(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître et chers compagnons de cultivation !
Je me rends compte que le fait d’écrire et de partager des expériences de cultivation au cours de chaque conférence de Fa sert non seulement à réfléchir sur son propre parcours de cultivation, mais aussi à répondre aux exigences du Fa, ce qui apporte la plus grande gratification à notre vénérable Maître. Personnellement, j’en retire un grand bénéfice chaque fois que j’entends des compagnons de cultivation partager au cours de ces conférences. J’espère que mon partage pourra également inspirer et encourager les compagnons de cultivation sur leur chemin de cultivation.
J’aimerais partager avec les compagnons de cultivation les compréhensions que j’ai eues en faisant la promotion de Shen Yun 2024 par la vente de billets dans des stands lors de divers salons à Montréal, au Canada.
La cultivation et pratique est une affaire sérieuse
Dans l’environnement de cultivation au stand de vente de billets, j’ai souvent observé mes propres attachements à l'endroit des compagnons de cultivation.
Le Maître a dit :
« Vous êtes gentil, moi aussi, tout le monde est assis là en bons termes et votre gong pourrait augmenter ? » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Par conséquent, le fait de travailler comme un seul corps m’a aidée à identifier mes propres attachements, afin que je puisse les éliminer.
Par exemple, il m’est arrivé d’être irritée par la façon désinvolte dont une compagne de cultivation a présenté Shen Yun lors de la distribution de dépliants. L’approche semblait brève et décontractée. Plus j’étais irritée, plus mon esprit était perturbé, ce qui m’empêchait de me concentrer sur la distribution de mes propres dépliants. C’est alors que j’ai décidé de me calmer et de regarder à l'intérieur pour trouver pourquoi je me sentais ainsi. Est-ce que je la jugeais injustement parce qu’elle ne suivait pas mon approche ? Étais-je en train d’appliquer mes propres critères pour évaluer les autres ? J’ai réalisé que mon état d’esprit était empreint de jugement et d’arrogance, avec la conviction que je savais mieux que les autres. En adoptant un état d’esprit plus positif, j’ai pu apprécier le dévouement de cette compagne de cultivation pour vendre des billets. Elle était sincèrement déterminée à sauver les êtres.
Pourquoi devrais-je me sentir mal à l’aise simplement parce qu’elle a abordé la question différemment ? Alors que je me débarrassais de mes perceptions négatives, quelqu’un s’est approché de moi et m’a demandé un dépliant, mais j’ai eu du mal parce que je ne comprenais pas tout ce qu’il disait. Heureusement, la compagne de cultivation à mes côtés est intervenue, offrant des informations plus détaillées sur Shen Yun. La personne a finalement décidé d’acheter un billet. C’est alors que j’ai réalisé que ce n’est que lorsque mes propres obstacles matériels seront dissous que les êtres pourront être sauvés.
Je me rends compte maintenant que lorsque je participe à la promotion de Shen Yun, chacune de mes intentions et de mes pensées doit être exceptionnellement sérieuse ; même une légère déviation peut nous éloigner du chemin très étroit de sauver les êtres.
Je me souviens d’un cas précis où une femme s’est approchée de nous pour acheter des billets avec une expression pressée. Pendant qu’un compagnon de cultivation l’aidait à compléter le processus d’achat de billets, j’ai sorti mon téléphone et me suis éloignée pour immortaliser le moment. J’avais l’intention de partager cette photo avec les compagnons de cultivation pour célébrer notre succès dans la vente de billets. Cependant, en revenant au stand, j’ai découvert qu’elle était partie sans acheter de billets. La raison en était qu’elle n’avait pas d’adresse électronique, ce qui l’empêchait d’effectuer l’achat en ligne. Nous lui avons conseillé de rentrer chez elle et d’appeler la ligne d'assistance téléphonique pour acheter des billets par téléphone. J’ai senti que ce n’était pas ce que le Maître aurait arrangé. J’ai immédiatement commencé à regarder à l'intérieur. J’ai réalisé que mon exaltation et ma recherche de résultats apparents avaient créé un obstacle matériel négatif, empêchant la femme d’acheter les billets.
