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Une femme de 82 ans de Pékin est condamnée à une peine de prison pour sa pratique du Falun Gong

27 septembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Pékin, Chine

(Minghui.org) Une femme de 82 ans de la ville de Pékin a récemment été condamnée à une peine de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline pour l’esprit et le corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

On ignore quand Mme Zheng a été arrêtée, inculpée, jugée ou condamnée. La durée exacte de sa peine d’emprisonnement n’est pas encore connue.

Sa maladie disparaît après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong

Mme Zheng a souffert d’hypotension dans sa jeunesse après que son employeur l’a forcée à donner du sang malgré son mauvais état de santé. Elle s’est évanouie et a subi une commotion cérébrale. Depuis, elle souffre de migraines chroniques et a ensuite développé une périarthrite (accumulation de cristaux de calcium) de l’épaule, une colite, une annexite (inflammation des trompes de Fallope et des ovaires), une tachycardie (rythme cardiaque rapide), une parodontite et des douleurs lombaires. Parfois, elle ne pouvait même pas tourner son corps à cause de la douleur.

Ses maladies ont toutefois disparu après qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1994. Elle a également appris à être plus attentionnée et a choisi de ne pas demander de compensation à un conducteur qui l’avait renversée, car elle a compris qu’il s’agissait après tout d’un accident.

Prise pour cible à plusieurs reprises en raison de sa croyance

Mme Zheng est restée fidèle à sa croyance après le début de la persécution du Falun Gong en 1999. En mars 2000, elle a écrit une lettre à l’Assemblée nationale populaire, sous son vrai nom, pour demander à la chambre législative chinoise de cesser de persécuter le Falun Gong et d’autoriser la publication de livres sur le Falun Gong. Environ deux mois plus tard, cinq agents du poste de police local de Fuwai se sont présentés à sa porte et ont tenté de l’arrêter. Elle a refusé de les suivre et ils sont partis après plus d’une heure de confrontation.

Pendant le 16e Congrès national en novembre 2002, environ sept agents du poste de police de Fuwai, du Département de police du district de Xicheng et du Département de police du district de Fengtai ont fait une descente au domicile de Mme Zheng et ont confisqué ses livres de Falun Gong et d’autres objets de valeur. Ils l’ont emmenée au poste de police et l’ont conduite au centre de détention du district de Xicheng le soir même.

Le centre de détention a d’abord refusé de l’admettre en raison de son hypertension artérielle, mais a cédé lorsque la police a insisté pour qu’elle y reste jusqu’à la fin du 16e Congrès national.

Les gardiens ont forcé Mme Zheng à prendre des médicaments contre l’hypertension tous les jours et lui ont remis un avis de travail forcé de deux ans après la clôture du congrès national le 14 novembre 2002. L’avis mentionnait toutefois deux noms différents. En haut, il y avait le nom de Liu et en bas, le nom complet de Mme Zheng.

La police a menotté et enchaîné Mme Zheng et l’a emmenée passer un examen médical. Elle a été jugée inapte à la détention et la police lui a fait passer un autre examen, toujours avec les mains et les pieds menottés. Le camp de travail local a refusé de l’admettre après que les deux examens ont montré qu’elle était en mauvaise santé. Sa famille a fait jouer ses relations et l’a fait libérer sous caution le 19 mars 2003. Trois mois plus tard, elle a appris que la police tenterait de la retourner en détention. Elle est ensuite demeurée loin de son domicile pendant plusieurs années.

Mme Zheng est rentrée chez elle en 2006 et a continué à sensibiliser le public à la persécution du Falun Gong. Elle a été arrêtée peu de temps après avoir été signalée pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. La police l’a emmenée au centre de détention du district de Xuanwu, mais elle a été libérée le lendemain, en vertu d’une assignation à résidence, quand on a constaté qu’elle souffrait d’hypertension artérielle. Elle a été de nouveau arrêtée en novembre 2006 et emmenée au poste de police de Baiguang Road. Le centre de détention du district de Xuanwu a refusé de l’admettre en raison de son hypertension. Elle a passé la nuit au poste de police et a été raccompagnée chez elle le lendemain.

La police a de nouveau tenté d’arrêter Mme Zheng en mars 2008, avant les Jeux olympiques d’été. Elle s’est enfuie en Mongolie intérieure et a été inscrite sur la liste des personnes recherchées. La police a perquisitionné la maison de son enfance et celle de sa deuxième fille.

Mme Zheng est ensuite retournée à Pékin, mais n’est pas retournée chez elle. Elle a loué un appartement et y a été arrêtée en novembre 2011. Les deux agents du poste de police de Fuwai qui l’ont arrêtée ont de nouveau tenté de la garder dans un centre de détention local, mais son admission a été refusée. Ils l’ont ensuite emmenée dans un hôpital de la police, où le personnel médical lui a fait une prise de sang contre son gré. Ils ont usé d’une telle force qu’elle n’a pas pu marcher par la suite. Les infirmières l’ont ensuite transportée sur un fauteuil roulant pour lui faire des injections. Deux jours plus tard, elle n’a pas pu s’alimenter et a été mise sous perfusion. Le huitième jour, elle a été admise à l’unité de soins intensifs de l’hôpital de la police. Elle s’est évanouie deux fois sans savoir ce qui s’est passé. Une autre patiente lui a dit que le médecin traitant l’avait surveillée pendant toute une journée jusqu’à ce qu’elle revienne à elle.

Mme Zheng a été libérée quinze jours plus tard. Un médecin et deux personnes l’ont aidée à sortir de l’hôpital pour rencontrer sa famille qui l’attendait. Après son retour chez elle, la police a continué à la harceler de temps à autre, notamment lors d’un épisode qui s’est déroulé en août 2012. Son mari a vécu dans la peur et sa santé s’est dégradée. À deux reprises, il a été transporté à l’hôpital pour recevoir des soins d’urgence. Il est désormais aveugle et souffre de neuropathie dans les membres. Il ne peut plus s’occuper de lui-même.

Traduit de l’anglais