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416 pratiquants de Falun Gong du Xinjiang poursuivent Jiang Zemin en justice entre la fin mai et la mi-novembre

27 novembre 2015

(Minghui.org) Un total de 416 pratiquants de Falun Gong de la région autonome ouïghoure du Xinjiang ont déposé des plaintes contre Jiang Zemin entre le 24 mai et le 8 novembre 2015, selon les rapports compilés par le site Internet Minghui.

Les pratiquants de 17 villes poursuivent l'ancien dictateur chinois pour avoir initié la brutale répression du Falun Gong et le tiennent responsable de l'immense souffrance qui leur a été infligée par sa campagne. Les plaintes ont été envoyées à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême.

Plusieurs de ces pratiquants ont raconté comment le Falun Gong leur a redonné la santé et leur a donné de nouvelles perspectives sur la vie. Leur rêve de vivre une vie en meilleure santé et heureuse a cependant été brisé quand Jiang Zemin a lancé une campagne nationale pour éradiquer la pratique en 1999.

Simplement pour avoir refusé d'abandonner leur croyance, ils ont été arrêtés, détenus, torturés, et ont vu leurs maisons saccagées et leurs biens personnels saisis. Plusieurs ont aussi vu leurs familles impliquées à cause de leur croyance, pendant que certains ont été forcés à payer de lourdes amendes.

Les pratiquants du Xinjiang qui ont déposé les plaintes proviennent de tous les horizons sociaux, incluant des médecins, des professeurs et des travailleurs au col bleu.

Ci-dessous, nous vous présentons quelques-uns d'entre eux :

Mme Li Yulan , un médecin de 72 ans de la ville de Wujiaqu, a été condamnée à deux ans de travaux forcés en août 2000. Elle a été soumise à la torture, aux travaux forcés et a subi des lavages de cerveau. Mme Li a une fois été électrocutée avec quatre matraques électriques jusqu'à ce qu'elle perde le contrôle de ses intestins. Elle a encore une cicatrice au visage à ce jour.

M. Jiang Zhiqiang (江智强), 42 ans, de la ville de Shihezi, a été emprisonné pendant trois ans après son arrestation en février 2001. Il a été privé de sommeil et torturé. Après sa libération, il a été emmené directement dans un centre de lavage de cerveau. Son père en a été traumatisé et est mort de maladie pendant qu'il était détenu.

Mme Yang Xiaohui (杨小慧), 59 ans, de la ville de Shihezi, a été condamnée à trois ans de prison en 2011. Elle a été forcée à faire de durs travaux plus de 10 heures par jour et a été torturée pendant ses interrogatoires. Elle est devenue émaciée et a contracté une grave tuberculose. Elle a aussi été congédiée de son travail.

Mme Zhao Yueming (赵月明) est un professeur de 50 ans de l'Université d'agriculture du Xinjiang. Elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés en mars 2001, mais a été libérée sur parole après 15 mois. Elle a été nourrie de force, privée de sommeil, torturée, et a été forcée à payer plus de 4 000 yuans au camp pour ses « frais de subsistance ». Après qu'elle soit retournée au travail, son employeur lui a seulement payé une allocation de subsistance de base jusqu'à ce que sa « peine » au camp de travail soit officiellement terminée.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada