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Cinq habitantes du Shandong arrêtées pour leur pratique du Falun Gong

24 octobre 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) Cinq femmes de la ville de Pingdu, dans la province du Shandong, sont détenues depuis près d'un mois, depuis leur arrestation le 24 septembre 2019, pour leur pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Zhou Jun et Mme Zhan Zhongxiang étaient assises dans la voiture de Mme Zhou après avoir fait des courses à un marché de producteurs. Elles attendaient la tante de Mme Zhou, Mme Zhou Yuxiang, lorsqu'une voiture de police s'est arrêtée à côté d'elles et que les policiers leur ont ordonné de descendre de leur voiture.

Après une confrontation de 10 minutes, la police a traîné Mme Zhou Jun et Mme Zhan hors de la voiture et leur a confisqué leur sac à main et la clé de la voiture.

Quand Mme Zhou Yuxiang est apparue, ils l'ont arrêtée aussi. Ils ont agressé verbalement les femmes pendant les arrestations.

Deux autres voitures de police sont arrivées et elles ont emmené les trois pratiquantes séparément au poste de police de Renzhao.

La police a saccagé la maison de Mme Zhou Jun. Ne trouvant aucun matériel de Falun Gong chez la professeure d'anglais de 33 ans, ils se sont tournés vers sa belle-mère, Mme Zhang Junying, qui pratique également le Falun Gong, et ont saccagé son domicile.

Une cinquième pratiquante, Mme Wang Zengmei, qui rendait visite à Mme Zhang, a également été arrêtée.

Guo Yucheng, le directeur adjoint du Bureau 610 de la ville de Pingdu, une agence illégale créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong, a tenté de forcer la jeune Mme Zhou à fournir des informations sur les autres pratiquants en échange de sa propre liberté.

Mme Zhou a refusé d'obtempérer et a déclaré qu'elle ne ferait jamais une chose aussi déshonorante.

N'ayant pas réussi à obtenir des informations en soudoyant Mme Zhou, la police l'a ensuite interrogée. Elle a encore une fois refusé de révéler des informations.

Lorsque Mme Zhou a contesté le fait que la police avait saccagé son domicile sans mandat, un agent a répondu : « Un mandat ? Pourquoi aurions-nous besoin d'un mandat ? »

La police a prélevé des échantillons de sang sur les pratiquantes contre leur gré et ne leur a rien donné à manger jusqu'au midi, avant de les emmener au centre de détention de Pudong, où elles sont détenues depuis.

Le personnel du centre de détention était réticent à admettre les femmes, mais la police a exercé des pressions sur eux et ils ont accepté.

La police est revenue le 28 septembre pour interroger la plus jeune Mme Zhou. Elle a de nouveau refusé de répondre à leurs questions.

L'avocat de Mme Zhou lui a rendu visite le 29 septembre et a ensuite remis son document de représentation à la police.

La police a rendu la voiture de Mme Zhou à la demande de sa famille.

La mère de Mme Zhou, âgée de 83 ans, est tombée malade après avoir été terrorisée par la police pendant le saccage de son domicile. Elle a été hospitalisée et s'inquiète pour sa fille.

Voir aussi :

Une femme du Shandong arrêtée alors qu'elle rendait visite à une amie

Traduit de l'anglais