(Minghui.org)

Le Falun Dafa se répand dans ce monde depuis plus de dix ans. Les pratiquants de Dafa ont rencontré toutes sortes de tribulations sur leurs chemins et nous sentons profondément qu'au fil du temps, sous la protection du Maître et avec ses conseils, nous sommes devenus graduellement plus matures. Le Maître reconnaît le corps des pratiquants de Dafa à ceci : sur la voie de la pratique de Dafa depuis plus de 10 ans, comment pouvons-nous bien avancer sur la voie arrangée par le Maître ? La chose la plus importante est d’étudier la Loi, étudier la Loi et continuellement étudier la Loi. S’éveiller à la profondeur des principes de la Loi nous permet de devenir graduellement lucides quand nous identifions nos attachements et dans les épreuves d’endurance, les conflits, la douleur, le désespoir, le sentiment d’abandon, la dépression ou la confusion. Quand nous étudions bien la Loi, nos pensées droites sont fortes, nous pouvons avancer correctement sur la voie de la cultivation, nous améliorer rapidement et avoir une compréhension plus profonde des principes de la Grande Loi.

Nous pouvons aussi demander de l’aide au Maître. Cette prière peut ressembler à la requête des gens de tous les jours, mais en fait, pour les pratiquants de Dafa, c’est une manifestation de la croyance en Maître et en Dafa. Un pratiquant de notre région a été arrêté par la police pendant qu’il expliquait les faits aux gens. Le pratiquant a crié : «  Vite, aidez-moi ! » Le policier a demandé : « A qui demandez-vous de venir vous secourir ? » Le pratiquant a été surpris et a fini par être emmené par la police. Par la suite, ce pratiquant a encore été arrêté par de nombreux policiers alors qu’il distribuait des documents de clarification de la vérité et il a crié immédiatement : « Maître, aidez-moi ! » Les policiers sont tout simplement partis. Rappelez-vous de demander au Maître de vous aider quand vous êtes en danger – le résultat sera différent.

Il y a quelques années, plusieurs d’entre nous ont été arrêtés en même temps et sans raison. Je n’ai pas pensé au Maître à cette époque-là, ni nié les arrangements des forces anciennes et j’ai pensé que j'allais probablement être condamné à 2 ans d'emprisonnement. Résultat : j’ai vraiment été condamné à deux années d’emprisonnement. Un des pratiquants arrêté avec moi a pensé : « Je ne devrais pas être ici. » Résultat, sa pression sanguine a grimpé à 200 et il a été renvoyé chez lui le jour même. Le pratiquant n’avait jamais eu de problème de pression sanguine. Un autre pratiquant a pensé : « On me donnera une condamnation maximale d’une année de travaux forcés. » Et le résultat a été qu’il a été condamné à une année de travaux forcés. Un autre pratiquant a pensé : « Je devrais rentrer chez moi, » et ce pratiquant est retourné le jour même. Plusieurs d’entre nous ont eu différents résultats à cause des différences dans nos pensées.

J’ai de profonds sentiments au sujet des scénarios de persécution vécus par des pratiquants tels que reportés sur le site Clartés et Sagesse/Clearharmony/Minghui. Ayant souffert de la persécution pendant de nombreuses années, j’ai été emprisonné avec de nombreux pratiquants et j’ai connu un environnement pervers, ce à quoi ressemble cette sorte d’environnement. Si les notions humaines sont trop fortes et que vous ne vous rappelez pas la Loi [Fa ] ou le Maître, alors la situation va devenir réellement difficile et les pratiquants utiliseront les notions humaines pour la gérer.

Pendant les 16 jours où je suis demeuré dans un soi-disant centre d'allocation carcéral, j’avais à épiler des poils de porc tous les jours et à séparer les poils noirs des poils blancs. Toute la chambre, du lit jusqu'au sol, était couverte de poils de porc et d’odeurs de porcs. On ne nous donnait que deux tasses d’eau pour nous laver le matin et deux tasses le soir. Si vous ne pouviez pas terminer la tâche, vous ne pouviez même pas avoir un petit pain à la vapeur pour déjeuner et vous étiez battu. Dans une situation légèrement meilleure, ceux qui finissaient leur quota pouvait avoir un petit pain à a vapeur. Les autres avaient à partager un simple petit pain à deux. Nous avions pour dîner et souper une poignée de riz. Pendant ces jours, mes notions humaines se sont manifestées; mais après tout j’étais un pratiquant et ainsi j’ai essayé de mon mieux de tout maîtriser avec endurance. Cependant, j’ai fini pas suivre la voie arrangée par les forces anciennes.

Un compagnon pratiquant local a été arrêté par la police pendant qu’il clarifiait la vérité et il a été condamné à un an de travaux forcés. Dans le camp de travail, peu importe comment la police le persécutait et essayait de lui laver le cerveau, il est resté solide comme le roc. Il a même rectifié des pratiquants qui avaient été « transformés ». La police a dit à ce pratiquant : « Ton Maître n’a-t-il jamais fait quelque chose de mauvais ? » Il a répliqué : « Non ! » La police a trouvé de nombreuses conférences du Maître qu’elle considérait illégales. Le pratiquant a dit : « Ceci est ce que vous pensez, le Maître ne fait pas d’erreur. » Le policier s'est mis très en colère, mais le pratiquant a été relâché du camp de travail forcé en six mois. Appeler le Maître aux moments critiques ne peut vraiment pas être fait par des gens moyens. Je me souviens avoir vu des pratiquants demander de l'aide au Maître après le 20 juillet 1999. Je trouvais toujours que les pratiquants auraient dû juger et prendre des décisions par eux-mêmes et que demander de l'aide au Maître devait être une manifestation de ne pas bien faire et de ne pas avoir bien étudié la Loi. Je n’ai donc jamais demandé de l'aide au Maître et je considérais que de faire ainsi aurait été perdre la face. Quand les pratiquants appellent leur mère ou leur père quand ils rencontrent une persécution très grave, comme le Maître a dit, ils ne se rappellent pas le Maître et alors, la situation ne peut pas être changée.

Il y avait aussi un pratiquant qui avait été condamné à un an de travaux forcés, mais il en était sorti avec des pensées droites après six mois et demi. Une fois, ce pratiquant avait tellement faim qu’il a mangé trop vite et un morceau de nourriture est resté coincé dans sa gorge. Il a commencé à avoir de la difficulté à respirer et alors il a crié tout à coup : « Maître, sauvez-moi ! » Les symptômes se sont évanouis immédiatement. Ce pratiquant a instantanément joint ses paumes et dit : « Merci Maître de m’avoir secouru. »

Ma compréhension personnelle est que demander de l’aide au Maitre reflète pour quelqu’un une étape dans le processus de la cultivation. Pendant tout le processus de la cultivation, nous étudions la Loi et nous nous améliorons continuellement. Nous nous comparons graduellement à Dafa quand nous rencontrons des épreuves, des tribulations, de grosses et de petites choses et nous ne demandons pas de l'aide au Maître de façon superficielle. Quand quelqu’un se rend compte des principes de la Loi et s’améliore, faire appel au Maître pendant la cultivation est une manifestation de la disposition naturelle des pratiquants de la Grande Loi.

Le Maître et la Grande Loi sont un seul corps, ainsi nous ne pouvons pas les comprendre avec des notions humaines telles que « faire appel est un attachement », « cela causera au Maître à endurer plus pour nous » et ainsi de suite. Quand nous sommes dans l'incapacité de nous rappeler les conseils du Maître pendant un temps, et que nous ne nous améliorons pas en nous rappelant les principes de la Loi, le Maître nous aidera et nous donnera des indices quand nous le lui demanderons en voulant vraiment cultiver. Même si les pratiquants montrent de forts attachements, cela est simplement un processus; la personne s’éveillera, changera et s’accomplira dans ce processus. Cette sorte de prière n’est pas le genre de prière qui est compris par les non-pratiquants. Nous ne cherchons pas le bonheur dans le monde humain, mais nous demandons de l’aide pour avancer correctement sur la voie de la cultivation.

S’il y a des erreurs, veuillez avoir la compassion de me les indiquer.


Traduit au Canada le 6 avril 2008