(Minghui.org)

Lorsque les atrocités de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants par le Parti communiste chinois (PCC) ont été révélées au public en mars 2006, les informations ont attiré l’attention de la communauté internationale. Bien que les autorités du PCC aient nié et caché de façon répétée leurs crimes, sous la pression internationale, le PCC a annoncé une réglementation limitant son commerce d’organes vivants. Cependant, de plus en plus de témoignages montrent que les camps de travaux forcés et les prisons en Chine se sont alliés avec les hôpitaux -en particulier les hôpitaux militaires du PCC- afin de collecter et vendre des organes de pratiquants de Falun Gong, avec la protection et la coopération de l’armée, de la police, des fonctionnaires du PCC et autres organisations gouvernementales. Les atrocités de collecte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie se poursuivent dans toute la Chine.

La Coalition d'Investigation sur la persécution de Falun Gong (CIPFG) a rendu récemment publique les enregistrements vocaux de ses enquêtes à l’Hôpital militaire de Pékin, à la Cour de Jingzhou dans la province du Hebei, à l’Hôpital National de Guangxi, etc. Les enregistrements montrent clairement que le Parti communiste chinois continue sa collecte criminelle d'organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.

Le rapport d’enquête de la CIPFG sur les prélèvements d’organes de pratiquants de Falun Gong en vie, en Chine continentale

Chers amis,

La Coalition d'Investigation sur la persécution de Falun Gong (CIPFG) a rendu récemment publique les enregistrements vocaux de ses enquêtes à l’Hôpital militaire de Pékin, à la Cour de Jingzhou dans la province du Hebei, à l’Hôpital de la Nationalité de Guangxi, etc. Les enregistrements montrent clairement que le Parti communiste chinois continue sa collecte criminelle d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie.

Lorsque vous entendez qu’un groupe de personnes ont la poitrine ouverte au bistouri, puis que leurs coeurs, reins, foies, et cornées sont prélevés, simplement parce qu’ils persévèrent dans leur croyance en ‘’ Authenticité-Compassion-Tolérance, ’’ vous pourriez avoir des difficultés à le croire. Mais cela se produit bel et bien en Chine aujourd’hui. Et tous ces crimes sont perpétrés dans des hôpitaux militaires, des hôpitaux de la police militaire, et des hôpitaux locaux avec la coopération et la protection du système judiciaire de Chine.

Veuillez, s’il vous plaît, lire la transcription du reportage suivant, enregistré par la CIPFG :
(Enregistrement audio en Chinois [13'15"])

1. Enregistrement audio d’un appel téléphonique avec une personne de contact de l’Hôpital de l’Armée de Libération du Peuple à Pékin concernant la provenance de reins pour des greffes.

(A : Enquêteur de la CIPFG – B : Représentant du vendeur d’organes)

B : Bonjour.

A : Bonjour, comment allez-vous Chen ?

B : Comment allez-vous ?

A : Etes-vous Chen Qiang ?

B : Oui, c’est lui. Que puis-je faire pour vous ?

A : Comment vous sentez-vous ? Vous aviez parlé de contacter le fournisseur de reins. Y a t-il des progrès ?

B : Vous voulez dire contacter les prisons ou ‘’ quoi ’’ ?

A : Oui. A propos d’obtenir des reins venant de pratiquants de Falun Gong.

B : J’ai entendu dire que c’était devenu très difficile. Comprenez-vous ce que je veux dire ?

A : Cà l’est vraiment ?

B : Je peux obtenir un rein pour vous [d’un pratiquant de Falun Gong], mais je vais être franc. Cela va vous coûter cher parce que je dois faire intervenir mes relations.

A : L’argent n’est pas un problème.

B : Je ne peux pas faire travailler mes relations pour rien. Par exemple, mes relations à Chaoyang, Xicheng, Haidian, etc. Je ne peux pas travailler pour rien, non plus.

A : Oui, je vous paierai pour ceci. Mais où en est la situation maintenant ? J’ai entendu dire que si nous pouvions trouver un rein provenant d’un pratiquant de Falun Gong…

B : Laissez-moi vous dire quelque chose. Qui vous donnerait un rein sans voir d’abord l’argent ? De nos jours, ces personnes ne feront rien jusqu’à ce qu’elles voient l’argent. C’est impossible. Dans les prisons, nous avons obtenu des organes de pratiquants de Falun Gong. J’ai parlé auparavant avec une Grande Sœur. Je travaillais avec elle avant, mais maintenant, c’est devenu difficile [d’obtenir des organes provenant de pratiquants de Falun Gong].

