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Des séminaires organisés dans les Universités d’Oxford et de Cambridge dévoilent les crimes de prélèvements d’organes à vif par le régime chinois

21 mai 2013 |   Écrit par Xiuming Tang du Royaume Uni

(Minghui.org) Les 25 et 26 avril 2013, l'organisation Médecins contre les prélèvements forcés d'organes (DAFOH) a parrainé deux séminaires intitulés « Dévoiler les transplantations d'organes en Chine » dans les Université d’Oxford et de Cambridge. Ces séminaires ont représenté les premières dénonciations approfondies des crimes de prélèvements forcés d’organes par le PCC à être organisés dans ces grandes universités. Les présentations et discussions des quatre intervenants ont permis à plus d’une centaine de participants d’approfondir leur connaissance de ce qui se passe en Chine : des crimes contre l'humanité, un massacre comploté et soutenu par l'état chinois visant à voler des organes humains.

Les intervenants aux séminaires comprenaient : David Matas, avocat des droits de l'homme de renommée internationale du Canada, co-auteur de Bloody Harvest, nominé pour le Prix Nobel de la Paix, David Kilgour, ancien secrétaire d'état (Asie-Pacifique) du Canada et député indépendant à la Chambre des communes du Canada, M. Ethan Gutmann, un journaliste indépendant, représentant de DAFOH en Allemagne et M. Huige Li, professeur de médecine. L’Université d’Oxford est l'Alma Mater de David Matas, où il a obtenu son diplôme de droit il y a 40 ans.

Le séminaire de Cambridge était co-organisé par Amnesty International de Cambridge.

M. Ethan Gutmann s’exprime au sujet des crimes de prélèvements d'organes par le PCC lors du séminaire

Au cours des deux séminaires, quatre experts et des universitaires du Canada, des États-Unis et d'Allemagne ont présenté les résultats de leur recherche concernant les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC). Ils ont également discuté des réponses et des dernières avancées au sein de la communauté internationale pour résoudre ce problème majeur défiant les limites de la moralité humaine. Ils ont appelé davantage de gouvernements à prendre des mesures et davantage de personnes à aider à faire cesser les crimes contre l'humanité du PCC.

Approfondir la compréhension des crimes de prélèvements d'organes par le PCC

Les intervenants du séminaire se sont entendus pour dire que ces assassinats systématiques, organisé par l'état chinois pour voler des organes humains, sont un défi flagrant envers la moralité de l'humanité tout entière et envers le sens de la justice de la communauté internationale. La persécution du Falun Gong menée par le PCC se produit dans toute la Chine, à tous les niveaux de la société et de tels crimes sont actuellement perpétrés partout en Chine. Cette persécution organisée par l’état est un crime contre l'humanité tout entière.

D’après les discours au séminaire, il est évident qu’une investigation plus poussée du nombre de cas de prélèvements d'organes n'était pas la priorité des quatre intervenants mais leurs investigations se sont plutôt focalisées sur une compréhension approfondie de la vraie nature du PCC, de ce qui constitue des mesures efficaces de la part de la communauté internationale face aux crimes du PCC et de la façon dont le PCC continue à révéler ses propres scandales.

Mettre fin aux crimes contre l'humanité en Chine

Le premier intervenant du séminaire a été David Kilgour, qui a transmis un message clair : « Mettre fin aux crimes contre l'humanité en Chine. » Son point de vue était à la fois bouleversant et interpellant : « Ce dont nous discutons ici, c'est de ce état autoritaire à parti unique qui, depuis 1949, a commencé un processus de domination et de répression violente envers des groupes identifiés comme ses opposants. Le dernier problème de ce processus est qu'un grand nombre d'organes de pratiquants de Falun Gong ont été prélevés alors que ces derniers étaient encore en vie et ce dans le seul but de transplantations commerciales d'organes. »

M. Kilgour a encouragé la communauté internationale et les gouvernements à faire de réels efforts pour mettre fin à ces crimes impensables. Il a déclaré : « Les groupes internationaux responsables devraient faire pression via des réseaux constructifs et réalisables sur le régime du PCC, afin de mettre un terme à ces crimes contre l'humanité en Chine. » Il a suggéré que le Royaume-Uni se penche sur la proposition de loi positive qui a été soumise en Nouvelles Galles du Sud, en Australie, afin de renforcer la législation qui aidera à faire cesser les crimes de prélèvements forcés d'organes. Des exemples d'étapes concrètes, qui pourraient être prises afin de mettre fin aux prélèvements forcés d'organes, ont été donnés, tels que le vote d'une loi visant à interdire au public d'accepter des organes prélevés sur des personnes vivantes dans n'importe quel pays ou par n'importe quel réseau et interdire aux médecins en formation de greffes d'organes de participer à toute greffe illégale et au commerce immoral.

