(Minghui.org) J’ai récemment participé aux activités du 20 juillet à Washington, D.C., qui marquaient le 25e anniversaire de la persécution brutale du Falun Dafa en Chine par le régime communiste chinois. De retour chez moi, j’ai regardé une vidéo de l’activité et j’ai été touché de voir les pratiquants défiler sous un soleil brûlant, ainsi que le soutien des dirigeants politiques et des passants. Cependant, j’ai aussi remarqué qu’il y avait des points à améliorer, en particulier dans des petites choses.
Notre conduite dans la vie quotidienne reflète notre véritable état de cultivation. En raison de la chaleur, l’organisateur de l’activité a fourni gratuitement des bouteilles d’eau et des pastèques aux pratiquants venus de l’extérieur.
En tant que pratiquants de Dafa, nous devrions adhérer aux critères de Dafa dans tous nos actes et montrer un comportement de pratiquant. Le Maître a décrit un saint de la manière suivante :
« (…) il est d’une profonde vertu et a bon cœur, de hautes aspirations occupent son esprit et son cœur tout en prêtant attention aux petits détails (...) » (« Le Saint », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Cependant, j’ai vu certains pratiquants agir de manière égoïste sur des questions triviales, les considérant peut-être comme insignifiantes.
Après le défilé de l’année dernière, les pratiquants de D.C. ont apporté des œufs durs pour les participants à l’activité. Certains pratiquants ont pris plus d’un œuf ; d’autres ont pris des œufs pour ceux qui n’étaient pas présents. J’ai même vu une personne se tenir à côté de la boîte d’œufs, mangeant un œuf après l’autre.
Les pratiquants de D.C. ont aussi apporté des pastèques. La plupart des participants ont choisi les plus grosses et les plus belles tranches et ont laissé les plus petites aux autres. Cette année, j’ai vu une pratiquante âgée debout sous le soleil brûlant, occupée à couper des pastèques sans relâche. J’ai admiré son dévouement et n’ai pas voulu ajouter à son fardeau ; j’ai donc pris les tranches de pastèque coupées par un autre pratiquant.
Plus tard dans la journée, je suis retourné au stand des pastèques et j’ai pris un petit morceau devant la pratiquante âgée. À ma grande surprise, elle s’est soudain énervée et a élevé la voix pour exprimer sa frustration à l’égard des pratiquants qui prenaient les plus gros morceaux. Je ne m’attendais pas à sa réaction, mais j’ai compris ce qu’elle ressentait et je n’ai pas pris ses paroles personnellement.
Alors que nous cultivons l’altruisme, même une chose aussi insignifiante que le fait de prendre une plus grosse tranche de pastèque peut révéler l’égoïsme – un trait tenace de l’ancien Univers dont nous ne nous sommes pas encore débarrassés.
Le Maître nous a dit :
« Je veux encore vous dire, en fait votre nature du passé était fondée sur l’ego et l’égoïsme. Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, vous devez arriver à travers la cultivation à l’éveil juste sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et soi ensuite, alors dès maintenant, quoi que vous fassiez ou disiez, vous devez penser aux autres, et même penser aux générations futures ! Et aussi à l’invariabilité éternelle de Dafa ! » (« La nature de Bouddha sans omission », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Ce que nous avons acquis par l’étude du Fa doit se refléter dans nos paroles et nos actes à tout moment. Lorsque nous manquons à nos devoirs, c’est le Fa qui nous fait prendre conscience de nos erreurs. Si nous ne nous rendons pas compte de nos erreurs, ou si nous réagissons de manière défensive lorsque d’autres nous les signalent, c’est peut-être que l’ego est en jeu. Nous devrions nous interroger : mesurons-nous nos actes à l’aune de Dafa ou à celle de nos attachements et sentiments humains ? Utilisons-nous Dafa pour justifier nos attachements, ou jugeons-nous les autres selon les critères de Dafa tout en négligeant nos propres défauts ?
Nous avons enduré une grande adversité dans notre cultivation, nous ne pouvons donc pas nous permettre de faiblir sur des questions insignifiantes. Par exemple, certains pratiquants semblent bien se cultiver, mais ils sont difficiles en ce qui concerne la nourriture et se plaignent de sa quantité ou de sa qualité. Un pratiquant ne peut pas laisser sa cultivation dérailler pour quelque chose d’aussi mineur qu’un morceau de pastèque ou un œuf.
Nous devrions être reconnaissants à nos compagnons de cultivation de Washington, D.C., pour leurs contributions en argent, en matériel et en main-d’œuvre. Après les activités de chaque année, les pratiquants des autres régions devraient réfléchir à ce qui a été bien fait, aux points à améliorer et à la manière de mettre en œuvre ces améliorations pour éviter de répéter les mêmes omissions à l’avenir.
Ce qui précède est ce que j’ai compris. Merci de signaler tout ce qui n’est pas conforme au Fa !
Traduit de l’anglais