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Un époux disposé à parler en faveur du Falun Dafa après le dévouement altruiste de son épouse envers sa famille

30 septembre 2015 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) En 1998, mon mari a été reconnu coupable d'un crime et il a été condamné à huit ans de prison.

Ma belle-sœur m'a donné son assentiment pour divorcer si je le voulais. Elle a dit que ce serait trop cruel de forcer une jeune femme à attendre huit ans le retour de son mari délinquant.

Je pratiquais le Falun Dafa depuis une année quand mon mari a été arrêté et j'étais abasourdie par la sentence. Mais, comme je vivais en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, j'étais déterminée à l'attendre et à lui donner une seconde chance.

Quand mon mari a été libéré huit ans plus tard, en 2006, je l'ai accueilli à bras ouverts. Notre fils, maintenant âgé de dix ans, était là lui aussi pour l'accueillir.

Il était très ému et a fini par comprendre que c'était ma croyance dans le Falun Dafa qui m'avait donné la force de garder notre famille unie pendant cette période difficile. Bientôt, il a commencé à s'identifier plus avec les enseignements du Falun Dafa et il s'est même trouvé deux emplois – ce qui est une chose difficile pour un ex-détenu.

Jusqu'à ce jour, il me défend moi et ma croyance, en dépit de toute la propagande communiste chinoise contre elle. Mais, réunir une famille brisée n'a jamais été une tâche facile et cela nous a pris un long moment. Voici notre histoire.

Le retour à la maison

Mon mari était sorti de prison mal nourri et très faible. Souvent, il ne pouvait penser à rien d'autre. Pendant six mois après son retour, je me suis efforcée à prendre soin de lui, tant physiquement qu'émotionnellement. En plus de prendre soin de sa santé, j'ai aussi eu à le défendre contre le reste de sa famille, qui se méfiait de lui, à cause de son passé.

Une fois, il m'a demandé si je dépensais trop d'argent pour lui. Je l'ai rassuré que ce ne serait pas un problème s'il me promettait de trouver un travail honnête après avoir récupéré. Il était d'accord.

Au début, mon mari ne croyait pas aux bienfaits de Dafa, ni aux faits de la persécution. La propagande des autorités l'avait gagné et il était apeuré par la façon qu'utilisaient les autorités de la prison pour torturer les pratiquants.

« Si les gardiens battaient un de nos prisonniers à mort, ils écrivaient qu'il avait fait une crise cardiaque. Vos gens ont encore moins de droits que cela. Ce pays ne vous traite pas comme des êtres humains », m'a-t-il dit un jour.

« Il y a des limites à la bonté », lui ai-je dit. « Pour la plupart des gens, tu as dépassé cette limite. Tous les gens, de gauche à droite, me disent que j'aurais dû te quitter et que personne ne m'aurait blâmée si je l'avais fait. Personne ne dirait que je suis une mauvaise personne, si j'avais choisi de te quitter. »

« Tes parents ont même pensé qu'il était bizarre que je reste ; je leur ai dit que je voulais t'attendre pour qu'ainsi notre enfant puisse avoir un père. » J'ai continué en disant : « Ils ne m'ont pas crue. Ils ne m'ont jamais offert d'aide. Malgré cela, j'ai fait de petits boulots pour élever notre fils, j'ai soigné ta sœur quand elle est tombée malade et j'ai fait la cuisine et le ménage pour tes parents. »

« Et honnêtement, j'aurais pu partir. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Gong, je serais partie. J'aurais pu laisser notre fils à tes parents, me remarier et avoir une vie heureuse. »

« Mais je ne l'ai pas fait. Je ne suis pas partie, parce que M. Li m'a enseigné à être une meilleure personne, une personne plus altruiste. J'ai choisi une route plus élevée pour que ma conscience puisse demeurer claire. »

À partir de là, mon mari n'a plus jamais dit de mauvaises choses sur Dafa. Il a commencé à penser plus positivement au sujet de Dafa et sa reconnaissance a grandi pour le rôle que Dafa a joué dans la préservation de sa famille.

Une nouvelle version améliorée de lui-même

Ma belle-mère est décédée en 2001 et nous étions trop pauvre pour faire enterrer ses cendres. Bien que les deux frères de mon mari vivaient confortablement à Pékin, ils ont refusé de partager les coûts avec nous. Alors pendant un temps, ma belle-mère n'a pas eu de funérailles décentes.

Quand mon mari a finalement obtenu un emploi et a commencé à gagner de l'argent, il m'a demandé si c'était correct s'il achetait un lot au cimetière pour faire inhumer les cendres de sa mère. Je lui ai dit que c'était bien et qu'il était de son devoir de fils de le faire. Son père est mort en 2010 et nous l'avons aussi fait inhumer.

Dans ces moments-là, mon mari était bouleversé par l'égoïsme de ses frères. Je lui disais qu'il ne devrait pas être préoccupé par l'argent et d'autres détails quand il s'agissait de prendre soin de ses parents.

Je parlais constamment à mon mari des principes du Falun Dafa et les respectais moi-même.

Graduellement, l'attitude de mon mari à l'égard du Falun Dafa a changé. Il est devenu une honnête personne et appréciait que je sois restée vraie avec moi-même et lui aie donné une famille heureuse.

Il a commencé à porter des amulettes de Dafa et a écouté les faits au sujet de la persécution. Il m'a même dit que je devais révéler les mensonges du régime communiste chinois et son passé violent.

Bientôt, sa chance a pris un grand tournant pour le mieux. Sa vie a été menacée quelques fois et il s'en est sorti indemne chaque fois. Il s'est trouvé deux emplois et notre situation de vie s'est améliorée. Notre fils suit les enseignements du Falun Dafa et il aime l'école. Il a obtenu beaucoup de très bonnes notes et il a de bons amis.

J'ai quitté mon emploi en 2013 pour trouver un emploi plus flexible. Mon mari a soutenu ma décision et il a dit qu'il pouvait partager les tâches de la maison avec moi pendant un certain temps. Quand je n'ai pas pu trouver un travail que j'aimais, il m'a dit que je pouvais juste arrêter de travailler si je le voulais.

Maintenant, j'ai plus de temps pour clarifier la vérité aux autres au sujet de Dafa et de la persécution.

Un jour, j'ai demandé à mon mari s'il voulait parler en faveur de M. Li Hongzhi et lui montrer son soutien. Il s'est empressé de répondre oui.

Il s'est enregistré lui-même à un poste de télévision qui diffuse à l'étranger et a souhaité à M. Li un heureux Nouvel An, en disant : « Je souhaite qu'il y ait des pratiquants de Falun Gong partout dans le monde, particulièrement en Chine. De cette façon, les nobles vertus de la Chine ancienne pourront être répandues dans tout ce pays. »

Traduit de l'anglais au Canada