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Une pratiquante de 72 ans : Rester ferme en prison

22 janvier 2019 |   Narré par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Dafa de 72 ans, qui vit dans une petite ville de la partie nord-est de la Chine. Je souffrais avant d’une hernie discale spinale, de douleurs au dos et aux jambes et de fatigue, ce qui m’obligeait à m’aliter quand les symptômes étaient graves. J’avais aussi une infection bactérienne de la trachée, des douleurs à la poitrine et une maladie cardiaque. J’ai commencé à pratiquer Dafa (aussi appelé Falun Gong) en mai 1997 et ma santé s’est rétablie en quelques mois, sans avoir à recourir aux médicaments. Toute ma famille a été témoin de ma guérison, ainsi que d’autres changements, et ont soutenu ma décision de cultiver.

Quand j’ai regardé les conférences de Maître Li Hongzhi, j’ai vu un Bouddha souriant qui donnait la conférence. J’ai pensé que j’avais une hallucination. Ensuite, j’ai vu le Maître portant un costume. J’ai réalisé que ce n’était pas un Fa normal. Et j’ai regretté de ne pas avoir croisé ce Dafa plut tôt !

Dû à des lacunes dans mon éducation, je ne reconnaissais pas beaucoup de mots dans le Zhuan Falun, alors je passais plus de temps que les autres à étudier le Fa. Assez vite, j’ai lu tout le Zhuan Falun et peu après, j’ai commencé à le mémoriser.

Cependant, la persécution a commencé deux ans plus tard. Je me demandais pourquoi nous n’avions pas le droit d’apprendre un si merveilleux Fa, alors j’ai décidé d’aller à Pékin avec d’autres pratiquants, pour demander justice pour Dafa. Nous avons été arrêtés alors que nous arrivions à Tianjin et nous avons été détenus au centre de détention pendant treize jours. De retour à la maison, la police a continué à me harceler.

Clarifier la vérité au sujet de Dafa

J’ai décidé de produire des documents d’information sur Dafa et de clarifier la vérité au sujet de Dafa, comme le système d’appels du gouvernement ne semblait pas efficace. Les pratiquants et moi avons suspendu des bannières avec de l’information sur Dafa et avons distribué des documents dans chaque village de notre région.

Nous sommes allés dans chaque foyer pour parler de Dafa aux gens et nous n’avons pas eu peur. Nous avons persuadé des douzaines de personnes à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse. Nous sommes rentrés sains et saufs à la maison chaque jour et avons compris que le Maître veillait sur nous.

Pendant ces jours, j’étais diligente dans l'étude du Fa et je restais à la maison quand la température était mauvaise pour mémoriser le Fa. J’ai mémorisé le Zhuan Falun, Hong Yin et Hong Yin II.

Nous avons clarifié la vérité dans 28 villages. Une fois, nous sommes arrivés dans une famille où le mari était membre du Parti. En entendant parler de démissionner du PCC, il a réagi fortement contre cela. Nous n’avons pas été intimidés par sa réaction et avons continué à lui clarifier la vérité. Même s’il n’a pas démissionné du Parti, il est devenu plus réceptif envers nous à la fin.

Parfois, quand nous suspendions des bannières la nuit, nous pouvions voir des lumières rouges et des traînées dorées dans le ciel, éclatantes et colorées. Nous savions que c’était la façon du Maître de nous encourager.

Une fois, alors que nous distribuions les Neuf commentaires sur le Parti communiste, nous n’avions pas pris beaucoup d'exemplaires avec nous, mais dans nos poches, le nombre de livrets avait l'air sans fin, et nous avons pu en distribuer à chacun dans le village.

Faire l'expérience du pouvoir de Dafa

Une fois, six des onze pratiquants qui étaient allés suspendre des bannières ont été arrêtés et emmenés dans un centre de détention, qui était une endroit effroyable. Beaucoup d’entre nous avons eu la gale là-bas. La nourriture était pire que celle des cochons.

Comme je me suis débattue quand ils ont essayé de me prendre en photo, on m’a mis des menottes et de lourdes chaînes. J’avais extrêmement mal et je pouvais difficilement bouger. Alors, j’ai émis la pensée droite et j’ai dit aux menottes : « Menottes, vous me restreignez et vous m’empêchez de manger ou de soulager ma douleur, et cela va vous apporter du mauvais karma. Vous êtes aussi en vie, alors laissez-moi s’il vous plaît et vous aurez une bonne vie après la mort. Vous êtes un être vivant et vous pouvez choisir votre propre avenir. Laissez-moi s’il vous plaît. » Les menottes se sont ouvertes.

