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Les pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes n° 2 du Yunnan sous « discipline stricte »

19 septembre 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Inde

(Minghui.org) Selon Minghui.org, depuis qu'en 1999 le régime communiste chinois a commencé sa persécution du Falun Gong - une ancienne discipline méditative et spirituelle – au moins 300 pratiquantes de Falun Gong dans la province du Yunnan ont été condamnées à purger leur peine à la prison pour femmes no 2 du Yunnan, située dans la capitale, Kunming.

Au moins 250 d'entre elles ont été torturées pendant leur incarcération. Quatre pratiquantes, Mme Shen Yueping, Mme Yang Cuifen, Mme Shi Xizhi et Mme Wang Lianzhi sont connues pour avoir été persécutées à mort en prison, et beaucoup d'autres ont été libérées pour raison médicale dans un état de mort imminente.

La prison a imposé la « discipline stricte » sur les pratiquantes nouvellement admises, qui ont été placées dans une division spécifique et soumises au lavage de cerveau et à d'autres formes de mauvais traitements. Ces abus comprenaient le fait d'être forcées de s'asseoir sur un petit tabouret pendant de longues heures, forcées de prendre des substances inconnues endommageant leur système nerveux et d’être aspergées de gaz poivré.

« Discipline stricte »

Les pratiquantes nouvellement admises dans la prison sont d'abord détenues dans la division n o 9, également connue sous le nom de division de formation, et soumises à ce qui est connu comme la « discipline stricte ». Ces pratiquantes doivent s'asseoir sur un petit tabouret pendant plus de treize heures chaque jour et mémoriser les règles de la prison, regarder des vidéos qui calomnient le Falun Gong, réfléchir à leurs « crimes », ainsi qu'écrire des rapports de réflexion et des déclarations de garantie renonçant à leur croyance.

Parfois, on leur ordonnait également d'assister à des réunions dans le but exprès de se critiquer devant les autres détenues. La discipline stricte ne prenait fin que lorsque la pratiquante acceptait d'être transformée.

Pour celles qui refusaient d'être transformées, elles étaient forcées de s'asseoir sur un petit tabouret tous les jours pendant de longues heures jusqu'à la fin de leur peine. Plusieurs pratiquantes qui ont été condamnées, dont Mme Shi Yun (condamnée à sept ans), Mme Wu Qihui (cinq ans), Mme Xiao Yuxia (cinq ans), Mme Deng Lihua (quatre ans), Mme Ma Ling (quatre ans), Mme Guo Lingna (trois ans) et Mme Zhao Feiqiong (condamnée trois fois pour un total de douze ans) ont été soumises à une discipline stricte jusqu'au jour de leur libération.

Reconstitution de torture : assise sur un petit tabouret

Lorsqu'elles étaient soumises à la discipline stricte, les pratiquantes n'étaient pas autorisées à parler avec les autres ou à communiquer avec leurs familles. Il leur était également interdit d'acheter les produits de première nécessité. Les pratiquantes devaient compter sur l’aide des détenues pour leur apporter de la nourriture et de l'eau, car elles n'étaient pas autorisées à sortir ; à cause de cela, beaucoup de détenues se plaignaient et juraient contre les pratiquantes. À l'instigation de la police, les détenues mélangeaient également des drogues inconnues dans la nourriture des pratiquantes.

Avant 2014, les pratiquantes étaient autorisées à utiliser les toilettes trois fois par jour, et certaines devaient utiliser un seau dans leur chambre. Elles étaient obligées de s'asseoir sur le petit tabouret de 6 h 30 du matin à 22 h 30 tous les jours, et n'avaient pas le droit de se lever ou de s'étirer. Chaque semaine, on leur donnait une bassine d'eau pour nettoyer leur corps, et ensuite, elles devaient utiliser la même bassine d'eau pour laver leurs vêtements.

Il y a eu une légère amélioration après 2014. Les pratiquantes étaient autorisées à utiliser les toilettes six fois par jour et pouvaient marcher dans la pièce pendant deux heures par jour. Elles étaient autorisées à se laver les cheveux et le corps, en plus de leurs vêtements, une fois par semaine.

