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Un homme de 73 ans du Hunan meurt après des années de persécution pour sa croyance, dont près de sept ans en prison

8 septembre 2024 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org)

Nom : Tang Yongqi

Nom chinois : 汤永琪

Sexe : Masculin

Âge : 73 ans

Ville : Yueyang

Province : Hunan

Profession : Non connue

Date de décès : 19 juin 2024

Date de la dernière arrestation : 3 juin 2008

Dernier lieu de détention : Centre de détention provisoire de Hubin

Le 19 juin 2024, un habitant âgé de 73 ans de la ville de Yueyang, dans la province du Hunan, est décédé dans une maison de retraite après avoir subi des années de persécution pour sa pratique du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qui affine le corps et l’esprit et qui est persécutée par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.

M. Tang Yongqi a commencé à pratiquer le Falun Gong en juin 1996 et a été condamné deux fois pour un total de sept ans de prison pour la défense de sa croyance. Il a été fréquemment harcelét après sa dernière libération de prison en 2007. Les années de persécution ont affecté sa santé. Il a commencé à avoir des convulsions à partir du second semestre de 2023. Il pouvait avoir une convulsion n’importe où et à n’importe quel moment, s’effondrant au sol avec de l’écume à la bouche. Parfois, il avait des convulsions jusqu’à cinq fois par jour. Il s’est blessé à la tête plus d’une fois en tombant, saignant abondamment. Il est aussi devenu incontinent. Sa famille a dû le placer dans une maison de retraite, où il est décédé.

Condamné à une peine de deux ans suite à une arrestation en 1999

En octobre 1999, M. Tang s’est rendu à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Il a été arrêté et emmené au poste de police de la place Tiananmen. Quelques heures plus tard, il a été transféré dans un stade de football, où des milliers d’autres pratiquants de Falun Gong venus de toute la Chine étaient détenus et entourés par des policiers armés.

Vers minuit, la police a divisé les pratiquants en groupes de 50 personnes et les a fait monter dans des bus pour les transférer dans différents centres de détention à Pékin. M. Tang a été emmené au centre de détention du district de Miyun. La police a confisqué les 3800 yuans en espèces qu’il avait sur lui, ainsi que 400 autres yuans cachés dans sa ceinture.

Une semaine plus tard, M. Tang a été ramené à Yueyang. Zhao Zhihu, du Département de police du district de Yueyanglou, a menacé de le condamner à une peine de prison et a émis un mandat d’arrêt contre lui quelques jours plus tard. Pour obtenir sa libération, son fils a invité les policiers à dîner et leur a offert des cadeaux. Le tribunal local a ensuite condamné M. Tang à deux ans de sursis et l’a laissé rentrer chez lui six mois plus tard (vers avril 2000). Le 13 mai 2000, cependant, la police l’a de nouveau arrêté et l’a transféré dans une prison nouvellement construite une semaine plus tard. C’est alors que son fils a réalisé que la peine de sursis n’était qu’une promesse vide.

M. Tang a été contraint de travailler sans rémunération de 4 h 40 du matin jusqu’à minuit (parfois jusqu’à 2 h du matin) chaque jour. Trois mois plus tard, il a été transféré à la prison de Chishan, où il est resté jusqu’à sa libération en juillet 2001.

Condamné à une peine de cinq ans en 2002

Le 30 janvier 2002, plusieurs agents dirigés par le capitaine Li Yongfei du Département de police du district de Yueyanglou et l’instructeur Huang du poste de police de Nanhu ont fait irruption au domicile de M. Tang. Ils l’ont emmené, ainsi que sa femme, Mme Li Yuyang (aussi pratiquante de Falun Gong), dans un centre de détention local. Le médecin interne et le directeur adjoint Zhou Wanzhong l’ont battu avec des menottes lorsqu’ils l’ont vu faire les exercices de Falun Gong. Ils l’ont aussi gardé menotté toute la nuit.

Une équipe dirigée par un homme s’appelant Zhou du Département de police de Junshan a interrogé M. Tang et l’a menacé de l’emprisonner. En août 2003, il a rapidement été condamné à cinq ans et admis à la prison de Jinshi. Le 30 janvier 2007, il a été libéré.

Persécution continue

Le 3 juin 2008, M. Tang et sa femme ont été arrêtés par un groupe de policiers postés devant leur immeuble. Ils ont été détenus au centre de détention de Hubin pendant huit jours. La police a aussi perquisitionné leur domicile et confisqué tous leurs livres de Falun Gong, un magnétophone et un lecteur MP4.

Le 1er août 2017, à 20 h, trois agents en civil du poste de police de Jin’e sont venus chez M. Tang. L’un d’eux, se présentant comme le secrétaire Li, a sorti son téléphone pour filmer le couple. Lorsqu’ils ont essayé de l’en empêcher, il a insisté sur le fait qu’il devait prendre des photos d’eux, sinon il ne pourrait pas rendre compte à ses supérieurs, qui lui avaient ordonné de surveiller le couple pour tenter de les faire renoncer au Falun Gong. Li et les deux autres agents sont partis après une demi-heure.

Le 8 novembre 2021, à 14 h, l’épouse de M. Tang a reçu un appel d’un homme s’appelant Liu, qui a dit que deux superviseurs voulaient leur rendre visite à elle et son mari. Elle a répondu qu’ils n’étaient pas chez eux, qu’ils étaient en train de faire des courses. Liu a alors déclaré qu’ils étaient déjà devant l’immeuble. Elle lui a dit qu’ils ne se précipiteraient pas pour revenir les rencontrer. Il lui a ensuite dit qu’ils reviendraient à 20 h ce soir-là. Le trio n’est jamais revenu.

Traduit de l’anglais