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Se débarrasser de l’esprit de compétition

8 septembre 2024 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996 et j’ai 70 ans cette année. Quand j'étais petite, je ne suis allée à l’école que pendant trois ans avant que la Révolution culturelle ne commence et que je doive suivre mes parents dans un village agricole. Avec mon éducation limitée, il m’est assez difficile d’écrire un article de partage sur ma cultivation, mais j’ai quand même trouvé le courage de le faire aujourd’hui pour le partager avec le Maître et mes compagnons de cultivation. N’hésitez pas à me faire savoir s’il y a lieu de l’améliorer.

Je suis plutôt timide. Je suis gentille avec les autres et je n’ai jamais eu de conflit avec qui que ce soit. Tout au long de ces années de cultivation, j’ai eu l’impression qu’il n'y avait pas beaucoup d’événements qui me touchaient et qu’une vie aussi ordinaire était bonne. Cependant, à ma grande surprise, il y a quelques jours, alors que je sortais avec une pratiquante pour clarifier la vérité, quelque chose s’est produit. Comme je ne sais pas faire du vélo, cette pratiquante m’emmène toujours sur son tricycle dans les villages voisins pour clarifier la vérité.

Un jour, en rentrant à la maison, elle m’a montré un vélo et m’a dit : « C’est un très beau vélo. » J’ai répondu : « Oui, si j’osais en faire, j’en achèterais un comme celui-là. Ce serait tellement pratique pour aller dans des endroits qui sont trop loin pour être parcourus à pied. » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me dise : « Si tu étais obligée, tu pourrais marcher aussi loin que nécessaire. » Sa remarque m’a mise mal à l’aise, mais je n’ai pas répondu. Elle pensait que je ne l’avais pas entendue et a répété sa phrase deux fois. Elle m’a même demandé : « N'est-ce pas vrai ? » N’ayant pas le choix, je n’ai pu que répondre : « Oui. » Mais je ne me sentais pas à l’aise.

De retour à la maison, je n’ai cessé de me demander pourquoi elle avait dit cela. Pendant six jours, je n’ai pas cessé d’y penser ! Un après-midi, je me suis souvenue de notre échange et j’ai pensé que c’était en fait insignifiant. Mais malgré tout, je n'arrivais pas à m’en remettre. Quel était l’attachement qui me tenaillait le cœur ? Je n’arrivais pas à comprendre après y avoir réfléchi un moment, alors je me suis préparée à étudier le Fa avec une pratiquante qui venait me voir. Je me suis dit que je lui poserais des questions à ce sujet après l’étude. Après l’étude du Fa, je lui en ai parlé et elle m’a demandé : « Est-ce l’attachement à la compétition avec les autres ? » J’ai répondu que je ne savais pas. Elle m’a alors demandé : « Penses-tu vraiment que tu ne peux pas marcher et que tu t’es sentie mal à l’aise lorsqu’elle a dit cela à ton sujet ? » J’ai répondu : « Oui, en effet. »

Cette pratiquante m’a encouragée en me disant que si je suivais la ligne de cet attachement, je pourrais en trouver d’autres. C'est ce que j’ai fait et j’ai trouvé l’attachement à penser que les choses sont injustes et à ne pas vouloir être critiquée. J’ai également trouvé mon attachement aux avantages et aux gains. Nous avons émis la pensée droite pendant une demi-heure, tandis que je continuais à me débarrasser de ces attachements. Après cela, mes jambes se sont détendues lorsque je suis sortie. Elles n’étaient plus si lourdes, comme si elles étaient remplies de plomb au point que je ne pouvais même pas les soulever. C’était la première fois que je regardais vraiment à l’intérieur et je voudrais remercier cette pratiquante de m’avoir aidée !

Grâce à cette expérience de regarder à l’intérieur, je me suis rappelé qu’une situation similaire s’était produite dans le passé, mais que je n’avais pas réalisé que je devais regarder à l’intérieur à ce sujet. Une fois, alors que je tenais la roue au-dessus de la tête dans le deuxième exercice, une pratiquante m’a dit que je ne m’y prenais pas bien. Je lui ai dit : « J’ai subi une opération auparavant, je ne peux donc pas tenir mes bras suffisamment haut. » Elle m’a répondu : « Nous ne devrions pas nourrir ce genre de pensées. » Je n’étais pas contente.

Voyant que je n’avais pas compris, un soir, le Maître m’a montré un Falun, alors que je faisais le deuxième exercice.

Le Maître a dit :

« [...] cela n’a pas d’importance car votre corps dans l’autre espace n’a pas été opéré, et que c’est justement ce corps-là qui entre en jeu dans la pratique de gong. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai pensé : « C’est vrai, mon corps dans une autre dimension n’a pas subi d’opération. » J’ai utilisé ma force pour lever les deux bras. À ma grande surprise, ils sont vraiment arrivés là où ils devaient être. Ravie, j’ai demandé à mon mari de regarder et il m’a dit, surpris : « Hein ? Comment as-tu fait ça ? » Je lui ai répondu : « Je te le dirai quand nous aurons fini les exercices. » Depuis, je suis capable de tenir mes bras dans la bonne position pour le deuxième exercice.

Cet attachement à la compétition m’a tellement troublée que je n’ai pas pu cultiver avec diligence pendant tant d’années. Ce n’est que maintenant que je comprends vraiment et j’ai vraiment honte de moi. À partir de maintenant, je vais étudier davantage le Fa, émettre davantage la pensée droite, regarder davantage en moi-même, bien faire les trois choses, rattraper le progrès de la rectification de Fa et suivre le Maître à la maison.

Traduit de l'anglais