Si les pratiquantes avaient leurs règles ou avaient besoin d'utiliser les toilettes en raison de circonstances spéciales, elles avaient besoin de l'approbation des détenues chargées de leur surveillance. En conséquence, les détenues rendaient souvent les choses difficiles pour les pratiquantes. De nombreuses pratiquantes ont développé un œdème rénal pour avoir retenu leurs urines.

Les pratiquantes doivent être accompagnées par des détenues lorsqu'elles quittent la pièce pour aller aux toilettes et ne sont pas autorisées à interagir avec les autres ni à regarder autour d'elles lorsqu'elles marchent. Les pratiquantes doivent également soumettre un rapport de réflexion hebdomadaire.

Les pratiquantes avaient besoin de l'approbation des gardiennes de prison si elles voulaient acheter des produits de première nécessité, mais elles n’étaient pas autorisées à acheter de la nourriture. Comme les détenues prennent souvent une partie de leurs repas, de nombreuses pratiquantes étaient toujours affamées et gravement sous-alimentées.

Trois détenues sont assignées à surveiller une seule pratiquante, et elles coopéreraient avec les gardiennes pour empêcher les pratiquantes de parler, d'utiliser les toilettes, de récupérer le matériel dont elles ont besoin pour faire le travail d'esclave, et de déduire les points des pratiquantes lorsqu'elles ne pouvaient pas terminer leurs tâches. Une fois les points déduits, les pratiquantes seraient soumises à une durée plus longue de discipline stricte.

La discipline stricte est divisée en trois niveaux

En juillet 2019, la division n o 9 a mis en place un dortoir de discipline stricte et a divisé l'approche de la discipline stricte en : discipline stricte de premier niveau, discipline stricte de deuxième niveau et niveau d'inspection.

Les pratiquantes entrant pour la première fois dans la prison sont affectées au niveau d'inspection. Elles étaient autorisées à faire du travail d'esclave si elles avaient fini d'apprendre les règles de la prison. Pour celles qui ne pouvaient pas ou refusaient d'être transformées, les autorités utilisaient diverses excuses, comme ne pas écouter les gardes, pour leur déduire des points et les amener à des niveaux de discipline stricte. Les pratiquantes pouvaient même être placées en cellule d'isolement et se voir interdire de se laver, ne pas recevoir de couvertures et n’avoir pour tout repas que du riz nature sans aucun légume. La punition dépendait entièrement des gardiennes de prison.

Pour les pratiquantes qui sont placées dans le premier niveau de discipline stricte, elles étaient enfermées dans un dortoir avec seulement un mince tapis et une couverture. Les pratiquantes sont autorisées à garder avec elles un petit tabouret et un verre à boire. Lorsqu'elles sont soumises à la discipline stricte, les pratiquantes doivent s'asseoir dans une zone assignée et sont forcées de mémoriser les règles de la prison chaque jour. Les détenues affectées à leur surveillance sont divisées en deux équipes, et celles qui étaient de nuit utilisaient diverses méthodes pour empêcher les pratiquantes de dormir. Indépendamment du temps froid, les pratiquantes ne reçoivent pas de couvertures supplémentaires et les fenêtres doivent rester ouvertes à tout moment.

Les pratiquantes se réveillent à 5 h 40 tous les jours. Après s’être lavées, elles commencent à s'asseoir sur un petit tabouret jusqu'à minuit. Elles sont autorisées à utiliser les toilettes quatre fois par jour. Elles reçoivent trois tasses d'eau par jour et une portion réduite de légumes et de riz pour leurs repas, ce qui n'est pas suffisant pour les pratiquantes. Parfois, les pratiquantes reçoivent délibérément trop à manger lorsque les détenues savaient qu'un plat au mauvais goût était cuisiné ce jour-là.