A : Où obtenez-vous les organes de pratiquants de Falun Gong ?

B : Eh bien ! de Xicheng.

A : Xicheng. Quoi d’autre ? Autre chose, comment être sûr que le rein provient bien d’un pratiquant de Falun Gong ? Pouvez-vous l’assurer ?

B : Comment puis-je m’assurer que l’organe provient bien d’un pratiquant de Falun Gong ? Lorsque le temps viendra, mon patron vous montrera les documents. Comprenez-vous ce que je veux dire ? Il vous fournira la documentation. Soyez rassuré. Nous travaillons avec ces fonctionnaires gouvernementaux. Ils ont des relations en haut lieu. Comprenez-vous ce que je veux dire ? Vous n’avez pas besoin de me le rappeler. Je vous montrerai les papiers qui le prouvent. Comprenez-vous ce que je veux dire ?

A : D’accord. Bien, il y a autre chose que je ne comprends pas bien au sujet de ces personnes [pratiquants de Falun Gong]. Sont-ils emprisonnés dans les camps de travaux forcés ou dans les prisons ? Normalement, ils devraient être emprisonnés dans des commissariats…

B : Ils sont rarement emprisonnés dans les camps de travaux forcés en ce moment.

A : C’est vrai ? Alors où sont emprisonnés les pratiquants de Falun Gong actuellement ?

B : De nos jours, ils sont gardés dans les prisons. Les prisons. En parlant de façon générale, les pratiquants de Falun Gong emprisonnés à Pékin seront ‘’ répartis ’’ dans les autres villes [en tant que source d’organes].

A : J’ai entendu dire qu’il y a quelques années, de nombreux pratiquants de Falun Gong emprisonnés qui refusaient de donner leurs noms étaient détenus sous terre. Ils n’étaient pas détenus dans des prisons ou dans les camps de travaux forcés.

B : Ce dont vous parlez concerne les pratiquants de Falun Gong en 2003. Je sais exactement de quoi vous parlez. Ces pratiquants de Falun Gong qui refusaient de donner leurs noms, c’était avant 2003. De nos jours, il n’y a plus beaucoup de pratiquants de Falun Gong qui font cela. [‘’ Cela ’’ implique faire appel auprès du Bureau d’Etat des Appels à Pékin.] Ainsi, nous devrons trouver une personne compatible dans notre base de données [de pratiquants de Falun Gong] de 2003. Comprenez-vous ?

A : Oh ! il y a beaucoup de pratiquants de Falun Gong de 2003 ‘’ disponibles ’’. C’est cela ?

B : Oui, nous avons de nombreux et de nombreux pratiquants de Falun Gong arrêtés en 2003 dans notre base de données.

A : Vous voyez. Je n’ai pas de problèmes avec les premiers 50 000 yuans. Je souhaite vous donner 20 000 yuans de plus, si vous voyez ce que je veux réellement dire. Mais vous devez me fournir une estimation du reste du coût de sorte que je puisse assurer le solde concernant ce que je paierai en plus.

B : Le coût, vous savez… Bien, je travaille avec mes relations. Quant aux coûts spécifiques, je les estime au minimum à 20 000 yuans. Comprenez-vous ?

A : Je vois.

B : Les organes des pratiquants de Falun Gong. Plus tard, je passerai un coup de fil à mon employeur. Il a appelé ses relations. Il m’a dit qu’il devait en trouver un de ‘’ là-bas ’’.

A : Je vois.

B : De nos jours, ils [les pratiquants de Falun Gong sur notre base de données] ont été transférés dans des prisons hors de Pékin, ainsi, nous devrons transférer le pratiquant choisi depuis une prison hors de la ville. Un transfert signifie que nous devrons payer la plupart des frais aux connexions dans cette prison. Savez-vous ce que je veux dire ?

A : Je vois. Vous savez qu’il y a quelques années, les pratiquants de Falun Gong faisant appel pour Falun Gong ne donnaient pas leurs noms, ainsi, ils étaient emprisonnés en secret. Ils n’étaient pas enregistrés sous leur nom.

B : Oui, c’est plutôt commun. Vous voyez. Ces pratiquants de Falun Gong qui ne laissaient pas leurs noms, laissez-moi vous dire, étaient identifiés par un numéro. Comprenez-vous ?

A : Oui.

B : Si vous ne pouvez pas trouver le vrai nom d’un pratiquant de Falun Gong, vous ne pouvez l’enregistrer que par un numéro. Comprenez-vous ?

A : Oh !

B : L’empreinte digitale est un autre identifiant unique. Vous voyez ? C’est la façon dont cela fonctionne aujourd’hui.  

A : Je vois.

B : Laissez-moi vous dire quelque chose. Après que ceci sera fait, je ne pourrais pas vous dire les noms des personnes impliquées ou aucun détail. Comprenez-vous ? De nos jours, personne ne peut accomplir ceci sans aucune relation, en particulier quelque chose de ce genre. Comprenez-vous ?

A : D’accord.

B : Prenez ma relation directe par exemple. Je ne peux vous dire qui sont mes relations dans les commissariats de police. Je ne peux pas être imprudent à ce sujet. Cela n’ira pas si je ne suis pas prudent. Nous avons tous des relations. Depuis que je suis dans ces affaires, j’ai des relations dans tous les départements impliqués. Personne ne peut faire ceci sans aucune relation.

A : En effet. Je vous contacte précisément parce que…

B : Cette affaire est un canal établi, vous savez.

A : D’accord.


2. Transcription d’un appel téléphonique à la Cour numéro 1 de la Haute Cour du Peuple dans l’agglomération de Jingzhou

Q : Bonjour, est-ce la Cour numéro 1 de la Haute Cour du Peuple de l’agglomération de Jingzhou ?

A : Oui.

Q : Je sais que depuis 2001 nous avons obtenu des reins provenant de jeunes pratiquants de Falun Gong, en bonne santé, par l'intermédiaire des cours et des centres de détention. La source de ces reins semble avoir réduit les livraisons actuellement. Je me demande si vos contacts à la cour peuvent encore fournir de telles sources ?

A : Cela dépend des conditions de votre unité. Nous devons discuter de ceci avec notre responsable. Si la condition de votre unité est bonne nous pourrons encore le faire. Regardons d’abord votre situation, puis je le rapporterai à notre chef. Il vous contactera alors si nécessaire.

3. Transcription d’un appel téléphonique d’enquête au Département de greffes de reins de l’Hôpital National de Guangxi

Q : Autant que je sache, votre hôpital est parmi les meilleurs pour les opérations de greffes. Pouvez-vous obtenir des organes provenant de pratiquants de Falun Gong ? Si oui, puis-je venir ? Pouvez- vous les obtenir ?

A : Laissez-moi vous dire que nous ne pouvons pas obtenir directement des organes. Ce n’est pas facile à Guangxi. Si vous le voulez vite, je vous suggère de vous rendre à Guangzhou où les organes sont aisés à obtenir. Ils ont des sources dans tout le pays. Ils peuvent obtenir un rein pour vous lorsqu’ils font des greffes de foie. C’est très facile pour eux d’obtenir des organes. Ainsi, de nombreux endroits qui ont des problèmes pour obtenir des organes peuvent les obtenir de chez eux. Oui, oui, c’est l’Hôpital Affilié à l’Université No 3 de Zhongshan.

Q : A l’Hôpital Affilié de l’Université No. 3 de Zhongshan, quel est le nom du médecin ?

A : Miao Bing.

Q : Pourquoi peuvent-ils les avoir si aisément alors que vous ne le pouvez pas ?

A : Ils ont un nom plus connu. Ils utilisent le nom de l’université pour contacter les cours.

Q : Utilisent-ils aussi des pratiquants de Falun Gong comme source d’organes ?

A : Oui, oui. Ils en font un certain nombre chaque semaine. Ils en ont fait tant, et ils ont des relations avec le système.

Q : Oh ! des relations avec le système ?

A : Parce que de nombreux hôpitaux peuvent effectuer des greffes.

Q : Je vois. Ainsi, ils peuvent trouver la source ? Où les obtiennent-ils habituellement ? Localement ou en d’autres endroits ?

A : Ils ont des bureaux dans tout le pays. Ils ont un groupe spécial de personnes qui travaillent uniquement sur cela.

Q : Je vois. Ils cherchent tous des organes de pratiquants de Falun Gong ? Ceux qui sont en très bonne santé ?