Les gardes m’ont menottée à nouveau si fermement que mes poignets ont saigné. À ce moment, un enfant avec des nattes est apparu devant moi. J’ai dit : « Quel adorable enfant tu es, sautillant autour de moi comme ça. Mais je suis menottée et je ne peux te faire un câlin. » Il a juste souri et a continué à sautiller autour de moi. J’étais certaine que ce n’était pas une hallucination.

J’ai enduré une immense douleur lorsque j’ai été menottée et enchaînée. Quand je ne n’ai pu le supporter davantage, j’ai dit dans ma tête : « Maître, je ne peux plus le supporter. Veuillez m’aider et faites que ces gens pervers enlèvent mes menottes. » Immédiatement après cela, j’ai perdu conscience.

Les pratiquantes ont appelé les gardiennes qui m'ont enlevé les menottes et ont fait venir un médecin. Le médecin a dit : « Comment pouvez-vous traiter une vieille femme comme cela ? C’est terrible ! » Il y avait une autre pratiquante, aussi menottée, qui a été libérée.

La gardienne qui m’avait menottée était malade depuis quelques jours et son visage avait un teint verdâtre. Elle m’a dit : « Votre famille était inquiète et m’a dit de bien vous traiter. » J’ai répondu : « Vous n'avez pas réussi à comprendre la raison pour laquelle je suis sortie suspendre des bannières et vous avez commencé à me persécuter. Vous devez me libérer. » Les gardiennes étaient émues. J’ai clarifié la vérité et beaucoup de gardiennes ont démissionné du PCC. Je leur ai dit : « Ne participez plus à la persécution. Les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes ; comment pouvez-vous nous persécuter ? » Certaines ont accepté la vérité et m’ont bien traitée.

Pendant ma détention au centre, j’ai mémorisé le Zhuan Falun, Hong Yin et Hong Yin II. Une autre pratiquante a apporté 30 conférences du Maître. Nous avons mémorisé le Fa ensemble et sommes devenues plus diligentes sur notre chemin de cultivation.

Cultiver en prison

Nous avons été gardées au centre de détention pendant six mois avant d’être transférées en prison où j’ai été emmenée à l’unité de « transformation ».

Le personnel là-bas était très pervers. Ils ont compris que nous étions de bonnes personnes et que nous ne renoncerions pas à notre croyance. Donc, après m’avoir persécutée pendant cinq jours, ils ont mis mes empreintes digitales sur le « formulaire de transformation » quand j’étais à moitié consciente.

Le Maître a dit :

« Tandis que mon corps est dans ces montagnes

L’esprit divin visite les mondes des immortels

Qui est de l'ancienne Plaine Centrale

Sans connaître le style de la grande Dynastie Tang

(« Style Tang », Hong Yin II)

Je me suis soudain éveillée et j’ai commencé à pleurer. Je me suis excusée auprès du Maître et j’ai promis que j’écrirais une déclaration solennelle immédiatement – les pratiquants émettent la pensée droite pour moi à la maison, et moi je fais des choses ridicules ici.

Le lendemain matin, j’étais seule dans la pièce avec une autre pratiquante. Je lui ai dit que je voulais écrire une déclaration solennelle et elle a dit qu’elle voulait en écrire une aussi.

Le lendemain matin, je me suis levée tôt pour écrire une déclaration. Après cela, la chef de cellule est venue et a montré l’autre pratiquante du doigt tout en me parlant : « Regarde comme elle est décevante, elle a écrit une déclaration pour annuler son renoncement précédent ! » J’ai dit : « Ne soyez pas en colère. Comment pouvons-nous renoncer à notre croyance simplement parce que quelqu’un nous force à le faire ? Nous renonçons à quoi ? À devenir de mauvaises personnes ? J’ai aussi écrit une déclaration. »

Alors, la capitaine de la brigade est venue. Je lui ai dit : « Je me suis guérie de mes maladies grâce au Falun Gong. » Je lui ai clarifié la vérité et lui ai donné ma déclaration solennelle. Elle a répondu : « Alors, toi tu vis selon les attentes de ton Maître, et moi alors ? » Elle pensait qu’elle allait perdre son bonus. La compassion s’est emparée de moi et j’ai commencé à la réconforter, alors elle a été plus gentille après cela.

Je lui ai dit que c’est un travail dangereux et lui ai conseillé d’être transférée à un autre poste. Elle a été réassignée à une autre unité de la prison et elle n'a plus été en charge de persécuter le Falun Gong. Je suis quand même restée dans la cellule précédente, mais personne n’a osé me persécuter.

Après cela, j’ai demandé à être libérée du travail forcé. Plusieurs détenues ont essayé de me convaincre de travailler, alors j’ai continué à émettre la pensée droite. Finalement, les gardes ont arrêté de faire pression sur moi et ont été très respectueuses envers moi.