Les pratiquantes disposent de cinq minutes pour se laver les cheveux et le corps chaque semaine, et de cinq minutes pour laver leurs vêtements une fois toutes les deux semaines. Elles ne sont pas autorisées à laver leurs couvertures pendant de longues périodes et doivent compter sur d'autres détenues pour les aider à sécher leurs vêtements et récupérer les produits de première nécessité. Les détenues rendaient les choses difficiles en les injuriant ou en jetant leurs bassines par terre.

Les pratiquantes ne sont pas non plus autorisées à acheter de la nourriture et doivent soumettre une demande aux gardes pour obtenir l'autorisation d'acheter trois articles ne dépassant pas 50  yuans. Parfois, les gardiennes peuvent rejeter la demande et refuser de permettre aux pratiquantes d'acheter quoi que ce soit, y compris des serviettes hygiéniques. Si quelqu'un aide les pratiquantes, les deux parties seront punies et leurs points déduits.

Les personnes placées sous le deuxième niveau de discipline stricte n'ont pas à dormir par terre et ont sept minutes pour se laver les cheveux et le corps. Si leurs demandes sont approuvées, elles peuvent acheter cinq produits de première nécessité à moins de 70 yuans. Le nombre de pauses toilettes et les portions de nourriture sont les mêmes que dans la discipline stricte de premier niveau.

La police fournit en privé certains avantages aux détenues afin qu'elles les aident à persécuter les pratiquantes.

Les pratiquantes qui ont été soumises à une discipline stricte incluent Mme Zhao Feiqiong (condamnée à quatre ans et demi), Mme Liang Yun (quatre ans), Mme Xu Yamei (trois ans), Mme Li Qun (trois ans), Mme Zhang Guihe (inconnu), Mme Guo Qiong (sept ans), Mme He Lichun (sept ans) et Mme Deng Cuiping (six ans).

Mme Zhao, Mme Li et Mme Xu sont rentrées chez elles en juin 2020 après avoir purgé leur peine. Mme Liang et Mme Deng sont actuellement placées sous une discipline stricte de deuxième niveau, et Mme Guo et Mme He sont au premier niveau.

Depuis novembre 2019, Mme He n'était plus autorisée à acheter de produits de première nécessité, tels que du papier toilette ou des serviettes hygiéniques, même si elle avait l'argent pour. Elle a été obligée de dormir par terre pendant l'hiver et forcée de nettoyer les toilettes et autres installations publiques. Si elle refuse, elle ne sera pas autorisée à laver sa vaisselle ou à utiliser les toilettes. Elle s'est vue refuser les visites de sa famille et privée de toute communication avec sa famille.

À partir de 2018, les autorités pénitentiaires ont ordonné que les lumières restent allumées la nuit, et les détenues sont placées en rotation pour la surveillance de nuit, sauf celles âgées de 60 ans et plus ; les pratiquantes de service sont accompagnées d'une détenue. Mme He a été mise en service de 22 h 00 à minuit et n'a pu dormir qu'après sa tâche. Elle doit se lever à 5 h 40 du matin, ce qui signifie qu'elle dort régulièrement cinq à six heures par nuit.

Mme Guo a dû nettoyer les toilettes et d'autres installations publiques, ce qui lui a valu d’avoir les talons fendus et de saigner.

Avant l'épidémie de coronavirus, il y avait des gardiennes de prison spécifiques en charge de chaque pratiquante. Après l'épidémie, ce dispositif a été supprimé et les gardiennes de prison peuvent maintenant rechercher n’importe quelle pratiquante à maltraiter arbitrairement.

Depuis l'épidémie de coronavirus, la prison a annulé toutes les visites pour les détenues et est passée aux communications téléphoniques à la place. Les pratiquantes soumises à une discipline stricte ne sont toujours pas autorisées à contacter leur famille.

Autres méthodes de torture

Les pratiquantes sont également aspergées d'eau pimentée.

Mme Guo Qiong a perdu son odorat après avoir été pulvérisée ; le visage de Mme Wang Jinxian est devenu noir et défiguré. Après que Mme Wang soit devenue défigurée, la police a donné des ordres pour cacher cette information aux autres pratiquantes et pour empêcher les autres pratiquantes de voir son visage.