Un autre incident qui m’a profondément marquée s’est produit un jour au stand de vente de billets. Nous avons découvert que notre système de vente de billets en ligne fonctionnait mal et était inaccessible, ce qui perturbait considérablement nos ventes. Trois pratiquants étaient présents et ont immédiatement émis la pensée droite, puis réfléchi et partagé avec les autres pour découvrir ses propres lacunes qui permettaient aux forces perverses d’interférer. Au cours de ce processus, j’ai eu l’impression que notre Maître me montrait au ralenti l’état d’esprit dans lequel je me trouvais plus tôt dans la journée, avant de quitter la maison. J’avais passé beaucoup de temps à choisir mes vêtements, car le poste exigeait une tenue élégante. Mais au fond de moi, je me suis rendu compte que j’étais attachée à la renommée et à la luxure. Je voulais paraître mince et être remarquée dans des vêtements à la mode, etc. Après avoir partagé nos attachements, le système de vente de billets a recommencé à fonctionner normalement. Cette expérience m’a permis d’apprécier profondément le sérieux du travail dans lequel j’étais engagée. J’ai également réalisé que lorsque les disciples reconnaissent leurs attachements et se rectifient, le Maître manifeste un immense pouvoir divin et met fin aux interférences de la perversité.
Maître Li a dit :
« Qu’un être humain devienne une divinité, cela n’est jamais arrivé dans l’histoire, comment cela pourrait-il ne pas être sérieux ? » (« La cultivation et pratique dans Dafa est une affaire sérieuse »)
Corriger mes propres conceptions et surpasser mes limites
Lors de la vente des billets, de nombreuses personnes ont refusé nos dépliants parce qu’elles habitaient hors de la ville, ou elles estimaient que le prix des billets était trop élevé. En les voyant s’éloigner, j’ai ressenti du regret et j’ai réfléchi à la manière de les encourager à accepter nos dépliants de Shen Yun.
Notre stand de vente de billets se trouvait à côté d’un vendeur de fers à friser. Une compagne de cultivation voulait acheter un fer à friser et m’a demandé mon avis. Sans réfléchir, j’ai répondu : « Je ne l’achèterai pas parce qu’il est trop cher et il n’est pas efficace. Je doute que ceux qui l’achètent s’en servent beaucoup. » En prononçant ces mots, j’ai soudain réalisé que je n’étais pas différente de ceux qui avaient rejeté nos dépliants. J’étais attachée au gain personnel et au prix. De plus, je jugeais injustement les autres et les méprisais. Je supposais que ceux qui achetaient le fer à friser gaspillaient leur argent. Je devais tenir compte de la valeur réelle d’un article, et pas seulement son prix.
En réalisant cela, chaque fois que quelqu’un refusait de prendre le dépliant en raison du prix élevé du billet, je lui expliquais que, compte tenu de la valeur artistique et de la magnificence du spectacle, le prix du billet était tout à fait justifié. L’expérience que nous vivons en assistant à ce spectacle est inestimable et ne peut être quantifiée en termes monétaires. Par ailleurs, si quelqu’un mentionnait qu’il habitait loin, je souriais et disais : « Saviez-vous que certaines personnes prennent l’avion pour aller dans un autre pays juste pour voir ce spectacle ? Alors, si vous pouvez venir en voiture en seulement deux heures, considérez-vous comme très chanceux. » Après avoir entendu ces arguments, ils acceptaient souvent de m’écouter présenter le spectacle de Shen Yun et acceptaient le dépliant. Il m’est apparu clairement que les excuses données par les gens sont un test et qu’elles ne sont que le reflet de mon propre xinxing.
J’ai réalisé que notre Maître faisait des choses qu’aucune divinité n’avait faites auparavant. En tant disciple, je savais que je devais transcender mes propres limites. Et pendant la vente des billets de Shen Yun, il y a eu des moments où j’ai eu l’impression de me libérer des limites créées par mes conceptions humaines.
La première histoire concerne une personne qui n’aimait pas particulièrement assister à des spectacles, mais qui a pris mon dépliant par politesse. Lorsque j’ai tenté d’engager la conversation, il m’a dit, en plaisantant à moitié, qu’il préférait parler avec moi qu’assister à des spectacles. En temps normal, j’aurais pu sourire et considérer qu’il s’agissait d’une occasion manquée, mais j’étais déterminée à franchir cette barrière ; je ne pouvais pas accepter cet arrangement. Je lui ai donc dit que nous pourrions trouver un endroit pour nous asseoir et discuter s’il préférait la conversation. Il a été surpris par ma réponse, mais a accepté avec curiosité. Comme il n’était pas intéressé par les spectacles, j’ai orienté la conversation vers les arts traditionnels chinois. Nous avons parlé de l’univers et de la croyance en des êtres éveillés et en la réincarnation. Lorsque j’ai mentionné « réincarnation », il a raconté qu’il avait rencontré quelqu’un qui prétendait avoir été soldat dans une vie antérieure, ce qu’il avait du mal à croire. Je lui ai répété que les humains ne vivaient pas qu’une seule vie. Je lui ai assuré que tout était arrangé et que notre rencontre n’était pas un hasard. Après un moment de réflexion, il a admis que c’était logique, car il n’aimait normalement pas participer à des salons. Il était venu ce jour-là dans l’espoir de trouver une canne à pêche introuvable dans les magasins ordinaires, mais il était reparti bredouille. J’ai souri et je lui ai dit qu’il voulait trouver une canne à pêche, mais qu’il avait trouvé les compréhensions sur Shen Yun à la place. Après notre conversation, il a fouillé dans son sac rempli de dépliants du salon et a trouvé le dépliant de Shen Yun que je lui avais donné plus tôt. Il m’a dit qu’il allait reconsidérer s’il irait voir le spectacle.
