(Minghui.org) Mon mari et moi sommes tous deux pratiquants, mais au lieu de progresser ensemble dans la cultivation, nous avions beaucoup de conflits et nous nous plaignions et nous blâmions l’un l’autre. Je lui faisais souvent remarquer qu’il ne se comportait pas comme un pratiquant et, pour éviter de perdre la face, il s’en prenait à moi en disant que certaines de mes actions n’étaient pas conformes au Fa. Il ne semblait pas y avoir de compassion entre nous. Je lui rappelais d’étudier le Fa plus assidûment, mais je le disais comme une critique, et il écoutait rarement. Je savais qu’il s’agissait de tests destinés à m’aider à m’améliorer, mais j’échouais sans cesse.

Un jour, mon mari travaillait à l’extérieur et m’a demandé de ranger ses outils pour lui. J’étais en train de lire un article de partage en ligne et je n’avais pas envie de m’arrêter. Je savais qu’il pouvait facilement ranger ses outils lui-même puisqu’ils n’étaient que deux. Cependant, je savais que je devais être attentionnée et que ce serait une inquiétude de moins pour lui si je faisais ce qu’il demandait. J’ai apporté ses outils à l’intérieur, mais j’ai laissé le câble d’alimentation à l’extérieur, car je savais qu’il en aurait besoin pour installer une lampe s’il devait travailler tard.

Dès que je me suis occupée des outils et que je me suis assise à nouveau devant mon ordinateur, je l’ai entendu crier avec colère : « Pourquoi n’as-tu fait que la moitié du travail ? Tu ne sais pas comment ranger le câble d’alimentation ?! » Je savais que je ne devais pas discuter, alors je suis sortie pour ranger le câble, mais je me sentais très affectée émotionnellement.

Le test n’était pas terminé. Mon mari a continué : « Tu ne peux pas ranger les choses comme ça ; tu dois le faire de cette façon. »

J’ai essayé très fort de retenir ma colère et de ne pas me disputer à ce sujet. Toutes sortes de pensées sur ce que je pourrais dire pour gagner la dispute ont traversé mon esprit. Soudain, une pensée s’est imposée : « Si je perds le contrôle et que je me dispute avec lui, son ressentiment à mon égard prendra le dessus. Ne serais-je pas en train d’empirer les choses pour lui ? » À ce moment-là, mes pensées désobligeantes sur la façon de défier mon mari se sont évanouies.

Pendant qu’il se tenait là, j’ai fait tout ce qu’il m’a demandé de faire. Par la suite, j’ai vu son regard devenir beaucoup plus doux, comme s’il se sentait soulagé. Je savais que la perversité qui l’habitait avait été dissoute par la compassion.

Le Maître a dit :

« Les disciples du Fa marchent dans ce monde, apportant la compassion

Avec des pensées bienveillantes ils sauvent les gens et éliminent le spectre pervers » (« Remué par la réflexion », Hong Yin IV)

Mes pensées étaient conformes au Fa à un certain niveau de l’univers, et les êtres à ce niveau ont approuvé ce que j’ai fait et ont été sauvés par Dafa. Je remercie le Maître pour son salut.