Mme Liu Guohua, qui a été emmenée à la prison le 24 juillet 2012, a été aspergée dans les yeux à trois reprises avec une eau inconnue, ce qui l’a fait pleurer et lui a causé un écoulement nasal. Ses yeux étaient extrêmement douloureux ; les personnes qui l'ont aspergée portaient des masques à gaz et ne pouvaient pas supporter l'odeur de l'eau.

La première fois, Mme Liu a été ligotée et aspergée avec ce qui ressemblait à de l'eau pimentée et torturée pendant quatre heures. Elle a eu une douleur extrême et ses yeux sont devenus enflés. Sa vision a diminué au point de devenir presque aveugle. Elle n'a pas pu voir clairement sa famille quand elle est venue lui rendre visite.

Mme Liu a été aspergée d'eau pimentée une deuxième fois. Pendant la troisième fois, ses mains ont été menottées dans son dos et elle a été aspergée dans les yeux avec une solution qui l'a rendue incapable d'ouvrir les yeux. Les menottes lui ont également causé une douleur extrême et Mme Liu s'est finalement évanouie. Après avoir été menottée pendant une longue période, les menottes n'ont pas pu être enlevées et une tronçonneuse a dû être utilisée pour libérer les mains de Mme Liu. Ses mains ont été marquées par cette torture. 

Mme He Jiaman de la ville de Kunming a été aspergée de diluant cellulosique dans les yeux et la bouche, une sorte de solvant toxique pour le corps humain.

Mme Wang Meiling de la ville de Chuxiong a eu les mains coincées dans le dos par plusieurs détenues et a été aspergée d'eau toxique dans les yeux. Elle a perdu la vue dès qu'elle a été pulvérisée. On ne sait pas si elle a retrouvé la vue depuis.

Mme Wu Qihui de la ville de Kunming a été aspergée d'eau pimentée sur le visage.

Mme Liang Yun de la ville de Qujing a été aspergée de substances inconnues lors de sa première détention. Elle avait du mal à respirer pendant la torture.

Mme Zhao Feiqiong de la ville de Xuanwei a été arrêtée six fois, envoyée aux travaux forcés pendant deux ans et condamnée trois fois pour un total de douze ans et demi. Comme elle refusait de renoncer à sa foi, Mme Zhao a été enfermée dans une cellule d'isolement et forcée de s'asseoir sur un petit tabouret. On lui a aussi injecté des substances inconnues et prodigué des décharges avec des matraques électriques.

En mai 2009, Mme Zhao a été condamnée à quatre ans de prison lors de sa deuxième arrestation et détenue dans la division no 2. Le 18 janvier 2010, elle a été torturée pendant plusieurs heures les mains menottées dans le dos. Le 17 avril 2011, elle a été dépouillée de ses vêtements et sa literie lui a été enlevée. Il a plu abondamment cette nuit-là, mais la gardienne de prison a ouvert les fenêtres pour exposer Mme Zhao à la basse température.

Mme Zhao a été transférée à la division no 8 le 14 novembre 2012. Les détenues âgées, paralysées et malades sont détenues dans cette division. Après que Mme Zhao y ait été enfermée, elle n'a pas été autorisée à voir la lumière du jour et il lui a été interdit de quitter la petite cellule dans laquelle elle était confinée jusqu'à ce qu'elle ait fini de purger sa peine. Elle a été détenue à côté d'une pièce remplie de personnes souffrant du SIDA et de la tuberculose. Pendant sa détention, Mme Zhao n'a pas été autorisée à prendre une douche ou à se laver le visage, ce qui a fait que ses cheveux ont pris une forme de tarte et que son visage est devenu mince et hagard.

Avant que Mme Zhao ne soit libérée de prison en avril 2013, un groupe de policiers et de détenues l'ont maintenue à terre et lui ont injecté de force des drogues inconnues. Quelques jours plus tard, elle est devenue léthargique, a développé une perte de mémoire et s'est sentie étourdie.

