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Après deux peines de camp de travail et un harcèlement constant, une femme du Jilin est à nouveau arrêtée pour sa croyance

1 décembre 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Plus de dix policiers, la plupart en civil, ont fait irruption chez Mme Zhang Guixiang vers 6 h du matin le 20 octobre 2020. Ils ont mis à sac son domicile et l'ont arrêtée pour sa pratique du Falun Gong, une pratique spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Zhang, une habitante de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a d'abord été détenue au centre de détention no 2 de la ville de Changchun. Les autorités ont déclaré qu'elle serait libérée après dix jours, mais lorsque sa famille est allée la chercher dix jours plus tard, ils ont été surpris d'apprendre qu'elle avait été transférée au centre de détention no 4 de la ville de Changchun et qu'elle n'était plus autorisée aux visites de sa famille.

Mme Zhang, 57 ans, souffrait autrefois de nombreuses affections physiques, notamment de maladies cardiaques, de migraines, d'hyperplasie atypique du sein, d'inflammation de la gaine des tendons, de problèmes au niveau du cou et de tensions au niveau des lombaires. Elle se réveillait souvent la nuit en raison de douleurs intenses. Elle a vu de nombreux médecins, mais son état persistait toujours. Un collègue lui a plus tard présenté le Falun Gong, et trois mois après le début de sa pratique du Falun Gong, la plupart de ses problèmes ont disparu.

Après le début de la persécution, Mme Zhang a été arrêtée le 26 octobre 2000 pour s'être rendue à Pékin afin de demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Après quinze jours de détention, elle a été condamnée à deux ans de prison dans le camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi.

Les gardiens du camp de travaux forcés l'ont privée de sommeil et l'ont assaillie de chocs par matraques électriques. Elle a été forcée d'écrire une déclaration dans laquelle elle renonçait au Falun Gong contre son gré. Après avoir été libérée quatre mois plus tard, elle a appris que son employeur, Changchun Automobile Import and Export Company, l'avait licenciée.

Pour gagner sa vie, elle travaillait dans un restaurant appartenant à un proche parent. La police la harcelait constamment et l'appelait au milieu de la nuit.

Dans la soirée du 21 juillet 2002, un groupe de policiers a fait irruption chez elle, a mis le lieu à sac, a confisqué ses livres de Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong et un lecteur audio qu'elle utilisait pour faire les exercices de Falun Gong. Sa fille a été terrifiée par la descente de police et a éclaté en sanglots.

La police l'a emmenée au sous-sol du poste de police, l'a enfermée dans une chaise en métal et l'a interrogée. Lorsqu'elle a refusé de répondre à leurs questions, ils l'ont giflée au visage et lui ont frappé la tête avec un objet dur, ce qui lui a fait perdre connaissance. Lorsqu'elle s'est réveillée, elle a réalisé que son pont nasal avait été fracturé, et que son visage et ses vêtements étaient couverts de sang.

Après quinze jours de détention, elle a été à nouveau transférée au camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi. Les gardes l'ont forcée à regarder des vidéos calomnieuses attaquant le Falun Gong toute la journée et ne lui ont pas permis de dormir. Elle était au bord de la dépression nerveuse et d'un effondrement physique. Sous l'effet d'une forte crainte, elle a été forcée d'écrire une autre déclaration renonçant au Falun Gong.

Environ quatre mois et demi plus tard, les gardiens ont commencé à la forcer à faire du travail non rémunéré, souvent de 5 h du matin à 20 h 30. Elle était également obligée d'écrire des rapports de réflexion chaque semaine, sinon les gardiens considéraient qu'elle n'avait pas réussi le « test de transformation » et ils menaçaient de l'envoyer à des séances de lavage de cerveau.

Les gardes lui ont également demandé de persuader d'autres pratiquants d'abandonner le Falun Gong, mais elle a refusé d'obtempérer. Sa peine a été prolongée de cinquante jours à la suite de cette décision.

Lorsqu'elle a été libérée le 9 septembre 2003, son mari avait perdu beaucoup de poids et le quart des cheveux de sa fille étaient devenus gris parce qu'ils avaient tous deux subi un stress énorme pendant sa détention.

La police et le personnel du comité résidentiel ont continué à harceler Mme Zhang et lui ont demandé de signer des déclarations renonçant au Falun Gong. Sa famille était toujours terrifiée lorsque la police frappait à la porte. Elle a été obligée de déménager six fois entre 2003 et 2007 pour se cacher de la police.

(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais