(Minghui.org)


À neuf heures le matin du 21 avril, 2007, la cour criminelle du district de Xiangyang dans la ville de Jiamusi, province de Heilongjiang, a tenu un procès pour M. Li Shaozhi. À environ 8 heures, beaucoup de policiers, véhicules de police, et d'autres voitures ont entouré le tribunal, et des policiers ont gardé le carrefour. La ruelle piétonnière devant le tribunal était barrée. À l'intérieur de la cour, tout était fortement gardé. On a seulement autorisé les deux parents de M. Li et ses deux avocats à la cour.

Li Shaozhi avait été torturé tellement méchamment qu'il était partiellement paralysé. Il ne pouvait pas marcher seul, et deux hommes ont dû le tenir debout. Il était devenu mentalement désordonné à cause des interrogatoires d'intimidation et de la torture à long terme et "il a tout admis " selon les arrangements de la police.

Pour le défendre, les avocats de M. Li ont fourni un enregistrement de témoignage oculaire par Liu Yang. Dans le témoignage, Liu Yang révélait que le policier Chen Wanyou avait porté de fausses charges contre Li Shaozhi. L'officier Chen Wanyou avait menacé et fait pression sur Liu Yang et l’avait forcé à faire un faux témoignage contre Li Shaozhi. Liu Yang a coopéré contre sa propre conscience alors il a fait un enregistrement pour témoigner de la vérité.

La cour a ignoré cette preuve et a condamné M. Li à cinq ans de prison. Il a lui-même demandé la révision du cas par la cour, et il a exigé une libération sans conditions.

Le témoignage de Liu Yang a montré que le cas contre M. Li avait été fabriqué de toute pièce.

Le témoin oculaire Liu Yang, homme, 35 ans, était un pratiquant de Falun Gong. Il a été détenu illégalement au camp de travail forcé Xigemu dans la ville de Jiamusi pour sa pratique du Falun Gong. La moitié de son corps est devenu paralysée suite aux mauvais traitements en détention. En 2006 le policier Chen Wanyou l'a forcé à faire un faux témoignage contre Li Shaozhi. Il a été menacé d'une prolongation de sa détention s'il ne coopérait pas et s'est laissé séduire par les promesses d'aide à résoudre ses difficultés financières.

Piqué par sa conscience, Liu Yang a révélé les crimes commis par le policier Chen Wanyou, et a voulu témoigner devant le tribunal. En raison de son intense crainte de la cruauté de la police, il a enregistré ce témoignage comme suit :

Question : Je suis un ami de Li Shaozhi. Il a été détenu au centre de détention de Jiamusi. Avez-vous à voir avec sa détention ? Je voudrais rassembler quelques informations. Pouvez-vous nous dire ce que vous savez ?

Liu : le 12 juillet 2007, le policier Chen Wanyou voulait que j’aille chez lui pour lui parler. Il voulait que j'agisse comme espion pour surveiller d'autres pratiquants de Falun Gong. Il a dit, « A propos de Wang Jun (un pratiquant de Falun Gong qui était encore détenu) ? Il ne m’a pas écouté et il a fait ce qu’il voulait, ainsi je l'ai arrêté. Nous vous donnerons mille yuans par mois.' Chen m'a menacé à plusieurs reprises, il m’a appâté, et il m'a forcé à leur faire un rapport.

Le 20 août 2007, je leur ai fait un rapport. Le jour suivant, il voulait que je demande à Li Shaozhi de sortir. Ils ont attendu dehors et l'ont arrêté.

Question : Savez-vous si Li Shaozhi avait fait quelque chose de répréhensible ?

Liu : Il n'a fait rien. J'avais très peur à ce moment-là. Ils m'ont forcé à faire cela. Si je ne le faisais pas, ils m'auraient arrêté. C’est là que le témoignage a été écrit. Je l'ai signé sans le lire en raison de la peur. Je ne connais pas Li Shaozhi . Je n'ai eu aucun contact avec lui pendant plusieurs années. Je l'ai connu sur un point de pratique il y a plusieurs années. La police a dit que Li Shaozhi a fait beaucoup de mauvaises choses. C'est faux. J'ai signé ce que la police m'a remis.

Question : Si vous dites que vous étiez effrayé à ce moment-là, qu'allez-vous faire si la police vient vous trouver quand elle découvrira ce que vous avez dit aujourd'hui ?

Liu : Je n'ai plus peur de la police. Ma conscience ne me laisse plus en paix. Li Shaozhi est innocent. Je demande à Chen Wanyou et aux juges, de ne pas continuer à faire ces choses contre leur conscience et à violer les lois et les règlements chinois existants.