(Minghui.org)

Nous sommes des drogués détenus dans la brigade n°7 du camp de travaux forcés de Baimalong à Zhuzhou, province du Hunan. La majorité des détenus dans la brigade n°7 sont des pratiquants de Falun Gong, les autres sont des drogués qui ont été désignés comme « surveillants » pour surveiller et torturer les pratiquants de Falun Gong en plus de faire du travail forcé tous les jours.

Les pratiquants de Falun Gong sont très gentils. La différence majeure avec nous est qu'ils osent dire des paroles vraies, ils maintiennent que « Authenticité, Bienveillance et Tolérance » sont justes et que « Falun Dafa est bon », ce qui normalement les amène à être torturés par les gardiens.

Les cruelles tortures sur les pratiquants de Falun Gong sont généralement exécutées par les « surveillants ». Ces méthodes sont la privation de sommeil ou de l'usage des toilettes pendant plusieurs jours, l'interdiction de prendre des douches, la punition en les forçant à rester debout ou accroupis, les coups sur la tête, les genoux ou les cuisses, l'usage des petits bancs ou de bâtons et leur casser les doigts.

D'autres méthodes insultantes sont aussi utilisées. Toucher leur poitrine après leur avoir enlevé leurs vêtements, enfoncer dans le vagin un cintre ou une brosse à dent, les forcer à écrire des mots qui insultent le Falun Gong quand ils sont torturés jusqu'à un stade de confusion mentale, gaver avec des selles et de l'urine les pratiquants faisant une grève de la faim ou leur bourrer la bouche avec des serviettes hygiéniques utilisées et piquer leur corps avec des aiguilles. Mais les pratiquants de Falun Gong sont déterminés ; la plupart d'entre eux sont torturés jusqu'à ce qu'ils soient à moitié morts. Certains d'entre eux ont été torturés jusqu'à l'effondrement mental ou même la mort.

He Yulian, le chef adjoint de la brigade n°7 a une fois explicitement donné l'ordre à l'équipe de service de « régler son compte » à un pratiquant de Falun Gong pendant plusieurs jours, ce qui signifie forcer le pratiquant à renoncer au Falun Gong en utilisant tous les moyens. Les drogués ont peur d'être punis par les gardiens, ils veulent aussi que leur peine soit raccourcie, alors nous avons porté des mains meurtrières sur les pratiquants de Falun Gong en cachant notre conscience.

Je peux toujours différencier ce qui est bon de ce qui est mauvais, mais notre peine de travaux forcés et notre santé sont contrôlées par les gardiens, alors nous sommes manipulés par les autorités du camp et nous avons fait énormément de mal contre notre volonté. Aux yeux des gardiens du camp, nous sommes leurs outils plutôt que des êtres humains.

Nous vivons dans la terreur et l'oppression, ce qui épuise le corps et l'esprit. Nous avons peur des punitions des gardiens. D'un autre côté, nous sommes effrayés de la rétribution pour le mal que nous avons fait, car nous sommes face à des gens désarmés et bienveillants. Dans mon cœur règne la confusion et j'aimerais quitter cet enfer humain aussi vite que possible. Mais où est le chemin vers mon futur ?

Un jour, un pratiquant de Falun Gong m'a dit : « Si tu récites sans cesse 'Falun Dafa est bon' et 'Authenticité-Bienveillance-Tolérance sont bons' dans ton cœur, il y aura un espoir pour demain et le chemin est droit devant. »

Par la suite, « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance sont bons » ont résonné dans mon cœur et j'ai pensé, pourquoi ne pourrions-nous pas trouver une nouvelle direction comme celle-là pour nous détacher de tous les vices que nous avons eu dans le passé et obtenir une véritable renaissance.

Le 12 novembre 2006

Traduit en Suisse le 28 novembre 2006