Les responsables impliqués

Yang Mingshan, ancien directeur de prison

Yang Mingshan (杨明 山) était un ancien directeur de prison qui a donné les ordres pour punir les pratiquantes de Falun Gong qui refusaient de se transformer en les faisant asseoir sur un petit tabouret jusqu'à quinze heures de suite et en injectant aux pratiquantes des substances inconnues.

Lorsque les proches des pratiquantes ont accusé Yang de ses actions illégales en punissant ces pratiquantes, il a répondu qu'il suivait les ordres du Bureau 610 et, en tant que directeur de prison, il avait le droit de fixer les règles. Il a ajouté que toutes les personnes qui ont été condamnées et envoyées dans les prisons sont coupables et devraient suivre les règles de la prison.

Certains parents de pratiquantes avaient déposé des plaintes contre la prison pour la torture de leurs proches. À ce moment-là, Yang leur a dit : « Vous prétendez que s'asseoir sur un petit tabouret est une torture corporelle ? Quelle est votre définition ? Avez-vous des preuves ? À mon avis, c'est une forme d'étude. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous pouvez continuer et déposer une plainte auprès de mes supérieurs. »

En 2011, Yang a organisé et chorégraphié des saynètes qui calomnient le Falun Gong.

Wang Limei, ancienne directrice adjointe de la prison

Wang Limei (王丽 ط), ancienne directrice adjointe de la prison, a commencé à persécuter les pratiquantes de Falun Gong en 2002. Elle a poussé à la punition de s'asseoir sur un petit tabouret et d'injecter aux pratiquantes des substances inconnues. Elle est apparue dans les médias publics à plusieurs reprises, expliquant comment elle s'occupait et aidait les détenues.

Wang a pris sa retraite en 2018.

Li Dongdong, ancienne chef de la section d’éducation

Li Dongdong (李冬冬), ancienne chef de la section d’éducation, est actuellement directrice adjointe de la prison dans la division n o 2. Elle a activement mis en œuvre diverses directives en persécutant les pratiquantes et a organisé une réunion bimensuelle pour calomnier le Falun Gong. Elle donne également des conférences lors de ces réunions.

Li a injecté aux pratiquantes des substances inconnues et les a forcés à s'asseoir sur de petits tabourets jusqu'à quinze heures de suite.

Yang Huan, ancienne chef d'équipe de la Division de formation

Yang Huan (杨 欢) était chef d'équipe dans la Division de formation pénitentiaire et chef adjointe de la section d'éducation avant de devenir directrice de prison dans la division n o 2. Après être allée au camp de travail de Masanjia dans la province du Liaoning en 2005 pour apprendre comment persécuter les pratiquantes de Falun Gong, elle est revenue en tant que chef d'équipe responsable de la gestion des pratiquantes.

Yang frappait souvent les pratiquantes. Elle a également dirigé et participé à l'utilisation de méthodes contre les pratiquantes de Falun Gong telles que l'isolement cellulaire, s'asseoir sur un petit tabouret et l'injection de substances inconnues. Elle refusait également de laisser les pratiquantes prendre des douches, se laver le visage, utiliser des serviettes hygiéniques et ne permet pas aux pratiquantes de laver leurs vêtements pendant quatre mois malgré les taches de sang causées par les menstruations. Une pratiquante, Mme Miao Qing, a été enfermée en cellule d'isolement pendant plusieurs années après avoir refusé de coopérer avec la gardienne de prison. Elle n'a été libérée qu'après avoir purgé sa peine.

Yang avait encouragé d'autres gardes à menotter la pratiquante Mme Zhao Feiqiong aux barreaux métalliques d'une fenêtre de bureau et à lui prodiguer des décharges avec six matraques électriques pendant deux heures. Lorsque Mme Zhao a refusé d'être transformée, les gardiens lui ont à nouveau prodigué des décharges électriques pendant trois heures, la faisant souffrir de multiples brûlures sur la peau et les tissus mous.

