(Minghui.org)
En 2001, j’ai été condamné à cinq ans d’emprisonnement à cause de ma pratique du
Falun Dafa, et j’ai été détenu à la prison de Hauzi dans la ville de Liaoyang.
A la fin de mars 2006, j’étais parmi les 21 disciples inébranlables de Dafa que
les gardiens ont convoqué à une réunion. J’ai questionné le directeur sur place
; « J’ai entendu dire que lorsque nous sommes libérés, les autorités
de la prison ont la responsabilité de nous renvoyer dans nos communautés
locales. Est-ce vrai ? » Il a répondu ; « Cette prison a demandé
à transférer les pratiquants de Falun Gong qui sont en détention au poste de
police de leur région. » J’ai continué : « Nous sommes détenus
illégalement. Même après nous avoir libérés, vous continuez à nous garder sous
une autre forme de détention. C’est un prolongement de la persécution et de la
violation des droits de l’homme. » Le directeur n’a pas répondu.
Après cette réunion, j’ai dit à mes compagnons de pratique : « Cette situation va s’arrêter avec moi. Je nie totalement les arrangements pervers des forces anciennes et je ne coopérerai jamais. Je ne retournerai pas chez moi sous escorte. » À ce moment-là, le personnel de la prison avait toujours escorté tous les pratiquants libérés jusqu’à la communauté où ils vivaient.
Environ un mois plus tard, un des gardiens m’a dit : « Vous serez libéré bientôt. Écrivez une déclaration sommaire démontrant comment vous avez été réformé durant ces cinq dernières années. Nous en avons besoin. » J’ai fermement répondu : » Non, je ne le ferai pas ». Il a eu l’air très déçu et il est parti.
Le 19 mai au matin, j’ai changé de vêtements et j’ai dit au gardien que je voulais dire au revoir à mes compagnons de pratique. Il a dit qu’il ne l’autorisait pas. Je l’ai ignoré et je suis allé jusqu’à leurs cellules pour leur faire mes adieux. Un autre gardien est venu dans ma direction avec un document, j’ai pensé en moi-même que je ne signerais rien. Comme je pensais à cela, le gardien est allé rejoindre celui qui était supposé m’envoyer chez moi et lui a demandé de signer le document. Il l’a signé à contrecœur et y a mis l’empreinte de son pouce.
Aussitôt que j’ai passé la porte de la prison, j’ai crié fort : « Je suis libre maintenant ». La police militaire et les gardiens ont tous été surpris. Le gardien qui était sensé m’escorter jusqu’à chez moi a dit : « Attendez un peu. Nous allons vous ramener chez-vous en voiture. » J’ai répondu : « Je n’ai pas besoin de faire ça. Vous m’avez détenu illégalement pendant cinq ans. Je ne m’assoirai jamais dans votre voiture. Si vous m’y obligez, vous allez enfreindre la loi sous la forme d’une contrainte et de la violation des droits de l’homme. » J’étais déterminé à ne pas coopérer avec les arrangements pervers.
Pendant que j’émettais la pensée droite pour éliminer la perversité, j’ai dit gentiment aux gardiens : « Je vais prendre l’autobus pour rentrer ». Après que ma femme et moi soyons montés dans l’autobus, le gardien nous a suivi dans son véhicule tout le long du chemin jusqu’à la gare routière.
Nous avons alors pris la correspondance d’autobus pour la ville de Shengyang. Le gardien a demandé à ma femme de signer le document pour reconnaître qu’elle était venue me chercher. Après mon retour chez moi, j’ai découvert que lorsque les pratiquants locaux avaient appris ma libération, ils avaient émis la pensée droite en ne faisant qu’un seul corps pour m’aider à rentrer à la maison.
Traduit de l’anglais au Canada le 21 septembre 2006