(Minghui.org) Je suis professeur de lycée et j’enseigne depuis plus de vingt ans. Je pratique également le Falun Dafa depuis plus de vingt ans. Pendant cette période, le Maître compatissant m’a protégé et m’a aidé à surmonter de nombreuses difficultés et de nombreux obstacles. Le Fa droit a fait de moi un enseignant large d’esprit, optimiste et sans prétention, aimé par les élèves et respecté par les parents.
Lorsque je repense à mes plus de vingt ans d’enseignement et de cultivation, des visages vivants me reviennent à l’esprit et des souvenirs inoubliables inondent mon cœur.
Des liens rares et précieux
Chaque fois que je prenais une nouvelle classe, je disais toujours lors du premier cours : « Les élèves, savez-vous à quel point il est rare que nous nous retrouvions ici en ce moment ? » Certains élèves avaient l’air surpris. « Laissez-moi vous expliquer. Tout d’abord, vous devez être un être humain (les élèves riaient). Il y a environ sept milliards de personnes sur Terre, et vous êtes l’une d’entre elles. Vous devez être né dans l’un des 200 pays et régions, en particulier en Chine. Vous devez ensuite naître dans l’une des plus de trente provinces, régions autonomes ou municipalités. Et dans notre seule province, dans l’une de ses nombreuses villes. Plus précisément, vous devez être né dans cette ville. »
« Plus important encore, vous ne devez pas être trop vieux (les élèves rient à nouveau), ni trop jeune non plus. Vous devez avoir environ 16 ou 17 ans, l’âge idéal pour aller au lycée.
« Vous devez également vous être distingué parmi plus de dix mille candidats pour entrer dans notre école et être affecté à cette classe parmi plus de quarante autres. C’est ainsi que vous pouvez vous asseoir ici en ce moment. Mais ce n’est pas tout. Prenons maintenant mon cas. Je dois répondre aux mêmes critères. Tout d’abord, je dois être… »
« Un humain ! » s’écrient les élèves avec enthousiasme.
« Oui, alors je dois être chinois, né dans la même province, la même ville et le même district. Il faut aussi que j’aie l’âge requis et que je sois désigné pour enseigner dans votre classe cette année. De plus, je dois être sélectionné parmi des dizaines d’enseignants pour être votre professeur. Ce n’est donc que de cette manière que je peux être ici aujourd’hui !
« Si vous multipliez toutes ces probabilités pour obtenir une probabilité combinée, la probabilité que nous nous rencontrions en ce moment est presque nulle. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que c’est presque impossible. Et pourtant, c’est arrivé ! C’est comme si cela avait été délibérément arrangé. Comment appelons-nous cela ? »
Les élèves ont répondu avec enthousiasme : « Miracle ! » « Magie ! » J’ai dit : « Dans la culture traditionnelle chinoise, il y a un dicton qui dit que… » À ce moment-là, presque tous les enfants ont répondu : « Le destin ».
« Oui, c’est le destin ! Nous sommes réunis par le destin, et cela vaut la peine d’être chéri ! Nous devrions également chérir les relations entre vous et vos camarades de classe et même vos camarades de bureau. À l’avenir, j’espère que vous apprendrez à être tolérants et patients les uns envers les autres, que vous vous encouragerez et qu’ensemble, nous profiterons de ce merveilleux voyage au lycée et créerons de beaux souvenirs ! »
Chaque fois que j’en parlais, j’étais profondément touché. Je me disais : quelle chance j’ai eue de naître au moment où le Falun Dafa se répandait largement !
Les enseignements du Maître m’ont fait comprendre que ma mission était de clarifier la vérité sur Dafa auprès de mes élèves, de réfuter les mensonges de l’athéisme du Parti communiste chinois (PCC) et de guider les élèves vers les valeurs traditionnelles et leur bonté innée.
Je m’astreindrai à respecter le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et je traiterai chaque enfant avec gentillesse. C’est avec cette intention simple et sincère que je me suis embarqué dans un voyage pédagogique unique.
Donner l’exemple de la gentillesse
Dans la Chine d’aujourd’hui, la recherche de la gloire et de l’argent prime, et les gens ne reculent devant rien pour atteindre leurs objectifs. Les enseignants ne font pas exception. Nombre de mes collègues traitent leurs élèves comme des pions qui leur permettent d’obtenir des promotions, des primes et des récompenses. Il n’y a pas de chaleur ni de véritable éducation dans les salles de classe. Et les enseignants ne se préoccupent pas des élèves après les cours.