A : Oui, oui.

Q : Pour ces organes que vous avez utilisés dans le passé, ils provenaient de centre de détentions ou de prisons ?

A : Des prisons.

Q : Des prisons ? Ils provenaient tous de pratiquants de Falun Gong en bonne santé ? De pratiquants de Falun Gong en bonne santé ?

A : Oui, oui. Bien sûr, ils ne choisissent que les bons. Vous devez prêter attention à la qualité.

Q : Vous voulez dire que vous devez choisir ?

A : Oui, oui.

Q : Pensez-vous qu’ils peuvent trouver un ‘’ donneur ’’ du Falun Gong pour moi ?

A : Si vous y allez, cela ne sera pas un problème du tout.

Q : Ils peuvent le faire ?

A : Je vous le dis, c’est extrêmement facile pour eux

Q :Facile ?

A : Ils effectuent sept ou huit greffes de foies par semaine. Ils peuvent fournir une dizaine de reins pour des greffes. Ils en effectuent plusieurs dizaines par mois. Trouver des organes n’est pas un problème pour eux.

Q : Oh ! je veux dire, je voudrais trouver un organe dont la source est Falun Gong pour mon enfant. Pensez-vous qu’ils puissent le faire ?

A : Sûrement. Je vous ai dit que ce n’était pas tous les hôpitaux qui pouvaient en obtenir. Vous avez besoin de relations. Celui qui a les meilleures relations est celui qui les obtiendra.

Q : Ce qui signifie que nous devons nous rendre directement à la cour, et non dans les camps de travaux forcés ou dans les centres de détention ?

A : Oui, oui. Cela ne dépend pas de notre hôpital.

Q : Ainsi, je dois leur donner de l’argent, n’est-ce pas ?

A : Exact : vous devez leur donner des pots de vins. Cela ne peut pas être obtenu pour rien.

Q : Quant à ces donneurs de Falun Gong, sont-ils habituellement des hommes ou des femmes ?

A : Les deux. Ils en choisiront un en se basant sur vos tests et en les comparant.

Q : Je sais. Quel âge ont-ils ?

A : Habituellement aux alentours de 30 ans.

Q : Aux alentours de 30 ans. Ainsi, vous ( les médecins) allez dans les prisons et les choisissez vous-
même ?

A : Oui, oui. Nous voulons certainement les choisir.

Q : Qu’en est-il si la personne refuse que vous la testiez ?

A : Elle nous laissera certainement faire les tests.

Q : Comment ?

A : Nous avons des policiers présents, mais de quoi avez-vous peur ? Vous n’avez pas à vous inquiéter de ceci. Ils ont un système qui fonctionne.

Q : La personne choisie sait-elle que ses organes seront pris ?

A : Elles ne le savent pas.

Q : Elles ne le savent pas ? Vous ne les laissez pas savoir, sans quoi, ils refuseraient d’être testés, n’est-ce pas ?

A : Oui. Mais vous n’avez pas besoin de vous inquiéter de tout cela.

La cruauté de ce qui a été décrit ci-dessus excède de loin même celle des Nazis, et cela se produit aujourd’hui dans la Chine dirigée par le communisme. Ne pensez pas qu’il s’agit seulement d’un cas isolé. Au début de la persécution de Falun Gong, Jiang Zemin avait déjà ordonné au personnel du Bureau 610 de commencer la campagne de génocide à l’encontre des pratiquants de Falun Gong, et ses instructions étaient de ‘’ détruire les réputations [des pratiquants], les ruiner financièrement, et les détruire physiquement. ’’ Jiang a aussi ordonné : ‘’ S’ils meurent suite aux passages à tabac, comptez- le comme un suicide. ’’

En août, la police israélienne a arrêté quatre personnes qui faisaient illégalement commerce d’organes. Elles ont admis que les organes dont elles faisaient commerce provenaient de prisonniers chinois communistes, dont des opposants politiques et des pratiquants de Falun Gong. Cette information a été diffusée dans les journaux en Israël. L’avocat canadien international des droits de l’homme,David Matas, et l’ancien Secrétaire d’Etat (Asie-Pacifique) canadien, David Kilgour, ont fourni leur rapport d’enquête qui conclut que le PCC a pratiqué le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong et continue à le faire aujourd'hui.


Traduit de l’anglais le 7 novembre 2007