À huit reprises, Yang a permis aux détenues de battre et de menotter la pratiquante Mme Zhang Lei.

Quand Yang a vu la pratiquante Mme Fang Shimei parler à une gardienne de prison de Neuf commentaires sur le Parti communiste, elle a appelé plus de sept détenues pour maintenir Mme Fang au sol, lui sauter sur le corps et lui sceller la bouche avant de la battre. Yang a également incité les détenues à mélanger de la drogue à la nourriture de Mme Fang, substance qui lui a causé un mal de tête foudroyant, l'a rendue confuse et groggy, et l'a affaiblie. Mme Fang a ensuite été libérée sur parole pour raisons médicales.

Xie Ling, ancienne policière de la Division de formation

Xie Ling (谢 玲) était une ancienne policière de la Division de formation pénitentiaire. Elle a été impliquée dans les décharges prodiguées à Mme Zhao Feiqiong avec six matraques électriques et a dit une fois à une détenue : « Si Zhao Feiqiong refuse de se transformer, écrasez-la à mort avec le petit tabouret. » Xie a également encouragé une détenue à déshabiller Mme Zhao et l'a forcée à s'accroupir pendant une journée avant de lui rendre les vêtements la nuit.

Xie a également participé et a dit aux détenues de battre Mme Zhang Lei huit fois et de la menotter trois fois. Une fois, quand elle a vu qu'une détenue ne pouvait pas menotter Mme Zhang, elle a marché sur la main de Mme Zhang et l'a menottée avec force à un lit double, lui causant de graves blessures. Mme Zhang a été libérée pour raison médicale après que sa santé se soit détériorée.

En mai 2006, Xie a utilisé diverses méthodes pour humilier Mme Gao Huixian en lui faisant porter une veste matelassée sous le soleil brûlant, lui permettant d'utiliser les toilettes que trois fois par jour et ne lui donnant qu'une petite bouteille d'eau à boire par jour. Mme Gao a été enfermée dans la cellule d'isolement pendant près de cinq mois.

Liste des autres responsables impliqués

Outre les cinq principaux responsables mentionnés plus haut, 69 autres auteurs sont impliqués dans la persécution des pratiquantes de Falun Gong. Ce sont :

Ding Ying, Sun Lingshuang, Lin Xiaowan, Jing E, Song Jianli, Si Xiaoyan, Li Xiang, Cao Rui, Tuo Hongfen, Zhang Yingxin, Jin Juanjuan, Shen Dan, Ye Ronghui, Guo Qiongsheng, Wang Yan, Yang Yongfen, Ma Lixia, Zeng Jue, Wang Li, Zhou Ying, Jing Rong, Zheng Pin, Ni Lihong, Li Yingrui, Kong Yinyin, Li Jinhui, Zhang Dingfang, Lei Yamei, Wang Linlin, Liang Min, Zhu Mei, Wang Guoyan, Wang Kunge, Wang Hong, Zhu Ling, Ding Hui, Ding Yi, Li Ji, Li Yan, Zhou Ying, Wang Lili, Yang Yongfang, Long Xuesong, Zhang Nan, Huang Tao, Yu Guiyun, Wu Xuying, Wan Xuemei, Tang Yufang, Zhang Yanhua, Zhao Xiaoxia, Lei Yu, Zhang Ying, Ni Lijiang, Wen Xiaoqin, Liu Zhenhua, Sun Xiaohong, Wu Jianbo, Zhang Ying, Wang Yan, Zhao Feng, Liu Yan, Liu Binshan, Liu Shuqiong, Xia Kunli, Lin Xiaowen, Zhang Dingfang, Chen Zhufen, et Liang Jie.

Pour une liste complète de ces responsables, veuillez vous référer à l'article chinois original.

Voir aussi :

La prison no 2 pour femmes duYunnan torture les pratiquantes du Falun Gong

Une torture utilisée dans la prison pour femmes no 2 du Yunnan – assis sur un petit tabouret

(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais