(Minghui.org) Le 13 mai 2024, deux habitantes de la ville de Dongying, dans la province du Shandong, ont été arrêtées à Longsheng dans la région autonome de la province du Guangxi, après que quelqu’un les a signalées pour avoir expliqué comment le Parti communiste chinois persécute leur croyance du Falun Gong.
Mme Qiu Hongmei, 51 ans, employée retraitée de la Société de services Xinda du champ pétrolifère de Shengli, et Mme Li Hongli, 50 ans, employée retraitée de la Société des eaux du champ pétrolifère de Shengli, ont passé des vacances ensemble à Longsheng et ont parlé du Falun Gong aux gens pendant qu’elles étaient là. Le Département de police de la région autonome de Longsheng et le poste de police de la ville de Longji, qui lui est subordonné, ont arrêté les deux femmes après avoir été informés qu’elles faisaient la promotion du Falun Gong.
Les deux femmes sont actuellement détenues au deuxième centre de détention de la ville de Guilin. Guilin supervise la région autonome de Longsheng. Depuis leur arrestation, elles n’ont pas le droit de recevoir la visite de leur famille.
Le 21 mai 2024, trois agents du Département de police de la région autonome de Longsheng, dont l’un s’appelle Liang, ont parcouru plus de 1931 km jusqu’à la ville de Dongying. Avec leurs homologues du Département de police de Bindong à Dongying, ils ont fait irruption au domicile de Mme Li et ont confisqué ses livres de Falun Gong et ses documents d’information.
Six jours plus tard, le même groupe d’agents s’est rendu sur le lieu de travail du mari de Mme Qiu et a tenté de fouiller sa chambre dans le dortoir. Il a refusé d’ouvrir la porte et les policiers sont partis. Ils se sont introduits au domicile du couple alors qu’il n’y avait personne. Ils ont confisqué les livres de Falun Gong, l’ordinateur portable et d’autres objets de valeur de Mme Qiu. Un agent du Département de police de Bindong a appelé la fille de Mme Qiu, qui vit dans une autre ville, et lui a ordonné de retourner à Dongying pour les aider à rassembler des preuves contre sa mère. Elle a refusé d’obtempérer.
Mme Qiu a déjà été condamnée à deux ans de travaux forcés après avoir été arrêtée le 25 mars 2005. Sa fille n’avait que quatre ans à l’époque et devait vivre avec ses grands-parents.
Mme Qiu a été brutalement torturée dans le deuxième camp de travail pour femmes de Wangcun. Elle a été privée de sommeil, suspendue et battue, a reçu des décharges de matraques électriques et s’est vu enfoncer des chiffons sales dans la bouche. L’une de ses dents est tombée sous les coups et une autre s’est déchaussée.
Elle a refusé de boire un médicament liquide inconnu et le gardien Li Aiwen a essayé de le lui faire avaler de force. N’y parvenant pas, il lui a couvert le nez et la bouche avec une serviette. Elle s’est immédiatement évanouie. Lorsqu’elle est revenue à elle, elle avait des vertiges et des maux de tête. Li l’a menottée tout au long de l’épreuve. La peau de ses poignets s’est déchirée et a saigné. Li lui a ordonné de se lever. Dès qu’elle a réussi à se hisser en s’accrochant au mur, le garde Ding Haiying l’a fait tomber d’un coup de pied, mais lui a ordonné de se relever immédiatement. Un troisième garde, Li Qian, a utilisé une corde pour lui attacher les mains, ce qui lui a causé une douleur atroce. Elle a perdu la sensibilité de ses mains et ne l’a pas retrouvée après sa libération.
(Vous trouverez plus de détails sur la persécution passée de Mme Qiu dans des articles connexes disponibles dans la version anglaise.)
Traduit de l’anglais