En tant que pratiquant de Dafa, je m’efforce d’être un lotus pur dans un monde boueux et je vise à restaurer la véritable essence de l’éducation : transmettre des connaissances, enseigner et dissiper les malentendus. Je veux utiliser la sagesse accordée par Dafa pour éveiller la quête innée de vérité et de bonté de l’élève. Avec la bienveillance d’un pratiquant de Dafa, je protège leurs cœurs vulnérables.
Les lycéens d’aujourd’hui sont soumis à une énorme pression scolaire et mentale, ce qui conduit beaucoup d’entre eux à développer des problèmes psychologiques. Ils ont du mal à communiquer avec les autres et peuvent se sentir profondément troublés. Cependant, lorsqu’ils rencontrent un pratiquant de Dafa, leur expérience est différente. La gentillesse inhérente aux pratiquants fait que les élèves sentent que nous sommes différents des autres enseignants.
En outre, l’atmosphère de ma classe est détendue et le contenu est riche et varié. Mes élèves ne ressentent pas seulement un sentiment de nouveauté, mais un impact plus profond. En effet, la plupart des enseignants n’abordent rien d’autre que les manuels ou les sujets d’examen. En revanche, j’intègre le contenu de ma matière aux découvertes scientifiques modernes. Les cas et les points de vue que j’aborde remettent souvent en question les connaissances existantes et démystifient les mensonges de l’athéisme.
J’intègre également des événements actuels et historiques en Chine, en exposant les mensonges propagés par le PCC et en encourageant les élèves à réfléchir et à analyser les faits par eux-mêmes. Comme les lycéens sont capables de distinguer le bien du mal, ils acquièrent progressivement une nouvelle compréhension du PCC. Je les aide à apprécier la culture traditionnelle authentique et à apprendre comment les anciens se comportaient.
Je me sers de ma compréhension du principe de Dafa pour guider mes élèves, et lorsqu’il y a des questions ou des difficultés pendant nos cours, ils résolvent leurs problèmes sans le savoir. Certains élèves me disent même : « Professeur, vous devriez être psychologue ! »
En dehors des cours, j’aide mes élèves à résoudre des problèmes dans leurs études et dans leur vie personnelle. Pourquoi est-ce que je peux faire cela ? Parce que je me préoccupe vraiment de leur bien-être. Leur vie est là pour le Fa, pas pour servir de pions à la recherche de la gloire et de la fortune ! J’aime mes élèves et ils m’aiment. Ils ressentent ma gentillesse et ma sincérité, sachant que leur professeur est une bonne personne qui leur apprend à devenir de bonnes personnes.
Quelqu’un pourrait poser la question : Les discussions sur des sujets sans rapport avec les examens n’affectent-elles pas les notes des élèves ? Au contraire, mes élèves ont de très bons résultats scolaires. La sagesse de Dafa me permet de préparer efficacement les cours et de concevoir des stratégies d’enseignement innovantes. Mes cours sont toujours vivants, humoristiques et pertinents, à tel point que les superviseurs pédagogiques disent souvent que mes cours sont très inspirants.
Depuis plus de vingt ans que j’enseigne, de nombreux élèves se sont succédé. Ces enfants adorables et attachants m’ont laissé une profonde impression, et nous avons partagé de nombreuses expériences touchantes.
L’histoire de Yu
Lorsque le Maître a enseigné et diffusé le Fa en Chine, il a encouragé les pratiquants à écrire sur leurs expériences et leurs compréhensions. Suivant son exemple, j’ai demandé à mes élèves d’écrire leurs expériences et leurs compréhensions sur mes cours. J’ai répondu à leurs questions, incompréhensions et réflexions en proposant des solutions. Certains élèves m’ont même répondu plusieurs fois.
Yu était une fille discrète, et sa lettre était un peu spéciale : « Bonjour, professeur ! Je ne m’attendais pas à recevoir votre réponse aujourd’hui. Depuis que je suis entrée au lycée, tous les professeurs nous ont demandé d’écrire différents types de lettres, mais pour autant que je sache, très peu de professeurs les lisent sérieusement et y répondent. Ma dernière lettre était donc quelque peu superficielle. Mais lorsque j’ai reçu votre réponse, j’ai été émue.