Convaincre d’anciennes pratiquantes de retourner à Dafa

J’ai commencé à communiquer avec les pratiquantes qui avaient renoncé à Dafa. Bientôt, de plus en plus de pratiquantes sont retournées à Dafa, et les gardes de la prison ont été inondés de déclarations solennelles.

Une pratiquante a dit : « Même la vielle dame est retournée à Dafa, alors qu’y a-t-il à craindre ? » Assez vite, plus de 50 pratiquantes, toutes exceptées une, sont retournées à leur croyance. Alors je lui ai parlé et l’ai motivée. Quelques temps après, j’ai été libérée de prison, et elle a aussi été libérée. Elle m’a dit plus tard : « Je suis aussi retournée à Dafa. »

Pendant les trois années où j’ai été en prison, j’ai été isolée du monde extérieur et j’ai compté sur la mémorisation du Fa pour survivre.

Avant de quitter la prison, les gardes ont essayé de me faire faire trois choses.

La première était de passer un examen de la prison. J’ai refusé de me présenter à cet examen et on m’a dit que je devais faire appel. Alors j’ai écrit : « Je m'appelle [mon nom] et je ne participerai pas aux examens de la prison ni aux activités carcérales à cause de ma croyance dans le Falun Gong. » Et j’ai signé mon nom. Les détenues dans ma cellule ont été bouleversées par ce que j’avais écrit, mais c’était vraiment comme je me sentais. Après cela, personne ne m’a demandé de m’asseoir pour aucun test à nouveau.

Aussi, avant ma libération, elles voulaient me parler, mais j’ai refusé. Plus tard, j’ai changé d’idée quand j’ai vu d’autres pratiquantes persécutées pour avoir refusé de faire du travail forcé. J’ai pensé que je devais clarifier la vérité à ces gardiennes de prison. Elles ont refusé d’écouter et ont pris mes empreintes digitales. Après être revenue dans ma cellule, j’ai commencé à émettre la pensée droite pour rejeter la validité des empreintes. Après cela, j’ai entendu que les gens du Bureau 610 ont dit aux gardes de ne pas prendre mes empreintes.

Finalement, on m’a dit de signer ma photo d’identité pour m’assurer que ma résidence soit ré-enregistrée, mais j’ai refusé, alors elle m’ont dit de retourner à ma cellule. Je me suis dit de rester calme, car j’étais courageuse. Mon voyage de cultivation est arrangé par le Maître et aucune perversité ne peut me déraciner, alors je pourrai partir demain. Effectivement, j’ai été avisée de quitter la prison dès le lendemain.

En faisant mon bagage, j’ai distribué toutes mes choses aux autres pratiquantes ou aux détenues. Une détenue a pris ma taie d’oreiller. Elle a dit : « Vous êtes quelqu’un avec une croyance, et je sais que vous êtes tous de bonnes personnes. Je vais prendre votre taie d’oreiller comme un souvenir. » J’ai aussi encouragé les pratiquantes restantes à persister dans la cultivation et à traiter les gardes avec compassion.

La veille avant mon départ, je clarifiais encore la vérité à tout le monde.

Libérée de prison

Après avoir été libérée de prison, j’ai continué à mémoriser le Fa. J’avais mémorisé 240 pages du Zhuan Falun en prison, et j'ai mémorisé les 92 restantes après avoir été libérée. J’ai aussi mémorisé Hong Yin III et Hong Yin IV.

Quand il me restait douze poèmes à mémoriser dans Hong Yin IV, j’ai commencé à me relâcher et je me sentais hésitante à continuer. Ensuite, je me suis dit de ne pas perdre plus de temps et j’ai commencé à mémoriser les poèmes restants.

J’ai aussi fait des appels téléphoniques pour clarifier la vérité et encourager les gens à démissionner du PCC. Comme mon esprit était concentré et clair, le Maître m’a aidée et beaucoup de gens ont rapidement décidé de démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.

Chaque fois que je clarifiais la vérité, je me rappelais une phrase des poèmes du Maître : « Sauver les gens avant la grande catastrophe, c’est une course contre la montre » (« Accomplir le serment », Hong Yin III). Je sentais que rien ne pouvait m’entraver. C’est grâce au pouvoir du Fa et du soutien continuel du Maître.

Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa sont l'espoir du futur, ils endossent la responsabilité historique de sauver les êtres. Pour bien accomplir cette mission majeure, les disciples de Dafa doivent impérativement bien étudier le Fa, c’est seulement en vous cultivant bien que vous pouvez bien faire et bien accomplir tout cela. Dafaest le Fade l'univers, et disciple de Dafaest donc un titre sacré. Puissiez-vous vous parfaire pleinement vous-mêmes dans le processus de sauver les êtres et valider Dafa ! » (« Au Fahui du Japon »)

Traduit de l’anglais au Canada