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Après de multiples arrestations et des tortures brutales, une femme du Liaoning est à nouveau poursuivie pour sa croyance (1re partie)

12 octobre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Mme Zhou Yanbo, 58 ans, qui habite la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, a été arrêtée dans un restaurant le 12 novembre 2020 pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a depuis été détenue au centre de détention de Dalian et doit maintenant être jugée par le tribunal de Pulandian.

Mme Zhou Yanbo

Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, une discipline spirituelle également connue sous le nom de Falun Dafa, en juillet 1999, Mme Zhou a été arrêtée sept fois et a subi des tortures inimaginables dans divers centres de détention, dont le centre de désintoxication de Dalian, le centre de détention de Dalian, le centre de détention du district de Jinzhou, le centre de détention de la ville de Tieling, le camp de travaux forcés de Masanjia à Shenyang, le camp de travaux forcés de Zhangshi, le camp de travaux forcés de Shenxin et la prison de Dabei. Son mari a divorcé à cause de la persécution et sa mère est morte prématurément à cause de la peur causée par la pression constante.

Devenir une meilleure personne après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong

Mme Zhou a obtenu son diplôme de l'École de santé affiliée à l'Université de médecine de Dalian en juillet 1986. Elle a été affectée au poste d'infirmière à l'hôpital de la zone de développement de Dalian. En raison de la malnutrition dans son enfance, elle a lutté contre une mauvaise santé à l'âge adulte. La prise en charge de son jeune fils et la lourdeur de la charge de travail ont eu des répercussions sur sa santé.

Lorsque son état de santé était au plus mal, Mme Zhou a été initiée au Falun Gong. Elle a appris les cinq séries d'exercices lents et a commencé à vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Mme Zhou souffrait auparavant de gastro-entérite, de cholécystite, de pancréatite, de kyste ovarien, d'anémie, de rhumatisme, et de neurasthénie. Deux mois après avoir commencé à pratiquer les exercices de Falun Gong, les maladies qui la tourmentaient depuis des années ont disparu. Elle a pris du poids et est devenue énergique malgré son emploi du temps chargé. Elle a soudainement expérimenté la sensation d'être sans maladie et a jeté tous ses médicaments.

Son mari était heureux de voir son étonnant rétablissement et l'a soutenue dans sa pratique. Il racontait à tout le monde les bienfaits de la pratique du Falun Gong. Pour s'assurer qu'elle puisse être à l'heure au site d'exercices collectifs, il préparait toujours le dîner lorsqu'elle rentrait du travail. Elle disait qu'elle était la personne la plus heureuse du monde.

Au travail, Mme Zhou était disponible dès qu'il y avait besoin de faire des heures supplémentaires, notamment en cas de pénurie de personnel infirmier due à l'expansion de son hôpital. Travaillant dans la clinique depuis plus de dix ans, elle a développé de superbes compétences et n'a jamais commis d'erreurs médicales. Elle avait le caractère noble qu'un travailleur de la santé devrait avoir pour sauver des vies et a été honorée comme un excellent professeur et une infirmière primée.

Bref rappel de ses arrestations

Le 21 juillet 1999, le lendemain du début de la persécution, Mme Zhou a fait appel au gouvernement de la ville de Dalian et a été arrêtée. Elle et d'autres pratiquants ont d'abord été emmenés à l'école automobile Sanli et y ont passé la nuit. Des agents du poste de police de Youyi l'ont interrogée le lendemain, puis l'ont relâchée.

Mme Zhou s'est rendue à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong le 15 octobre 2000. Elle a été arrêtée trois jours plus tard et condamnée à une peine d'un an et dix mois au camp de travaux forcés.

Elle a été arrêtée à nouveau le 31 octobre 2001, après avoir été signalée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a été détenue pendant onze jours.

Mme Zhou a été visée par une opération de police et arrêtée au domicile d'un pratiquant le 8 octobre 2002. Elle a été libérée après deux mois de détention en raison de ses problèmes cardiaques et rénaux. Sa famille a été contrainte de payer 4000 yuans en échange de sa libération.