« Votre lettre m’a fait comprendre que vous vous intéressiez vraiment à nous et à nos pensées. Je me suis sentie respectée et appréciée. Aucun autre professeur n’a jamais fait cela. Votre attention sincère et vos réponses réfléchies m’ont aidée à voir mon potentiel et m’ont incitée à être plus sincère et plus travailleuse. J’attends maintenant vos cours avec enthousiasme et avec le désir d’apprendre et de progresser. Merci d’être un professeur aussi merveilleux et de nous montrer ce qu’est une véritable éducation. »
La réponse sincère de Yu m’a fait prendre conscience de l’impact profond qu’un enseignant peut avoir en montrant simplement un intérêt et une attention sincères. Elle m’a conforté dans l’idée qu’il est important de traiter chaque élève avec gentillesse et respect, et m’a motivé à continuer à les nourrir et à les guider avec compassion et sagesse.
Yu a également écrit : « Les enseignants se concentrent toujours sur les meilleurs élèves. Mes notes ne sont pas bonnes. À l’école secondaire, j’ai reçu un peu d’attention de la part des enseignants, mais au lycée, mes notes ne se sont pas améliorées. Je me suis donc beaucoup détendue, car je pensais que les professeurs ne s’intéresseraient pas à moi de toute façon. Mais vous, professeur, avez vraiment changé mon point de vue. Vous nous aimez vraiment. Je devrais dire que vous êtes le seul professeur parmi tant d’autres à nous faire sentir aimés. Merci beaucoup !
« Professeur, honnêtement, je n’exagère pas quand je dis que vous êtes comme un dieu pour nous. Ce n’est pas de la flatterie ! Je veux donc que vous sachiez que vous êtes merveilleux et que nous vous aimons beaucoup. Vous avez peut-être été envoyé par le Ciel pour me sauver ! Certains professeurs me considèrent comme une perdante, mais pas vous. Je vous admire sincèrement. À l’approche de la terminale, j’espère que vous continuerez à nous enseigner et que vous serez celui qui nous fera passer de l’ordinaire à l’excellence. Nous vous aimons !
La lecture de cette lettre m’a profondément impressionné. Une personne ordinaire se sentirait peut-être très heureuse et gratifiée de recevoir de tels éloges de la part d’un élève, car il n’est pas facile d’obtenir une telle reconnaissance. Mais, en tant que pratiquant, j’ai vu l’aspiration d’une âme et la lourde responsabilité qui y est associée. Tout le monde a un côté inné qui aspire à la vérité et au salut par Dafa, et les pratiquants en sont bien conscients.
Les résultats scolaires de Yu étaient moyens et rien ne la distinguait des autres. Elle n’attirait donc pas beaucoup l’attention de ses professeurs. Je traite tous les élèves sur un pied d’égalité parce que je comprends le lien qui nous unit et la raison pour laquelle ils viennent me voir. Je reconnais la valeur de leur vie, quels que soient leurs résultats scolaires, leur apparence ou leur milieu familial. Je les traite avec gentillesse.
La phrase « Peut-être avez-vous été envoyé par le Ciel pour me sauver » m’est toujours restée en tête. Je veux m’acquitter de mes responsabilités en tant que pratiquant de Dafa, c’est pourquoi je demande sincèrement au Maître de me donner cette occasion.