La deuxième histoire s’est déroulée à l’heure du déjeuner, alors que j’étais assise parmi d’autres personnes en train de faire une pause. J’ai remarqué deux dépliants de Shen Yun sur la table où était assis un homme. J’ai pensé que les dépliants n’étaient pas les siens puisqu’il n’y prêtait aucune attention, se concentrant uniquement sur son repas, mangeant lentement et délibérément, sans être distrait par son téléphone comme d’autres. J’ai cru qu’il attendait que je m’approche de lui. Je cherchais des conseils auprès du Maître. Je me suis approchée de lui et lui ai demandé si les dépliants posés sur la table lui appartenaient. Comme prévu, il a répondu que non. J’ai dit que j’aimerais les reprendre. J’ai expliqué que je distribuais les dépliants et que je vendais des billets pour Shen Yun au salon. Je lui ai demandé s’il avait entendu parler du spectacle. Il a secoué la tête, et il a accepté d’écouter une brève présentation.
À ce moment-là, j’ai senti que le Maître avait ouvert ma sagesse, permettant à mes mots de couler sans effort. En me concentrant sur le dépliant représentant des artistes portant des vêtements à manches longues, j’ai orienté mon introduction vers cet aspect unique du spectacle. J’ai trouvé que ces manches ressemblaient à l’écoulement de l’eau. J’ai donc parlé des vertus de l’eau, qui coule toujours vers le point le plus bas et s’étend partout. J’ai souligné le symbolisme profond et le pouvoir caché dans le spectacle, où les danseuses déployaient des efforts considérables pour déplacer ces manches avec grâce, incarnant la force durable des femmes anciennes chinoises. Je me suis soudain souvenue du tableau Dévouement et je lui ai raconté l’histoire d’une femme qui a patiemment attendu son mari pendant dix-huit ans après leur mariage. Cette histoire illustre la profonde loyauté et la force intérieure que l’on trouve souvent chez des femmes apparemment fragiles. Il a reconnu que cette histoire reflétait une culture riche en significations profondes. Il a demandé à garder l’un des dépliants pour lui. La représentation de Shen Yun de cette année comprenait une pièce intitulée Dévouement. J’espérais qu’il ne manquerait pas cette occasion.
La troisième histoire s’est déroulée dans une station-service près de laquelle j’avais garé ma voiture. En passant, j’ai remarqué deux jeunes gens qui se démenaient avec une pompe à air pour gonfler leurs pneus. Il s’agissait de la pompe à air de la station-service, qui est difficile à utiliser, surtout dans l’obscurité. J’ai d’abord voulu les laisser se débrouiller seuls, mais un souvenir soudain du concours « Kindness is Cool » sur Gan Jing World m’a incitée à reconsidérer la question : ne sommes-nous pas des disciples de Falun Dafa, et ne devrions-nous pas donner l’exemple de la gentillesse dans notre vie quotidienne ? C’est le reflet de notre principe du Fa. Je me suis donc approchée et j’ai offert mon aide, qu’ils ont acceptée avec gratitude et sans hésitation. Pendant qu’ils gonflaient le pneu, j’ai profité de l’occasion pour leur donner un dépliant de Shen Yun. L’un d’entre eux a mentionné avec enthousiasme avoir vu des publicités du spectacle sur Facebook et a exprimé le désir sincère d’y assister. J’espère que cette rencontre leur a laissé une impression positive de Shen Yun, les incitant à acheter des billets et à assister au spectacle.
Dafa se manifeste à travers des miracles dès que je me rectifie
Le Maître nous a montré avec compassion que lorsque les disciples surmontent des défis personnels et se rectifient, les circonstances changent en conséquence. Je comprends profondément que je ne peux gérer que ma propre cultivation et pratique ; le résultat de la vente des billets – que quelqu’un en achète ou non – est indépendant de ma volonté. Malgré cela, le Maître m’a révélé l’impact de mes actions à travers deux incidents qui m’ont profondément touchée.