Un mois plus tard, Mme Zhou a été de nouveau arrêtée au domicile d'un ami, le 11 janvier 2003. Elle a été détenue dans le sous-sol du poste de police de Zhongshan pendant deux jours avant d'être emmenée au centre de détention de Dalian pendant vingt jours. Comme elle était affamée, ses globes oculaires étaient enfoncés et elle pouvait à peine bouger ses yeux. Sa langue était raide et son corps était très froid.

Bien qu'elle ait réussi à rester loin de la police pendant la décennie suivante, elle a néanmoins été arrêtée à nouveau le 18 septembre 2019. Elle a été torturée au centre de détention de la ville de Dalian. Elle a développé de multiples pathologies, notamment une insuffisance cardiaque, une insuffisance rénale, de l'hypertension, du diabète, des lésions hépatiques, et des calculs de la vésicule biliaire. Elle a été libérée le 12 octobre de la même année.

Les 3 et 7 avril 2020, Mme Zhou a été convoquée au tribunal du district de Jinzhou et on lui a demandé de venir chercher son acte d'accusation. Lorsque Mme Zhou a refusé de s'y rendre, la police lui a ordonné de se présenter au poste de police local. Pour se cacher de la police, elle a décidé de vivre loin de chez elle, pour finalement être arrêtée un an et demi plus tard.

Voici ci-dessous les détails des tortures qu'elle a subies à chaque fois en détention.

Centre de réhabilitation des toxicomanes de Dalian et centre de détention de la ville de Dalian

Mme Zhou a été arrêtée le 15 octobre 2000 pour avoir défendu le Falun Gong à Pékin. Le 20 octobre, elle a été emmenée au centre de réhabilitation pour toxicomanes de Dalian. Les gardes l'ont forcée à renoncer à sa croyance en la battant, en la réprimandant, et en la choquant avec des matraques électriques. Elle a également été contrainte de rester debout et accroupie pendant de longues heures.

Une semaine plus tard, Mme Zhou a été transférée à la brigade de police criminelle de la zone de développement. Les policiers l'ont interrogée pendant cinq jours d'affilée. Ils ont essayé de la tromper, de l'intimider, et de l'agresser verbalement pour la forcer à renoncer à sa croyance, mais sans succès. Ils ont renvoyé Mme Zhou au centre de détention de la ville de Dalian le 11 novembre.

Mme Zhou a été enfermée dans une petite cellule avec environ dix-sept détenues. Elles étaient obligées de trier des sacs de haricots tous les jours. Chaque sac pesait environ 90 kg et devait être porté par deux personnes. Mme Zhou a perdu plus de 9 kg pendant les cinquante et un jours de sa détention.

Camp de travaux forcés de Masanjia

Le 21 décembre 2000, Mme Zhou a été emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia sans aucune procédure régulière. Ce camp de travaux forcés, aujourd'hui fermé, notoirement connu pour sa persécution du Falun Gong, abritait plus de 1000 détenus. Mme Zhou a partagé une pièce de 91 mètres carrés avec 30 personnes et un lit jumeau avec une autre détenue.

La nourriture qu'on lui donnait contenait souvent du sable et des insectes. À une occasion, les gardiens de prison ont dit aux prisonniers de faire des dumplings (raviolis) pour le dîner. Ils ont ensuite filmé la scène. Finalement, aucun dumpling n'a été servi. Mais le lendemain, un journal télévisé a rapporté que les détenues avaient reçu des dumplings.

Comparé à la souffrance physique, le tourment mental a été plus destructeur.

Dès l'arrivée de Mme Zhou, les détenues lui ont parlé pendant deux jours consécutifs sans la laisser dormir. Lorsque Mme Zhou était dans un état de délire dû à la fatigue, elles lui ont demandé de signer des déclarations de renonciation au Falun Gong.