Un jour, Yu est venue me demander des conseils sur le choix d’une spécialisation, et j’ai su que l’occasion était venue. Elle était très intéressée par le droit et je lui ai dit : « Le droit est une profession formidable, qui défend la justice et l’équité. Mais c’est aussi une profession difficile, qui demande beaucoup de travail. Bien sûr, pour exceller dans n’importe quel domaine, il faut faire des efforts. » Yu était d’accord : « Professeur, je pense la même chose. Défendre la justice, maintenir l’équité et le revenu est également décent. »
J’ai poursuivi : « Dans la Chine d’aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup d’avocats qui défendent la justice de cette manière. Le gouvernement lui-même piétine la loi. Connaissez-vous le Falun Dafa ? Il s’agit d’une discipline spirituelle fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Aucune loi chinoise ne dit que Falun Dafa est une secte. Et dans les clauses 99 et 100 de l’Administration d’État de la presse et de la publication (ainsi que dans l’ordonnance no 50), une interdiction antérieure a été abolie et la possession de livres sur le Falun Dafa a été légalement autorisée. »
« Cependant, les autorités chinoises, y compris la police, les procureurs et les tribunaux, ignorent ces lois et les violent à volonté. Ces autorités le font sur la base d’ordres directs des “hautes sphères”, ce qui conduit à la persécution des pratiquants de Falun Dafa. »
« Mais de nombreux avocats droits savent que Dafa enseigne aux gens à être bons et qu’il s’agit d’une discipline spirituelle légitime ! Ils défendent donc ces pratiquants innocents. Leurs arguments de défense bien fondés et justifiés laissent les procureurs, les tribunaux et les agents de police sans voix. Certains juges s’emportent même dans la salle d’audience : « Ne leur parlez pas de la loi, ils n’obéissent qu’au PCC », voilà la situation actuelle du système judiciaire chinois.
Yu a hoché la tête en écoutant. Je lui ai également dit la vérité sur la mise en scène des « auto-immolations » sur la place Tiananmen, en expliquant qu’il s’agissait d’un coup monté par le PCC pour piéger le Falun Dafa.
Yu a compris la vérité sur le Falun Dafa. Je lui ai ensuite parlé de la pierre aux caractères cachés dans la province du Guizhou, sur laquelle sont gravés naturellement des caractères. Yu a alors accepté de se retirer de la Ligue de la jeunesse communiste et des Jeunes Pionniers. Après notre conversation, elle m’a remercié à plusieurs reprises.
Une vie sauvée ! Yu, tu sais ? Aux yeux des enseignants ordinaires, tu peux paraître une cause perdue, mais pas à mes yeux, tu es quelqu’un que le Ciel protège !
L’histoire de Guo
J’ai entendu parler de Guo pour la première fois peu après le début de l’année scolaire. Son professeur principal m’a dit : « Nous avons quelques enfants spéciaux dans notre classe, dont Guo. Il a des problèmes psychiatriques et a séjourné dans un hôpital psychiatrique pendant un certain temps. Alors s’il vous plaît, ne lui posez pas de questions. » Après cela, j’ai jeté un coup d’œil pendant la classe : « Oh, c’est Guo ! » Je me suis souvenu que, quelques jours auparavant, un garçon était venu me voir dans mon bureau et m’avait demandé de ne pas lui poser de questions en classe, ce que j’avais accepté. C’était lui !
Les jours suivants, j’ai remarqué que Guo dormait parfois pendant mon cours, mais qu’il se réveillait et riait lorsque la discussion devenait intéressante.
Un soir, pendant l’étude personnelle, il est venu dans mon bureau et a voulu discuter avec moi. Je l’ai emmené se promener sur le campus et il m’a dit : « Professeur, vous êtes différent des autres professeurs. Les autres professeurs, y compris le professeur principal et le chef de département, chaque fois qu’ils disent quelque chose, je sais ce qu’ils vont dire ensuite. Mais vous êtes différent. Je n’ai aucune idée de ce que vous allez dire ensuite. Savez-vous que j’ai été interné dans un hôpital psychiatrique pendant un certain temps ? »
Guo a fait part de ses expériences passées et de ce qui l’a conduit à son état actuel. Il a raconté un incident survenu en deuxième année de l’école primaire, lorsque quelque chose s’est cassé dans la classe et que tous ses camarades l’ont montré du doigt. Le professeur l’a emmené dehors et l’a interrogé. Incapable d’admettre qu’il n’a rien fait, Guo a été grondé et frappé jusqu’à ce qu’il fasse de faux aveux. À partir de ce moment-là, on l’a rendu responsable de tous les méfaits commis dans la classe. Il a vécu dans cette atmosphère tout au long de l’école primaire.
Guo s’est senti seul et personne ne comprenait sa douleur. Au secondaire, il a fréquenté un internat privé où, en raison de la volonté de l’école de gagner de l’argent, il a également été maltraité, ce qui l’a amené à éprouver un profond ressentiment à l’égard des enseignants. Ce n’est que lorsqu’il m’a rencontré qu’il s’est rendu compte que j’étais différent, tant par mon style d’enseignement que par mon attitude à l’égard des élèves. Il a donc décidé de me parler.
J’ai partagé mes pensées avec lui sur la base de ma compréhension. J’ai dit : « Je ne savais pas que vous aviez vécu autant de choses. Je sympathise avec ce que vous avez vécu et je comprends vos sentiments. Heureusement, vous avez enduré ! Mais il n’est pas bon d’entretenir du ressentiment. Non seulement cela ne vous aide pas à résoudre les problèmes, mais cela vous rend également malheureux, vous remplissant de pensées sombres. »
« Il s’agit d’une blessure interne grave qui, avec le temps, peut causer des dommages importants à votre corps et à votre esprit. À l’avenir, n’hésitez pas à me parler davantage. Discutons ensemble. » Je n’ai pas voulu lui en dire trop la première fois. Il faut du temps pour dégeler ce qui est gelé et, bien sûr, cela ne se fait pas en un jour.
Guo a commencé à venir me parler plus souvent, et son état mental ainsi que ses résultats en classe se sont considérablement améliorés. Je l’ai encouragé à étudier davantage et à s’efforcer pour être admis dans une bonne université.
À l’approche de la remise des diplômes, il est venu me voir dans mon bureau et m’a offert un cadeau. Il s’agissait d’un livre qu’il aimait particulièrement. Guo m’a dit que c’était pour que je le garde en souvenir. Quel enfant formidable !
Nous nous sommes promenés sur le campus au cours de la dernière soirée d’étude personnelle. Je l’ai remercié pour le livre et, au cours de cette conversation, je lui ai expliqué la vérité sur le Falun Dafa. Il a accepté de se retirer des organisations affiliées au PCC. Je lui ai dit : « Je vais vous donner le nom de “Rayon de soleil” pour votre démission de l’organisation. J’espère que votre cœur est rempli de soleil, qui chasse le ressentiment et l’obscurité. Je vous souhaite sincèrement d’être heureux ! »
À ce moment-là, sous les lumières du campus, j’ai vu des larmes dans les yeux de Guo. Tout au long de notre conversation, les larmes sont restées dans ses yeux. Je ne lui ai pas demandé pourquoi il pleurait, et je n’en avais pas besoin, car je connaissais déjà la réponse. Au fond de lui, il avait trouvé la vérité, la réponse pour sa prochaine vie.
L’histoire de Yan
Yan était une jeune fille discrète qui étudiait dur, mais qui avait du mal à maintenir ses notes au-dessus de la moyenne.
À l’approche des vacances d’hiver, le professeur principal de Yan m’a donné une carte-cadeau coûteuse, en disant qu’elle venait du père de Yan et qu’elle était destinée à chaque professeur. Le professeur est parti rapidement après m’avoir donné la carte, j’ai donc dû la prendre. Peu après le début du nouveau semestre, j’ai écrit une lettre à son père en y joignant la carte.
L’année suivante, la même chose s’est produite : j’ai reçu la carte, je l’ai acceptée temporairement et je l’ai renvoyée. Cependant, le père de Yan a insisté pour me voir. Lors de notre rencontre, les parents de Yan étaient très émus. Ils m’ont dit : « Il est rare de trouver un professeur comme vous. Yan parle de vous tous les jours, elle nous raconte ce que vous lui avez appris. Elle vous admire beaucoup. Rencontrer un professeur comme vous est une bénédiction pour Yan et pour nous, ses parents. »
Ils m’ont demandé de donner des cours particuliers à Yan pendant les vacances. J’ai accepté, mais à condition que nous ne parlions pas de rémunération. J’ai dit : « Je peux lui donner des cours particuliers, mais nous ne parlerons pas d’argent, sinon je ne le ferai pas. » J’ai donc donné des cours particuliers à Yan pendant les vacances. Au cours du premier mois de son année de terminale, le père de Yan a demandé à plusieurs reprises mon numéro de compte bancaire, que j’ai refusé de lui donner. Il a également essayé de me rencontrer pour me donner de l’argent, mais j’ai poliment refusé.
Yan a ensuite été transférée dans une école dans le sud pour diverses raisons. Avant de partir, elle est venue me dire au revoir dans mon bureau. Elle a fondu en larmes avant même de pouvoir parler. Je l’ai réconfortée, sachant que c’était une enfant au grand cœur et croyant qu’elle aurait un avenir brillant parce qu’elle avait compris la vérité sur le Falun Dafa. Je l’ai également aidée à démissionner du Parti.
La vie de Yan dans le sud ne s’est pas bien passée, mais elle est restée en contact avec moi. Sa mère m’a dit au téléphone que Yan me comparait constamment à ses professeurs actuels et qu’elle sentait une grande différence. Elle espérait que je pourrais parler davantage à Yan, car elle me faisait confiance. J’ai accepté avec plaisir. J’ai discuté avec elle pour la soulager de son stress et je l’ai aidée dans ses études en ligne. Grâce aux efforts et à la persévérance de Yan, elle a obtenu un bon résultat à l’examen d’entrée à l’université et a été admise dans une université satisfaisante.
Le père de Yan a tenu à me remercier : « Vous nous avez tellement aidés. Laissez-nous au moins payer ses frais de scolarité en guise de remerciement. » Je ne l’ai pas rencontré. Un soir, la mère de Yan a appelé pour dire qu’ils attendaient à ma porte et qu’ils ne partiraient pas tant qu’ils ne m’auraient pas vu. Elle a ajouté : « Nous ne parlerons pas des frais de scolarité. Nous connaissons votre caractère. Nous voulons juste vous voir, c’est une question de courtoisie. » Je suis donc allé à leur rencontre. Comme ils l’avaient dit, ils n’ont pas parlé des frais de scolarité, mais m’ont offert un petit cadeau pour ma femme, un collier en or.
Il s’est avéré qu’ils avaient discuté de la manière de me remercier, me considérant comme leur bienfaiteur. Yan a suggéré de m’acheter un iPhone (puisque j’utilisais un téléphone à clapet) ou une montre, mais ils n’ont pas pu se décider. Finalement, la mère de Yan a opté pour l’or, un collier, pas pour moi, mais pour ma femme. Ils m’ont remis le collier et sont partis rapidement au milieu de la foule animée, j’ai donc dû l’accepter.
De retour à la maison, le collier en or est devenu un fardeau pour mon esprit. Comment pourrais-je le rendre ? J’ai demandé à Yan de me rendre visite avant le début de son université, en lui disant que je voulais lui offrir un album de fin d’études. Le rendez-vous était sans cesse reporté et je me posais des questions, viendra-t-elle ? J’ai prié pour avoir une occasion. Finalement, Yan est venue. Je lui ai donné l’album préparé avec mon message et je lui ai tendu le collier en or. Elle m’a dit que sa mère l’avait prévenue que la réunion impliquerait le collier. Elle ne devait pas le rapporter.
J’ai expliqué : « Vous savez, je suis une personne de foi. Je vous apprends à être une bonne personne, donc je dois l’être aussi. Si j’accepte le collier et que ma femme le porte, que dirais-je si quelqu’un me questionne à ce sujet ? Que cela vient d’un parent d’élève ? Ce ne serait pas juste. Dois-je mentir et dire que je l’ai acheté ? Cela va à l’encontre de ce que je vous enseigne sur l’honnêteté.
« Il y a quelque chose que je ne voulais pas mentionner, mais maintenant cela semble nécessaire. J’ai eu un jour un étudiant qui n’avait pas bien réussi son premier examen d’entrée à l’université et qui voulait le repasser, mais n’en avait pas les moyens. J’ai aidé à payer ses frais de scolarité et une partie de ses frais de subsistance. Après qu’il est entré à l’université, nous avons perdu contact. Des années plus tard, je l’ai croisé à la porte de l’école avec sa jeune épouse. Ils étaient venus me remercier et partager leur bonheur. Ils avaient un bon travail, une maison et une voiture, tout cela grâce à mon aide.
« Je veux donc que vous repreniez le collier et que vous laissiez une bonne histoire. Reprenez-le, et lorsque vous réussirez vos études et votre carrière, si vous voulez exprimer votre gratitude, ce serait compréhensible ! »
Après avoir entendu mon explication, Yan a repris le collier et je me suis senti soulagé. Plus tard, la mère de Yan m’a dit : « Il n’y a vraiment pas beaucoup de professeurs comme vous ! »
Traduit de l’anglais