer sur mes sentiments et ma réputation. En tant que pratiquante, ma base pour faire quoi que ce soit devait être désintéressée, dans le but de valider le Fa et de sauver les êtres, sans être attachée à la question de savoir si je peux le faire bien ou non. Je devais bien faire cela.

J’ai commencé à réfléchir aux détails. Je devais suggérer des questions d’interview à l’animatrice et ce que je voulais dire sur Shen Yun pour que les gens soient incités à acheter des billets. J’ai lu attentivement les neuf caractéristiques de Shen Yun, j’ai regardé les vidéos sur le site web de Shen Yun et j’ai appris le langage utilisé par les artistes de Shen Yun pour présenter Shen Yun et les réactions du public. J’ai passé beaucoup de temps à organiser mes idées et à réfléchir à ce que je voulais dire. Grâce aux vidéos des réactions du public, j’ai mieux compris l’impact global de Shen Yun et son pouvoir de sauver les gens.

Après avoir organisé le script, le défi suivant consistait à savoir comment exprimer le contenu préparé afin de pouvoir parler naturellement et couramment à l’animatrice lorsque nous étions devant la caméra. Je savais qu’il ne suffisait pas d’apprendre le script par cœur ; je devais répéter mes réponses lors de plusieurs simulations d’entretien afin de gagner en confiance. J’ai demandé à des compagnons de cultivation et à des membres de ma famille de simuler à tour de rôle l’entretien avec moi en posant des questions auxquelles je répondais.

J’étais nerveuse et mes réponses étaient trop longues, j’ai donc révisé le script à plusieurs reprises et j’y ai réfléchi. Pour répondre de manière concise, claire et fluide, sans perdre ma sincérité face aux éventuelles questions de l’animateur, j’ai constamment répété le script dans mon esprit. Je me suis exercée en marchant, en conduisant et même en me douchant. J’ai continué à émettre la pensée droite pendant que je me préparais à purifier mon champ et à éliminer les interférences. J’ai senti que le Maître avait éliminé beaucoup de mauvaises substances pour moi.

Je suis arrivée au studio le jour où la diffusion en direct était prévue. Comme il s’agissait d’une émission en direct, l’équipement de tournage était très perfectionné. Il n’y avait pas qu’une seule caméra devant moi, comme je l’imaginais, mais plusieurs caméras ressemblant à des robots qui glissaient sur des rails différents, filmant la personne interviewée sous différents angles. L’animatrice n’a pas suivi les questions que je lui ai fournies, mais elle m’a dit avec enthousiasme qu’elle voulait regarder Shen Yun depuis longtemps et qu’elle était heureuse d’en apprendre davantage sur le spectacle grâce à cette interview. L’interview de six minutes s’est déroulé sans encombre. Je me souviens de ma dernière phrase, qui disait au public de regarder Shen Yun parce que c’était le spectacle qu’ils attendaient depuis longtemps.

Après l’entretien en direct, le deuxième entretien préenregistré a été beaucoup plus facile.

Le Maître a dit :

« Non, c’est parce que votre côté qui a réussi la cultivation sait tout. Quelle que soit la façon dont vous le faites, ça marche, peu importe comment vous le faites, toutes ces choses vous pouvez bien les faire, donc il suffit que vous ayez une idée. Une fois que vous savez comment le faire, alors vous allez le faire, au moment d’agir votre sagesse va venir sans cesse, car à ce moment-là votre côté qui a réussi la cultivation peut communiquer, être ensemble avec votre côté ici. C’est une divinité, il n’y a rien qu’elle ne puisse faire, bien entendu une toute petite chose sera résolue immédiatement, votre sagesse apparaîtra, ce n’est pas pareil. Si cela ne marche pas à ce moment-là le Maître peut aussi vous apporter la sagesse. (Il rit) (« Enseignement du Fa et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)

Grâce à cette expérience, j’ai ressenti le soutien du Maître, ce qui m’a permis de surmonter mes barrières psychologiques et d’accepter courageusement de nouveaux défis. Je crois que la voie tracée par le Maître est la meilleure. J’ai également appris à mieux promouvoir Shen Yun, ce qui m’a permis d’élever mon niveau de cultivation à travers le processus.

Guider les jeunes disciples et renforcer la pensée droite

Mon principal environnement de cultivation est avec ma famille à la maison. Mon mari, un Occidental, croit en Jésus et, bien qu’il n’interfère pas avec ma pratique du Falun Dafa, il ne la soutient pas non plus. Il n’est pas non plus favorable à ce que nos deux filles cultivent le Falun Dafa, c’est pourquoi nous étudions le Fa et faisons les exercices lorsqu’il n’est pas à la maison.