Mme Zhou a refusé d'obtempérer et a fait valoir qu'elle ne pouvait pas être « transformée » parce qu'elle était une bonne personne. En conséquence, elle a été battue, frappée à coups de pied, et forcée de rester accroupie pendant de longues heures, souvent la nuit, alors que tout le monde était déjà couché.

Mme Zhou a été contrainte de rester immobile pendant deux jours, puis de s'accroupir le troisième jour, après quoi elle a été incapable de marcher. Elle a été battue par quatre gardes lorsqu'elle a protesté contre ces tortures inhumaines. Ils lui ont dit : « Tu es une prisonnière et tu devrais savoir qu'il n'y a pas de loi ici. »

Lors d'une conférence organisée dans tout le camp de travaux forcés le 17 janvier 2001, près de 1000 personnes, dont le secrétaire de la province du Liaoning, Wen Shizhen, et plusieurs médias, y ont assisté. Après que Wen a félicité Masanjia pour les excellents résultats obtenus en forçant les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance, une détenue nommée Wang, qui avait abandonné la pratique, a prononcé un discours. Wang a dit : « Il n'y a pas de persécution dans le camp de travaux forcés. Masanjia est comme une douche de printemps qui fait pousser les verdures et les gardes sont comme des mères qui prennent bien soin des détenus. »

Pendant qu'elle parlait, Mme Zou Guirong, une pratiquante de Falun Gong, s'est levée et l'a confrontée : « Tu es une menteuse ! » Mme Zou a été plaquée au sol et battue par les gardes. Elle a ensuite été traînée par les cheveux. La réunion a rapidement pris fin.

Pratiquantes emmenées dans le quartier des hommes

Avec neuf autres pratiquantes et deux pratiquants, Mme Zhou a été transférée au camp de travaux forcés de Zhangshi, un établissement pour hommes, le 19 avril 2001. Deux des pratiquantes, Mme Zou Guirong et Mme Su Juzhen, ont ensuite été torturées à mort.

Une rangée de détenus masculins d'une trentaine ou d'une quarantaine d'années attendaient les pratiquants. Après l'appel, un garde costaud a lu le règlement du camp de travaux forcés, indiquant que tout pratiquant qui refusait d'être « transformé » serait considéré comme s'étant suicidé s'il était persécuté à mort. Ils ont ensuite enfermé les pratiquants dans le tristement célèbre « petit bâtiment blanc » du camp de travaux forcés.

Chaque pratiquant s'est vu attribuer une pièce et ils n'étaient pas autorisés à se voir ou à se parler. L'une des pratiquantes, Mme Qu, a disparu le jour suivant.

Quand Mme Zhou est entrée dans sa chambre, deux hommes et une femme étaient déjà à l'intérieur. Leur travail consistait à la transformer. Ils l'ont forcée à s'asseoir sur le sol et l'ont maintenue éveillée sans même une sieste pendant six jours consécutifs. Ils ont vitupéré le Falun Gong et son fondateur.

Mme Zhou est restée ferme dans sa croyance. Son esprit n'a pas été influencé par leurs discours absurdes et elle a refusé de calomnier le Falun Gong contre sa volonté. Sa croyance droite a retenu les agresseurs et ils ne sont pas allés plus loin pour la torturer. Mais elle entendait constamment les cris des autres pratiquants dans les pièces voisines.

Lorsque Mme Zhou a finalement été autorisée à dormir le septième jour, deux hommes sont restés dans la chambre et l'ont observée. Lorsqu'elle leur a demandé de partir, ils ont jubilé en disant qu'ils ne faisaient que leur travail. Bien que les deux hommes ne lui aient rien fait, une autre pratiquante, Mme Yin Liping, a été violée collectivement par les détenus. Mme Zhou a également appris qu'avant qu'ils ne soient emmenés là, le camp de travaux forcés avait réussi à forcer plus de 200 pratiquants à renoncer à leur croyance.

(À suivre)

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Traduit de l'anglais