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« Notre village a une très bonne personne ! »

9 avril 2018

Par Xinlian, pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je suis dans la quarantaine et je pratique le Falun Dafa depuis vingt ans. Pendant tout ce temps, j’ai non seulement obtenu un corps en bonne santé, mais aussi la connaissance pour devenir une meilleure personne, attentionnée envers les autres.

Pratiquer Dafa

Je vis dans un village. J'ai souffert de plusieurs maladies avant de commencer à pratiquer Dafa, incluant une gastro-entérite chronique, des maux de tête, une cholécystite, d'infertilité, une méningite virale et une pancréatite. J’avais aussi des problèmes avec mon rachis lombaire, thoracique et cervical.

Beaucoup de gens dans notre village ont appris le Falun Dafa en 1997. Ils m’avaient dit que Dafa était bon. Je suivais cependant les enseignements athéistes du Parti communiste et je les ai ignorés.

Mes maladies ont empiré avec le temps. Avec l’encouragement constant de ma belle-mère, je suis allée à un site d’exercices en groupe. Les pratiquants passaient la vidéo d’instruction des exercices du Maître. Cela a piqué mon intérêt ; J’ai commencé à suivre les mouvements.

J’ai entendu le Maître mentionner « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». J’ai senti que ce principe était parfait et je suis devenue excitée de façon indescriptible.

Je menais le peloton de retour vers la maison. Je pensais que les autres allaient trop lentement, mais ils ont dit que c’était moi qui allait trop vite. J’ai alors réalisé que je pouvais marcher rapidement et que je ne ressentais aucune souffrance.

Alors que je continuais à faire les exercices et à étudier le Fa, toutes mes maladies ont disparu. Je n’ai pas eu besoin de prendre un seul comprimé depuis lors. Je suis aussi tombée enceinte de ma fille bien que j’étais auparavant infertile. Aujourd’hui, elle a dix-sept ans et elle est en parfaite santé.

Traiter gentiment les membres de ma famille

Le Maître nous a dit d’être prévenant avec les autres. C’est un principe que j’essaie de suivre dans ma vie quotidienne.

Mes beaux-parents ont construit une nouvelle maison et voulaient la partager entre leurs deux fils quand ils se marieraient. Cependant, mon mari et moi nous sommes mariés en premier, alors que mon beau-frère était encore célibataire. Pendant un moment, notre famille était seule dans la nouvelle maison.

Quelques années plus tard, mon beau-frère s’est fiancé. J’ai offert la nouvelle maison à sa fiancée et j’ai dit que je déménagerais avec mon mari dans l’ancienne maison. Elle en a discuté avec sa famille.

À la fin, ils ont décidé qu’ils nous laisseraient la nouvelle maison et qu’ils vivraient dans l’ancienne. Une bataille potentielle qui aurait eu lieu dans d’autres familles a facilement été réglée dans la nôtre.

Mon beau-père mentionne toujours la fois où j’ai été le chercher. Un jour, il était revenu à la maison avec quelqu’un d’autre. Mais le conducteur l’avait laissé à huit kilomètres de notre maison et il ne savait pas comment revenir. Il avait même marché dans la direction opposée pendant un long moment, prolongeant encore davantage un long voyage à pied.

À 19 h, ma belle-mère était venue me dire qu’il n’était pas revenu. À ce moment là, mon mari et mon beau-frère n’étaient pas à la maison. Alors j’avais pris la motocyclette électrique pour aller le chercher moi-même, bien qu'ayant terriblement peur de sortir le soir. La lumière avant de la motocyclette ne fonctionnait pas bien, alors j'avais dû tenir une lampe de poche à la main.

Il faisait nuit noire à l’extérieur. Pour être honnête, j’avais un peu peur. Mais heureusement, j’ai trouvé mon beau-père rapidement. Il était complètement épuisé et ne pouvait plus marcher.

J’ai plus tard pensé à cela : Comment ai-je été capable de sortir sans hésitation ? Parce que le Maître nous a dit :

« arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego » (« La nature de Bouddha sans écoulement », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Il était évident que Dafa m’avait changée.

Maintenir un mariage

Quand j’ai été présentée à mon mari, il a dit qu’il ne fumait pas, ne buvait pas et qu’il pouvait s’occuper d’une ferme à lui tout seul. Cependant, après le mariage, j’ai découvert qu’il fumait, buvait, traînait et gardait difficilement ses emplois.

J’ai essayé de lui demander de changer, mais il n’écoutait pas. Il pouvait même me battre si j’en parlais trop. J’ai pleuré de nombreuses fois et je suis devenue malade. Nous vivions avec de très faibles revenus. Finalement, nous avons décidé de divorcer. Mais pour je ne sais quelle raison, nous n’avons jamais été en mesure de compléter les documents même si nous sommes allés au bureau plusieurs fois.

Après avoir étudié Dafa, j’ai abandonné la pensée du divorce.

Le Maître a dit dans le Zhuan Falun :

« Tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains » (Première Leçon, « Conduire véritablement les gens vers les niveaux élevés »)

« Ainsi à l’avenir, dans votre pratique de gong, vous allez rencontrer toutes sortes d’épreuves dues aux démons. Sans ces épreuves-là, comment pourriez-vous cultiver ? À supposer que tout le monde s’entende bien, sans aucun conflit d’intérêts, sans aucune interférence venant de l’esprit des hommes, vous n’auriez qu’à rester assis là et votre xinxing s’élèverait ? Cela ne marchera pas. On ne peut s’élever qu’en étant mis à l’épreuve par les démons dans la réalité quotidienne. » (Quatrième Leçon, « La transformation du karma »)

« Pourquoi rencontrez-vous ces problèmes ? Tout cela est dû au karma que vous avez vous-même contracté, nous en avons déjà éliminé pour vous des portions innombrables. Nous ne vous en avons laissé qu’une petite quantité répartie dans chaque niveau différent pour que vous puissiez élever votre xinxing ; ces épreuves dues aux démons sont préparées pour que celles-ci forgent votre détermination et vous fassent abandonner toutes sortes d’attachements. Ce sont vos propres tribulations, mais nous les utilisons pour élever votre xinxing, et vous arriverez à les surmonter complètement. » (Quatrième Leçon, « La transformation du karma »)

J’ai regardé dans mon cœur et j’ai découvert que j’avais certaines mauvaises pensées à son sujet, du ressentiment, un manque de respect et une mentalité rebelle. J’ai essayé de les éliminer. Je me suis dit : « Peut-être que je lui dois quelque chose d’une vie précédente et maintenant c’est le temps pour moi de le rembourser. En outre, si ce n’était pas ma tribulation, je ne l’aurais pas rencontré de toute façon. »

Mon mari aimait une femme qui était belle et parlait bien. Il passait beaucoup de temps chez elle et, quand il revenait, il me critiquait sans raison.

Il a emprunté de l’argent pour essayer de monter une entreprise. Comme les responsables du Parti communiste étaient corrompus, il devait les emmener dans les restaurants et les karaokés pour leur demander des faveurs. En plus de dépenser tout l’argent emprunté, il n’a jamais rien obtenu des responsables. Je suis restée avec l’obligation de rembourser les intérêts mensuels, nourrir la famille et payer pour l’éducation de notre fille. Le budget était serré, c’est le moins qu’on puisse dire.

Parfois, je me sentais désolée pour moi et je me disputais avec lui. Je me rappelais alors que le Maître nous a dit qu’il est certain que c’est la faute du pratiquant de Dafa s’il a un conflit avec un non-pratiquant. J’ai regardé à l’intérieur pour voir mes propres attachements que je devais enlever.

Ma sœur a commencé à me chercher un endroit pour déménager. Ma belle-mère a pleuré quand elle a entendu la nouvelle.

Je me suis dit : « Si je divorce, mes beaux-parents seront très tristes. Ma fille aura une mère monoparentale. Les gens vont parler de mon mari et il aura de la difficulté à se nourrir. Alors je suis la seule personne qui sera soulagée, mais tous les autres souffriront. Je ne devrais pas divorcer. »

J’ai ouvert un petit magasin. Je ne faisais pas beaucoup d’argent, mais c’était suffisant pour que la famille tienne. Cela m’a aussi donné plus de temps pour lire mon livre préféré, le Zhuan Falun. J’étais capable d’expliquer les faits de Dafa et de la persécution aux gens venant dans mon magasin. Après avoir compris la vérité, certains ont survécu à de graves accidents de voiture, certains ont guéri de leurs maladies et certains ont arrêté de faire du mal aux autres.

Un voisin m’a dit un jour : « Notre village a une très bonne personne. »

« Qui ? », lui ai-je demandé.

« Vous. Je parle toujours de vous à ma femme. Vous êtes la vraie bonne personne dans notre village. Tout le monde sait ça ! »

C’est le Falun Dafa qui m’a enseigné à être une bonne personne !

Traduit de l’anglais au Canada