Le rapport d'enquête conjoint de MM. Kilgour et Matas a été publié trois fois – en juillet 2006, en janvier 2007 et encore tout récemment. Les preuves qu'ils ont collectées pour soutenir les accusations de prélèvements forcés d’organes ont augmenté initialement de 38 sortes de preuves à plus de 50 aujourd'hui. Néanmoins, M. Matas a été clair en répondant aux questions lors de la conférence de presse après le séminaire de Cambridge : « Ce qui peut être illustré plus clairement dans cette situation compliquée n'est pas combien de données vous possédez, mais la façon dont le PCC a procédé dans la dissimulation des informations réelles. » Il pense que les données de la Chine mettent davantage en lumière comment de tels prélèvements d'organes à vif existe, par exemple, dans le nombre de criminels condamnés à mort. Mais la question clef est la transparence, et aussi « le fait que le PCC dissimule les informations. »

Au cours des dernières années, Ethan Guttmann, qui a mené sa propre enquête indépendante, a suivi les changements d'attitudes de la communauté internationale vis-à-vis des prélèvements forcés d'organes. Il n'est pas surpris de voir que les politiciens du Sénat américain ont récemment employé un terme très clair – « anti-humain » pour définir les crimes de prélèvements d'organes à vif du PCC et a appelé à poursuivre toutes les personnes impliquées dans des crimes aussi abominables et à les traduire devant la Cour internationale.

M. Gutmann a également analysé le fait que les principaux dirigeants du PCC aient trouvé difficile d’empêcher une pratique aussi diabolique de se produire. Il pense que la récente série d’événements, comme la visite du haut responsable Wang Lijun au consulat des États-Unis et ses conséquences, y compris le fait que le terme « prélèvements d’organes à vif » ait échappé à la censure pendant une courte période sur le moteur de recherche Baidu, prouve que derrière les prélèvements d’organes à vif se trouvent des gens au plus haut niveau du régime du PCC, comme Wang Lijun, Bo Xilai, Zhou Yongkang et Jiang Zemin. M. Gutman pense que cela montre également les liens étroits existant entre les prélèvements d’organes à vif et le régime du PCC. Les victimes de ces prélèvements forcés d’organes comprennent des Tibétains, des Ouighours et des pratiquants de Falun Gong qui représentent le plus plus grand groupe de victimes.

Après le séminaire d’Oxford, M. Gutamnn a déclaré dans une interview que le PCC ne peut pas couvrir ses crimes de prélèvements d’organes sur des personnes vivantes. « Il y a un dicton, ce n’est pas le crime lui-même mais la tentative de cacher le crime qui dénonce en réalité le crime. » La fameuse histoire du Watergate en est un exemple typique. Il ne doit pas nous échapper que les prélèvements d’organes à vif est un crime haineux contre l’humanité et qu’il ne peut pas être dissimulé.

De tels crimes ne devraient pas être ignorés par les soi-disant « réformes » et « changements » en Chine comme cela a été récemment proposé. Tant que le PCC ne reconnaît pas de tels crimes et n’autorise pas d’autres gens à mener des investigations indépendantes, leurs réformes ne seront que des mots. Aussi longtemps que le PCC ne rend pas compte de ceux qui ont disparu dans le système des camps de travail en Chine continentale, la réforme du PCC s’avère n’être qu'autant de vœux pieux. »

Analyse approfondie du régime criminel inhumain du PCC

Après le séminaire d’Oxford, M. Matas a déclaré que les gens qui ne croient pas que le PCC prélève des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie ne comprennent pas la nature violente et autocratique du PCC. Il a insisté : « Si vous ne comprenez pas la nature du PCC, il est difficile pour vous de saisir pourquoi des choses si brutales ont pu arriver à une si grande échelle. Afin de comprendre la véritable Chine, vous devez d’abord garder à l’esprit que la Chine véritable sous le régime du PCC est totalement différente de la réalité de notre société occidentale. Une différence si importante provient de l’existence du PCC. Sa façon de faire les choses et sa méthode de gouvernance sont un abus de pouvoir, mais dans nos sociétés démocratiques occidentales, un contrôle et des abus si extrêmes ne peuvent être autorisés. Je pense que la société occidentale doit être consciente de ce point. »