Le premier incident concerne une femme qui n’a pas pu acheter de billet parce qu’elle n’avait pas d’adresse électronique, comme je l’ai mentionné plus haut. Cela s’est produit le premier jour de vente de billets lors de ma participation au salon. Après qu’elle est partie sans faire d’achat, je n’étais pas sûre qu’elle ait appelé la ligne d’assistance téléphonique comme nous le lui avions suggéré. Cette expérience m’a fait prendre conscience de la gravité de l’infraction que j’avais commise en voulant sauver des êtres, en raison de mon exaltation.
Le dernier jour de la vente des billets lors du dernier salon, deux femmes se sont approchées du stand et ont acheté des billets. L’une d’entre elles m’a semblé familière, mais je ne me souvenais pas où je l’avais rencontrée auparavant. Je me suis dit que je l’avais peut-être déjà vue. Pendant que ma collègue entrait les informations dans l’ordinateur, je me tenais prête à l’aider à prendre des notes. Dans la case du courrier électronique, elle a mentionné qu’elle n’avait pas d’adresse électronique et que son amie lui avait prêté la sienne pour compléter l’achat du billet. C’est alors que je l’ai reconnue. C’était la personne que j’avais empêchée d’acheter un billet plus tôt en raison de mon exaltation. Cette fois, elle n’était pas seule et le problème était résolu. À ce moment-là, je me suis sentie profondément reconnaissante de la compassion du Maître, et j’ai clairement réalisé que chaque place dans le théâtre était prédéterminée. Elle avait trouvé son billet pour entrer dans son avenir.
J’aimerais partager avec les compagnons de cultivation le deuxième incident que le Maître a arrangé comme une belle conclusion à mon partage. Un jour, lorsque j’ai remis un dépliant de Shen Yun à un homme, il a mentionné qu’il connaissait Shen Yun depuis 2009. Il s’est souvenu d’avoir été aux États-Unis cette année-là et d’être passé devant un théâtre dont les portes avaient été ouvertes en raison de la chaleur. De l’intérieur, il a entendu la musique d’un orchestre qui jouait en harmonie – un son pur et noble qui l’a profondément impressionné. Quinze ans plus tard, il se souvient encore clairement de cette expérience.
J’ai ressenti un lien profond entre lui et Shen Yun. Il a passé beaucoup de temps au stand de vente de billets et nous avons eu une longue conversation. Cependant, il a mentionné qu’il n’avait pas encore organisé son emploi du temps pour le mois suivant, et qu’il ne pouvait donc pas encore s’engager à acheter des billets. Comprenant que je ne pouvais pas le pousser, je lui ai suggéré d’appeler la ligne d’assistance téléphonique pour obtenir des conseils s’il décidait d’acheter des billets. Il a également noté mon nom sur le dépliant.
Comme il a insisté sur le mot « compassion » à plusieurs reprises dans son histoire, j’ai décidé de lui offrir une fleur de lotus, en espérant que même s’il ne pouvait pas venir cette année, il apprendrait ce qu’est le Falun Dafa. À ce moment-là, il ne me restait qu’une seule fleur de lotus dans mon sac, et elle était violette. Il a dit que le violet était sa couleur préférée. Je l’ai regardé placer soigneusement la fleur de lotus dans la poche de sa chemise, en la manipulant avec beaucoup de soin. Je me suis sentie si heureuse pour lui.
Le temps est passé, sans que j’entende parler de lui. Quelques heures avant le spectacle, j’ai reçu un message d’un compagnon de cultivation gérant la ligne d’assistance téléphonique, m’informant qu’un homme avait appelé pour exprimer sa gratitude pour ma recommandation du spectacle. Il a confirmé qu’il assisterait à la représentation de ce soir-là.
Plus surprenant encore, pendant l’entracte, alors que je me tenais dans le hall, au milieu d’une foule si animée, il m’a reconnue. Lorsque j’ai regagné mon siège, j’ai remarqué qu’il était assis quelques rangs devant moi. À la fin de la représentation, il a été l’un des premiers à se lever et à applaudir. C’était un moment où le Maître m’a montré avec compassion le processus de sauver un être à travers mes propres yeux de chair.
Je souhaite que la Conférence de Fa ait un grand succès et que tous les disciples maintiennent la pensée droite, cultivent diligemment et améliorent encore notre coordination afin de remplir nos engagements avec le Maître. Ce partage reflète ma compréhension à mon propre niveau.
Merci Maître, et merci, chers compagnons de cultivation !
(Partage présenté à la Conférence de partage d’expériences du Falun Dafa du Canada 2024)
Traduit de l’anglais