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Un homme de 86 ans condamné à trois ans et demi de prison pour sa pratique du Falun Gong

15 septembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) M. Zhao Yungu, 86 ans, du district de Bin, dans la province du Heilongjiang, a été condamné récemment à une peine de trois ans et demi et à une amende de 30 000 yuans pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. M. Zhao a fait appel du verdict.

M. Zhao, ouvrier retraité d’une usine de petits tracteurs, et son épouse, Mme Liu Shumei, ancienne femme d’affaires, ont été tous deux visés à plusieurs reprises au cours des vingt-cinq dernières années en raison de leur pratique du Falun Gong. Ils ont tous deux purgé deux peines de camp de travail d’un an et une peine d’emprisonnement de sept ans. Mme Liu a développé une grave maladie en raison de la pression provoquée par la persécution, mais la police a continué à la harceler régulièrement. Elle est décédée en mai 2019 à l’âge de 77 ans.

La dernière arrestation de M. Zhao a eu lieu le 31 juillet 2023 vers 7 heures du matin, alors qu’il sortait de son immeuble. Cinq agents du Département de police du district de Bin, qui se trouvaient là, l’ont attrapé et l’ont emmené à l’hôpital pour un examen médical. En raison de son mauvais état de santé, le centre de détention local a refusé de l’admettre. La police l’a libéré sous caution à l’aube du 1e août 2023.

Le 29 novembre 2023, un agent du poste de police de Xicheng et un procureur du parquet du district de Yilan se sont rendus à son domicile. Ils lui ont dit qu’une décision serait prise dans deux mois et que si son arrestation était approuvée, il serait inculpé.

Deux jours plus tard, le 1e décembre, la police a envoyé le dossier de M. Zhao au parquet, qui a alors décidé de ne pas approuver son arrestation.

Le 30 janvier 2024, le poste de police du district de Bin a assigné M. Zhao à résidence. Le 4 juillet 2024, il a été conduit au parquet du district de Yilan, mais a été autorisé à rentrer chez lui plus tard dans la journée. Il n’est pas certain qu’on lui ait ordonné de signer des documents relatifs à son affaire au parquet.

Le 6 juillet, le parquet du district de Yilan a inculpé M. Zhao et le 27 juillet, le tribunal du district de Yilan a prolongé son assignation à résidence de six mois.

Le 16 août, le juge a tenu une audience sur l’affaire de M. Zhao à son domicile. Il a été condamné peu de temps après. On ne sait pas si le juge a ordonné que M. Zhao soit remis en détention pour purger sa peine.

Deux peines de camp de travail et de prison antérieures

Le 19 février 2000, M. Zhao et son épouse Mme Liu ont été arrêtés et détenus pendant vingt-neuf jours au deuxième centre de détention du district de Bin. La police les a de nouveau saisis en juin 2000 et les a détenus pendant trente-cinq jours au deuxième centre de détention du district de Bin.

Dès qu’ils ont été libérés, ils se sont rendus à Pékin pour faire appel, mais ils ont été arrêtés le 18 juillet 2000. Ils ont été ramenés dans le district de Bin et ont été condamnés à passer un an dans le camp de travaux forcés de Wanjia.

Bien qu’ils aient été libérés plus tôt que prévu, le 23 mai 2001, la police les a de nouveau arrêtés lors d’une opération de ratissage. Ils ont tous deux été condamnés à une nouvelle année de travail forcé. M. Zhao a été emmené au camp de travaux forcés de Changlinzi et Mme Liu à celui de Wanjia.

Le 23 juin 2011, le couple a été arrêté une nouvelle fois. La police a confisqué à leur domicile une grande quantité de biens personnels et plus de 100 000 yuans en espèces. M. Zhao a été envoyé au premier centre de détention du district de Bin et Mme Liu au deuxième centre de détention de la ville de Harbin.

En décembre 2011, le tribunal du district de Bin les a condamnés chacun à sept ans de prison. Le 22 février 2012, M. Zhao a été conduit à la prison de Hulan puis transféré à la prison de Daqing. Il a été libéré le 22 août 2017.

En raison de son hypertension, Mme Liu a été libérée sous caution. La police et les huissiers du tribunal venaient la harceler de temps en temps. Ils ont exigé qu’elle subisse des examens médicaux réguliers et l’ont menacée de la remettre en détention une fois qu’elle serait rétablie. La détresse mentale a eu des répercussions sur sa santé. Elle est décédée en mai 2019 à l’âge de 77 ans.

Traduit de l’anglais