« Si quiconque veut mettre fin à la persécution envers le Falun Gong, la nature et le cœur du PCC seront touchés. Pour lui, il est impossible d’opérer un tel changement. »

Le médecin Kuaige Li a présenté son rapport intitulé « Ce qu’il y a derrière le fait que les prélèvements d’organes à vif existent en Chine. » Dans son rapport, se basant sur l’analyse de la société chinoise depuis l’époque où le PCC a pris le pouvoir jusqu’à aujourd’hui, il a noté « Le PCC détruit la culture traditionnelle chinoise et utilise l’athéisme pour laver le cerveau du peuple chinois. En conséquence, les Chinois modernes sont remplis de haine envers les « ennemis du Parti » identifiés comme tels par le PCC. Une telle haine ne peut être que dénuée d’humanité. Ce type d’environnement social détérioré est une des raisons importantes expliquant pourquoi les prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie à si grande échelle ait pu se produire en Chine. »

Dans son discours prononcé au séminaire d’Oxford, le 26 avril, M. Gutmann a insisté : « Le PCC vole des organes humains, alors que les prélèvements d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong constituent un crime collectif à large échelle sanctionné par le régime pervers du Parti. » Selon son enquête, le PCC a mené des prélèvements d’organes à vif sur des prisonniers détenus dans le Xinjiang dès 1994. Sous le lavage de cerveau du PCC, les Chinois se sont habitués au traitement inhumain des prisonniers politiques.

Les pratiquants de Falun Gong félicités pour leur persistance à clarifier les faits

Le séminaire à l’Université d’Oxford a eu lieu le 25 avril, jour même de l’anniversaire de l’appel du 25 avril 1999, lorsque les pratiquants de Falun Gong ont organisé une manifestation pacifique à Pékin. Le « 25 avril » est la commémoration de l’adhésion des pratiquants de Falun Gong aux principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance et met aussi en évidence la signification de leur courage et persévérance en clarifiant la vérité au cours de 14 ans de persécution. Depuis 2003, lorsque les crimes de prélèvements forcés d’organes ont été pour la première fois révélés, les pratiquants ont exhorté la communauté internationale à sérieusement considérer son rôle de mettre fin aux prélèvements à vif d’organes de pratiquants de Falun Gong.

Dans une interview après le séminaire, M. Matas a déclaré qu’en réalité, les efforts persistants des pratiquants de Falun Gong pour adhérer à la vérité ont été la force motrice pour reconstruire notre éthique médicale. Se focalisant sur la dénonciation des prélèvements forcés d’organes de pratiquants de Falun Gong, les efforts des pratiquants pour adhérer à la vérité ont contribué à l’établissement d’un système international de greffes d’organes avec une législation saine et un code de conduite professionnel. Il pense que l’éthique médicale est ce à quoi devraient réfléchir le monde des greffes et que les opérations devraient être effectuées en accord avec les plus hauts critères éthiques.

Les prélèvements d'organes de pratiquants de Falun Gong de leur vivant est une tragédie impensable des droits de l’homme et de l’éthique médicale. M. Matas a déclaré : « Les pratiquants de Falun Gong cultivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance. S’agissant de cette question, l'« Authenticité » est l’aspect le plus crucial parce qu’afin de transmettre le message réel, il est très important que les personnes concernées confrontent la réalité. Je connais de nombreux pratiquants de Falun Gong et je suis très affecté par la persécution qu’ils endurent. J’espère que la persécution pourra prendre fin le plus tôt possible. En tant qu’avocat, bien entendu, j’espère toujours que mes clients appartiennent à un groupe pouvant fournir des témoignages réels [car] seul cela peut aboutir à une preuve qui puisse être garantie. Je ressens pleinement que les efforts persistants et sincères des pratiquants en clarifiant la vérité ont permis l’initiative d’établir un système mondial de greffes d’organes moral. »

M. Gutman croit aussi que cela a été un long processus pour les pratiquants de Falun Gong qui ont persisté à clarifier la vérité pendant de si nombreuses années, en particulier s’agissant de sensibiliser à la question des prélèvements d’organes à vif. Mais tous ces efforts ont établi une fondation solide permettant à la communauté internationale de changer d’attitude envers les prélèvements d’organes à vif du PCC.