C’est ma responsabilité et ma mission de bien guider les jeunes disciples. Quand elles étaient très jeunes, je leur ai enseigné les exercices, et elles ont aimé étudier le Fa avec moi. Bien qu’elles ne le fassent que lorsque je le leur rappelle, sous la protection du Falun Dafa, les principes du Fa ont lentement pris racine dans leurs cœurs, les gardant en bonne santé. En tant que mère, je les guide pour qu’elles utilisent les principes du Fa afin de surmonter les difficultés et de discerner le bien du mal dans la société chaotique d’aujourd’hui. Je leur rappelle d’étudier le Fa et de faire les exercices lorsqu’elles se sentent mal. J’aimerais partager un exemple.

Ma fille de 12 ans a soudain eu froid, a présenté les symptômes d’un rhume, puis a commencé à avoir de la fièvre et des maux de tête. Elle s’est sentie si mal qu’elle a pleuré. Mon mari était très inquiet, car les enfants se sentaient rarement mal, et cette fois-ci, elle avait une forte fièvre. Il m’a vivement conseillé de l’emmener aux urgences. Je pensais que ce n’était pas nécessaire ; je pensais qu’elle éliminait simplement le karma. Mon mari m’a mis la pression en me disant que si je ne l’emmenais pas aux urgences, il le ferait. Je me suis dit que si on l'emmenait aux urgences, on ne savait pas ce qui allait se passer. Mais en voyant ma fille si mal, je me suis sentie en conflit.

Je lui ai donc demandé si elle voulait aller à l’hôpital. Elle a répondu par la négative. J’ai dit, alors récitons ensemble le « Lunyu » du Maître. Je lui ai tenu la main et j’ai récité le Fa. Elle s’est sentie très mal et m’a écoutée réciter à contrecœur. À ce moment-là, mon mari est entré et m’a dit : « Je te donne dix minutes pour te préparer pour aller à l’hôpital. »

J’ai réconforté ma fille en lui disant d’être forte. Si elle ne voulait pas aller aux urgences, la seule solution était de faire les exercices. Nous avions dix minutes, juste assez pour pratiquer le troisième exercice, « Traverser les deux pôles cosmiques ». Elle se sentait trop mal pour sortir du lit, mais n’a pas refusé ma suggestion. Elle se sentait toujours mieux après une ou deux séries d’exercices. Cette fois-ci, j’ai dû utiliser une forte pensée droite pour la persuader de se lever. Elle s’est levée à contrecœur et, alors que mon mari n’était pas dans la pièce, nous avons commencé à pratiquer. Elle pleurait en bougeant les bras de haut en bas parce qu’elle se sentait si mal. Je me suis dit qu’il ne fallait pas se laisser influencer par les apparences. Avec le Maître qui veillait sur elle, je l’ai encouragée à terminer l’exercice. Ces dix minutes m’ont paru très longues. Je craignais d’être émue par l’émotion, alors j’ai fermé les yeux, j’ai pratiqué le troisième exercice avec elle et j’ai gardé ma pensée droite.

Après avoir terminé le troisième exercice, elle a soudain souri et a dit qu’elle se sentait mieux. À ce moment-là, mon mari est entré et a demandé si nous étions prêts. J’ai pris le thermomètre, j’ai mesuré son front et la température était normale, sans fièvre. J’étais surprise et je lui ai montré le thermomètre avec enthousiasme. Il était encore plus surpris, mais en voyant le sourire de notre fille, il a été ébahi et a décidé de ne pas aller aux urgences. Le Maître veille vraiment sur ses jeunes disciples en tout temps. Grâce à ce miracle, ma fille a eu plus de croyance dans le Maître et dans le Fa. Pendant cet été, elle s’est volontairement levée tôt tous les jours pour écouter les conférences du Maître et pratiquer les exercices.

Conclusion

C’étaient quelques-unes des expériences de cultivation que j’ai vécues au cours des deux dernières années. Je ressens profondément l’urgence du temps et la lourde responsabilité de sauver les gens. En tant que disciples de Dafa, nous sommes l’espoir des êtres, je dois donc saisir chaque seconde pour bien étudier le Fa et, par une cultivation véritable et solide, briser mes attachements, affronter courageusement les différents défis et assumer de nouvelles responsabilités. Je dois en faire plus et le faire rapidement, et me montrer à la hauteur du titre de « disciple de Dafa » pendant la période de rectification de Fa.

Merci, Maître et compagnons de cultivation. S’il y a quoi que ce soit qui ne soit pas dans le Fa, veuillez avoir l’amabilité de me rectifier.

(Présenté lors de la conférence de partages d’expériences de San Francisco 2024)

Traduit de l’anglais