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Jugement d'une femme gravement malade ; la famille d'une autre pratiquante est dévastée par la persécution

8 octobre 2018 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Une femme gravement malade a été prise de l'hôpital et conduite directement à un tribunal local accompagnée de son médecin. À mi-chemin de son procès, on lui a donné de l'oxygène pour stabiliser son état.

Mme Xu Xiujuan, une habitante de la ville de Qinhuangdao, a été arrêtée le 7 juin 2017 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, une pratique de l’esprit et du corps fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le Falun Gong est persécuté par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.

La santé de Mme Xu a rapidement décliné en raison de la torture et des mauvais traitements qu'elle a subis en détention. Elle a été hospitalisée plusieurs fois et son poids a chuté de plus de 13 kg. Sa belle-fille a éclaté en larmes en la voyant au tribunal de Haigang le 26 septembre 2018 : « Elle [Mme Xu] est maigre au-delà de la reconnaissance ! » La jeune femme a été immédiatement chassée de la salle d'audience par des huissiers.

Une autre habitante locale, Mme Wang Haiyan, a été jugée le même jour, bien que par un juge différent dans une autre salle d'audience. Mme Wang n'est pas la seule personne dans sa famille visée pour leur croyance dans le Falun Gong. Son frère et sa belle-sœur ont été arrêtés et détenus précédemment pour leur pratique du Falun Gong. Ses parents se sont trouvés dans l'obligation de rester loin de chez eux.

La recherche de la santé en butte à la détention

Mme Xu avait une mauvaise santé et un mauvais caractère. Elle se battait souvent et ne cédait jamais. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, elle a pu bien s'entendre avec les autres. Son arthrite et son hypertension artérielle ont également disparu, ce qui a grandement soulagé le fardeau financier de sa famille.

Yang Yong, chef du poste de police de Beigang et environ 20 policiers sont allés chez Mme Xu le 7 juin 2017. Ils l'ont menottée et enchaîné ses pieds avant de l'enlever. Ils ont également demandé à une entreprise de déménagement d'expédier un gros camion, ils ont saccagé son domicile et confisqué de nombreuses fournitures d'imprimerie et des documents de Falun Gong. Son mari et son fils, qui ne pratiquent pas le Falun Gong, ont été également emmenés pour interrogatoire. Ils n'ont pas été libérés avant 20 h le 8 juin.

Mme Xu a été ensuite envoyée au premier centre de détention de Qinhuangdao, où elle a été battue, agressée verbalement et où on lui a interdit de faire les exercices de Falun Gong. Elle a rapidement développé des symptômes d'hypertension artérielle et de maladie cardiaque et a été hospitalisée dans un hôpital de police pendant 26 jours. Elle souffrait aussi de vertiges, d'arythmie cardiaque et de nausées.

La demande de libération de Mme Xu par sa famille été refusée. La famille a été également harcelée par des policiers du poste de police de Beigang et Haiyang. Choqués par la brutalité que Mme Liu avait subie, plus de 200 villageois ont signé des pétitions exigeant sa libération.

Défendre son droit constitutionnel au tribunal

Le procès de Mme Xu le 26 septembre a duré environ 30 minutes, car elle était trop faible pour continuer. Son médecin a dû lui donner de l'oxygène à mi-chemin de l'audience.

Malgré son état de santé, Mme Xu a réussi à témoigner pour sa propre défense. Elle a fait valoir qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et qu'elle n'aurait jamais dû être arrêtée pour avoir exercé son droit constitutionnel à la liberté de croyance.

Le procureur a utilisé des documents de Falun Gong confisqués à son domicile comme preuve contre elle, citant comme base juridique deux avis publiés par l'Administration chinoise de la presse et des publications en juillet 1999 pour interdire la publication des livres de Falun Gong. Mme Xu a répliqué que l'Administration a levé l'interdiction en 2011 et qu'il était tout à fait légal pour elle de posséder des livres de Falun Gong.

Son avocat a soutenu que les documents de Falun Gong confisqués n'ont causé aucun mal à quiconque et encore moins « saboté l'application de la loi », comme prétendu par le procureur.

Mme Xu a témoigné contre la police, qui a saccagé son domicile sans sa présence. Alors qu'elle rentrait chez elle avec son petit-fils de cinq ans, elle a été immédiatement arrêtée. Les policiers sont revenus plus tard et ont arrêté son mari et son fils. La police a menacé d'arrêter son mari si son fils refusait de piéger sa mère avec des preuves falsifiées.

Une autre famille ciblée pour leur croyance

Bien que les détails du procès de Mme Wang restent à enquêter, elle et sa famille ont énormément souffert depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999.

Son frère a reçu deux ans de travail forcé en 2000, alors que sa belle-sœur a été détenue pendant environ trois semaines. Le fils du couple n'avait qu'un an à l'époque. Pour éviter le harcèlement de la police, les parents de Mme Wang ont été obligés de rester loin de chez eux.

Mme Wang a été arrêtée le 20 mai 2017 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Des policiers du poste de police de Duzhuang ont saccagé son domicile le lendemain et ont confisqué ses biens personnels. Comme Mme Xu, elle est retenue au second centre de détention de Qinhuangdao.

Personnel clé responsable de ce cas de persécution

Yang Yong, directeur du centre de détention de Beigang, + 86-335-3661160, + 86-3026333-808, + 86-18633538111

Dang Liyou, du poste de police de Duzhuang, + 86-335-6086110, + 86-15232388678

Xing Baomin, de la Division de la sécurité intérieure de Haigang, + 86-335-3651200, +8613133597979

Centre de détention de la ville de Qinhuangdao : + 86-335-7827593

Voir aussi :

Une femme d'affaires risque d'être jugée pour sa croyance — plus de deux cents personnes de la région demandent sa libération

Voir aussi (en chinois) :

二零一八年八月二十三日大陆综合消息

二零一八年七月二十八日大

Traduit de l’anglais au Canada