Le public du séminaire exprime ses inquiétudes envers ces crimes contre l’humanité

Les prélèvements d’organes des pratiquants de Falun Gong de leur vivant ont été dénoncé dans le monde entier, suscitant des réponses de plus en plus passionnées de la communauté internationale. De nombreux membres du public, après avoir appris les faits, se sont immédiatement impliqués pour aider à mettre fin à des crimes aussi haineux.

Plus de 40 experts et intellectuels de l’Université d’Oxford dans les domaines du droit, de la religion et de la culture assistaient au séminaire du 25 avril à Oxford, lequel a été suivi par une session passionnée de questions et réponses entre les intervenants et le public. Beaucoup de participants se sont dits choqués par la persécution du Falun Gong par le PCC et ont reconnu que le meurtre systématique pour voler des organes humains était sans l’ombre d’un doute un défi à la moralité de toute l’espèce humaine.

M. Matas a exprimé que lui et M. David Kilgour avaient voyagé partout dans le monde pour présenter les résultats de leurs recherches. Il s’est dit satisfait de la réponse de la communauté internationale devenant de plus en plus intense, et que le public soit de mieux en mieux au courant des faits. Bien qu’il y ait eu auparavant des efforts contre les abus des droits humains, le nombre de mesures appropriées se sont à présent significativement accrues.

Sarah, une fervente chrétienne de passage à Cambridge, a assisté au séminaire. Elle a déclaré : « Je suis choquée d’apprendre l'existence de crimes à une telle échelle et je suis attristée et pleine de regrets de voir l’attitude indifférente de notre société envers cette question. Pensez-y, la nouvelle robe d’une célébrité attire une si grande attention du public. Ce que je ressens à présent le plus, c’est ma propre culpabilité. Si nous ne pouvons pas sérieusement réfléchir à ce que nous comprenons des prélèvements forcés d’organes, nous devrions être responsables, en termes de moralité et de politique, pour ce qui se passe à présent. »

« Ma mère est Allemande, c’est d'elle que j'ai appris ce qui est arrivé aux Juifs dans les années 1930. Étant à moitié allemande, je prête beaucoup d’attention à ces questions. J’espère que ce que les Juifs ont subi ne se répétera pas dans l’histoire. »

Reynaud de la Bat Smit est un professeur retraité qui assistait au séminaire d’Oxford. Sa profession couvre une vaste étendue de domaines tels que la religion et le Grec ancien. Il a été extrêmement choqué par les crimes de prélèvements d’organes du PCC et a dit qu’il considérait cela comme encore plus pervers que l’holocauste nazi. Après le séminaire, il a parlé avec les intervenants. Il a dit : « Je suis extrêmement choqué. Pour moi, prendre des organes sans consentement est une violation extrême des droits humains, sans parler que de telles choses se produisent accompagnées de torture et d’autres abus. Il ne s’agit pas de savoir si cela devait arriver ou non, c’est un mal absolu. Je suis très surpris que de telles choses se produisent en Chine. Si c’était arrivé autre part, la communauté internationale aurait réagi immédiatement. Que les médecins chinois aient laissé de telles choses se produire a été un choc terrible pour moi. Je pense qu’un tel silence est totalement contraire au code de l’éthique médicale. Je ne peux pas comprendre pourquoi il n’y a pas de médecins chinois qui descendent dans la rue pour protester. »

M. De la Bat Smit a exprimé que le séminaire lui avait permis d’en apprendre plus sur la Chine actuelle. Il a dit : « Je ne réalisais pas que (sous le régime du PCC) la Révolution culturelle a éduqué toute une génération de Chinois sans sympathie, éduquer des gens à traiter de soi-disant groupes « ennemis » aussi impitoyablement. Il a exprimé son appréciation pour ce qu’ont fait MM. Matas et Kilgour. Il pense que chacun, y compris lui-même, devrait faire des efforts pour faire cesser les prélèvements d’organes à vif. C’est parce que chacun devrait protéger les droits humains et ne peut pas rester silencieux face à des abus des droits humains d’une telle gravité.

À part les séminaires réussis à Oxford et à Cambridge, DAFOH a également tenu une audition de membres au Parlement écossais le 23 avril 2013. Un séminaire était programmé pour le 29 avril au Parlement du Royaume Uni intitulé « Les crime inhumains de prélèvements d’organes en Chine. »

Traduit de l'anglais en Europe