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Mon parcours de cultivation en clarifiant la vérité et en aidant les détenues à démissionner du PCC

6 septembre 2024 |   Écrit par Xin Qing, une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai 59 ans et je pratique le Falun Dafa depuis vingt-cinq ans. J’avais de nombreuses maladies tenaces, mais elles ont toutes disparu deux mois après que j’ai commencé à pratiquer. Mon corps se sentait léger et j’étais si heureuse. Je me suis imposé de me comporter selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa.

J’ai été arrêtée et détenue dans un hôtel pendant quinze jours, et j’ai été torturée presque à mort à deux reprises. J’ai ensuite été transférée dans un centre de détention et placée dans une cellule avec 50 personnes. Le surnom de la chef de cellule était « la tigresse ». Elle ne souriait jamais. Toutes les détenues avaient peur d’elle, et l’atmosphère de la cellule était oppressante. C’était particulièrement dur pour les nouvelles venues qui pleuraient secrètement.

Les détenues s’éveillent

J’ai expliqué la vérité aux nouvelles détenues et je les ai encouragées à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Elles m’ont dit que la vie était extrêmement difficile et qu’elles ne savaient pas quand cela finirait. Je leur ai répondu en souriant : « Vous recevez trois repas par jour. Quelles difficultés rencontrez-vous ? »

Je me suis occupée d’elles. Je leur ai donné des rouleaux de papier hygiénique, des vêtements et des en-cas, et je leur ai aménagé un lit pour qu’elles puissent faire une sieste au milieu de la journée. Elles ont vu que j’étais gentille avec tout le monde et que je considérais les autres en premier. Elles se sont confiées à moi. Je les ai guidées grâce au principe du Falun Dafa. Leur vision de la vie s’est progressivement améliorée et elles ont fini par m’appeler « tante Falun Dafa ».

J’ai écrit deux histoires pour qu’elles les lisent. La première raconte ma vie, comment j’ai souffert de maladies avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa ; les difficultés que j’ai endurées lorsque je suis venue de la campagne pour travailler en ville et que je suis devenue riche ; le désespoir que j’ai ressenti lorsque mon mari n’était pas bon avec moi alors que nous avions des maisons et d’autres biens matériels ; le désespoir que j’ai ressenti lorsque ma santé s’est détériorée malgré les médicaments coûteux que je prenais ; comment j’ai bénéficié de la pratique du Falun Dafa et que je ne suis plus tombée malade ; et comment je suis devenue une personne attentionnée.

La deuxième histoire concernait mes expériences lorsque j’ai été détenue à l’hôtel pendant quinze jours. J’ai été persécutée jusqu’à frôler la mort et mon visage s’est déformé. Comme les détenues s’ennuyaient, elles aimaient lire mes histoires et elles ont accepté de démissionner du PCC. Certaines détenues ne voulaient pas lire, alors je leur ai demandé de vérifier l’orthographe. Après avoir lu mes histoires, elles ont accepté de démissionner du PCC.

Certaines ont dit qu’auparavant elles ne savaient pas à quel point le Falun Dafa était merveilleux. Certaines ont dit qu’on leur avait dit de me persuader de renoncer au Falun Dafa, mais qu’après avoir lu mes histoires, elles ne voulaient plus le faire. D’autres ont dit qu’elles pratiqueraient le Falun Dafa après leur libération. Certaines détenues ont commencé à mémoriser les poèmes de Hong Yin. Certaines m’ont demandé de chanter des chansons du Falun Dafa. Elles étaient émues aux larmes après les avoir écoutées.

J’aidais à faire le ménage, la lessive et les autres tâches quotidiennes. Les détenues comptaient sur moi.

« La tigresse » change

Un après-midi, je me suis assise sur le lit et j’ai émis la pensée droite pendant que les détenues mangeaient des en-cas. La responsable de la cellule s’est approchée et a discuté avec moi. Elle m’a dit : « Je t’observe depuis longtemps. Tu es différente des autres. Tu fais les choses calmement, tu ne te disputes jamais avec les autres et tu ne mens jamais. Tu es bonne avec tout le monde. J’admire beaucoup ton apparence ;ta peau est lisse et éclatante. Tu as 42 ans. Je n’ai que 37 ans, mais mon teint est terne. Je me sens triste, mais je ne peux parler à personne. »

Elle a poursuivi : « Mon directeur général a été condamné à une peine de quinze ans. J’étais directrice générale adjointe et j’ai été condamnée à treize ans. J’ai fait appel. Je suis détenue ici depuis deux ans. Mon père et mon beau-père étaient dans la même unité militaire. Mon fils a 12 ans. Les lettres que j’ai écrites chaque mois à mon mari ont dû être interceptées par sa mère et il ne les a pas reçues. Il ne m’a pas écrit depuis deux ans. Il ne me donne pas non plus d’argent. Je ne sais pas ce qu’il fait. Mes parents sont décédés. J’ai deux frères. Mon frère aîné dirige une petite usine de transformation mécanique. Il m’a écrit et m’envoie de l’argent tous les mois. Il m’a dit de me calmer. Il essaie de me voir tous les mois, mais il est en mauvaise santé et souffre de diabète. Il est divorcé. Je suis contrariée quand je pense à toutes ces choses. Tu es toujours de bonne humeur et tu n’as pas l’air d’avoir de soucis. Je t’admire. Comment se fait-il que rien ne te dérange ? »

Je lui ai parlé du principe du Falun Dafa et je lui ai expliqué comment j’avais changé après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, pourquoi le PCC persécute les pratiquants, comment le PCC a mis en scène la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen et pourquoi les gens doivent démissionner du PCC. Elle a compris et réalisé que le Falun Dafa était merveilleux. Elle a accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Elle m’a demandé de retrouver ses frères et de les aider à démissionner du PCC après ma libération.

Puis elle a ajouté : « Je veux pratiquer le Falun Dafa. Peux-tu me l’enseigner ? Chaque matin, lorsque les détenues récitent les règles de détention, s’il te plaît, apprends-moi les mouvements des exercices. » J’ai répondu : « Les exercices ne sont qu’un complément. L’essentiel est d’étudier le Fa et cultiver ton xinxing, et suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et être bonne avec tout le monde. » Elle a accepté.

Nous avons pratiqué les exercices tous les matins. Elle écoutait quand je récitais le Fa. J’ai écrit les poèmes de Hong Yin et je les lui ai fait mémoriser. Elle était très sérieuse lorsqu’elle mémorisait les poèmes et s’en souvenait.

Peu à peu, elle est devenue plus heureuse et elle ne se plaignait plus, ne grondait plus et ne critiquait plus personne. Les détenues ont dit qu’elle avait changé. Elle ne jurait plus pendant les réunions, mais disait : « Je n’ai rien à dire. »

Les gardiennes apprennent la vérité

La chef de cellule m’a aidée à expliquer la vérité aux gardiennes. L’instructrice politique du centre de détention est revenue après le Nouvel An chinois. Nous lui avons remis une lettre de vœux. Dans cette lettre, j’ai écrit mon histoire et pourquoi j’étais toujours déterminée à pratiquer le Falun Dafa, comment la fausse histoire de la place Tiananmen avait été mise en scène et pourquoi les gens devaient démissionner du PCC. Elle nous a remerciées pour la lettre.

Deux heures plus tard, la porte de la cellule s’est ouverte. L’instructrice politique est entrée et a demandé à haute voix : « Qui a écrit la lettre ? » Tout le monde a eu peur. Je me suis levée et j’ai dit : « C’est moi. » Elle a dit : « J’ai lu attentivement votre lettre. Vous avez dit que votre petit ami vous avait quittée à l’âge de 19 ans après avoir appris que vous aviez un problème à la jambe. Vous n’avez pas pu le supporter et vous êtes venue seule en ville. Je pense que vous devriez être heureuse parce qu’un tel homme n’en valait pas la peine. S’il vous avait quittée quand vous étiez vieille, vous auriez été malheureuse. Vous avez écrit que la fausse histoire des auto-immolations de Tiananmen était une mise en scène. Je ne peux rien faire à ce sujet. Je peux seulement surveiller les gardiennes ici et m’assurer qu’elles ne violent pas les lois. Vous m’avez également demandé de diffuser la vérité. Je suis différente de vous. J’ai des parents et des enfants. Je dois aussi gagner ma vie pour ma famille. » Puis elle est partie. Toutes les détenues étaient soulagées.

Nous avons décidé d’écrire des lettres à toutes les gardiennes et au directeur de la prison, et de leur remettre ces lettres en personne. Plus de 20 gardiennes ont accepté nos lettres.

La responsable de la cellule a également fait de son mieux pour envoyer mon histoire et l’a fait publier sur le site web de Minghui.

Bénies pour avoir récité « Falun Dafa est bon »

Un matin, une dame d’âge moyen est venue me voir et m’a apporté des en-cas. Elle m’a dit : « Merci. Sans vous, je serais morte hier soir. » Je lui ai demandé ce qui s’était passé. Elle m’a répondu : « J’avais des douleurs atroces dans le bas-ventre. J’avais du mal à le supporter. J’ai été battue hier parce que je n’avais pas terminé mes tâches. Je n’ai pas osé le signaler à la gardienne. En désespoir de cause, je me suis souvenue que vous m’aviez dit qu’en récitant “Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”, je serais bénie. J’ai répété les mots encore et encore. Et comme résultat, la douleur a disparu. Merci beaucoup ! » J’ai dit : « S’il vous plaît, remerciez le Maître du Falun Dafa ! Merci pour les en-cas, mais je ne peux pas les accepter. »

La veille de son procès, une autre femme m’a dit qu’elle avait été condamnée à tort, mais qu’elle avait peur. Elle a dit qu’elle avait lu la loi et qu’elle pensait qu’elle serait condamnée à dix ans de prison. Lorsqu’elle est venue pour la première fois dans notre cellule, elle a lu des documents de clarification de la vérité et a accepté de démissionner du PCC. Elle a reconnu que le Falun Dafa était bon. Je lui ai dit : « N’ayez pas peur. Répétez sincèrement “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”. Le Maître de Dafa vous aidera. » Elle a été jugée le lendemain, mais n’est pas revenue dans notre cellule, car elle a été libérée.

Une autre femme d’une trentaine d’années se trouvait dans le couloir de la mort. Elle portait des chaînes et des menottes. Elle a fait appel de sa condamnation. Elle a accepté les faits concernant Dafa et a démissionné du PCC. Elle a traité les pratiquantes avec gentillesse. Elle protégeait les livres de Dafa chaque fois qu’il y avait une inspection. Je lui ai dit qu’un miracle se produirait si elle répétait sincèrement « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Elle a accepté. Elle a été graciée de sa condamnation à mort.

J’ai été détenue dans le centre de détention pendant plus d’un an et j’ai séjourné dans plusieurs cellules. Presque toutes les détenues (environ 200) ont appris la vérité et ont accepté de démissionner du PCC.

Traduit de l’anglais